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George Auriol
sur l'ultime création
de M. Pullmann
20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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Des barbares...
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Fin-de-Siècle
Fourneau and Fornax
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... for those who are too lazy to seek.
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On se souvient ici de Bob et Bobette, deux personnages, quatre auteurs. Douze ans après, ils reviennent. Ils n'ont pas vieilli, bien sûr, c'est là le privilège des personnages de romans. Mais leur retour ne se fait pas sans casse. Ce n'est pas rare, hélas, dans les couples, que quelques dissensions éclatent et qu'une procédure de divorce soit entamée. Notre histoire si bien commencée dans les années 1920 vire en eau de boudin en 1931. La crise de 1929 est passée par là, sûrement. Des quatre auteurs initiaux, deux sont partis définitivement : Jeanne Landre et André Salmon. Et les deux qui restent, Francis Carco et Pierre Mac Orlan, semblent faire bande à part... Navrant.
Bob et Bobette se sont échappés, ou presque. Ils ne se connaissent plus d'un auteur l'autre. N-I NI, c'est fini !
La preuve ? On la trouve ici, sur deux de ces fiches que les éditeurs font parvenir aux libraires (Tout le monde sait, chez les éditeurs, que les libraires ne savent pas lire ou si peu. C'est pourquoi, dans leur grande mansuétude, les éditeurs résument sur un petit carton tout ce que le libraire doit savoir du livre qu'il va vendre. [il faudrait ici un point d'ironie]) :
Bob et Bobette s'amusent encore, mais seuls dans le roman de Carco...
Et ici :
... ici, Bob, dans cette guerre de 14 si bellement massacrante, perd jusqu'à son nom. Il rompt le lien qui l'attachait à Bobette. Il chemine indéfiniment sous l'anonymat de l'article défini.
Les histoires d'amour sont tristes, Madame, Mademoiselle, Monsieur, Everybody de partout ! Mais réjouissons-nous : elles sont arrivées aux autres !
Après un petit article de la rubrique Typo et alentours de ce site, consacré à Dominique Autié qui, un an après Gérard Bialestowski, disparaissait au printemps dernier, on ne pouvait faire moins que ce petit clin d'œil au très-vivant Jean-Hugues Malineau avec cette photo du jour.
Elle est l'occasion d'une petite anecdote. C'était il y a bien bien longtemps. Nous nous retrouvâmes à trois, au beau milieu de l'automne, dans mon atelier de Bannes, en Champagne. Trois célibataires provisoires : Jean-Hugues Malineau, Patrick Le Fur et moi. Jean-Hugues connaissait très bien les champignons, Patrick pas du tout et moi à peine. Ce qui ne nous empêcha pas de partir en cueillette dans un bois voisin. Bredouilles, nous ne le fûmes point car Jean-Hugues trouva une appréciable quantité de bolets.
De retour à Bannes nous les préparâmes et nous les mangeâmes avec un civet de lièvre, semi-conserve en bocal de verre que mon père m'avait passé aux fins de test. Nul de nous trois ne trouva à redire au sujet de ce repas ; peut-être que les deux autres pensèrent, comme je le fis, mais ils ne le dirent pas, que la quantité n'était pas au rendez-vous. Oui, j'en aurais bien mangé un peu plus de ce civet aux champignons... La soirée se poursuivit longtemps grâce à la confection de charades à tiroirs et de bouts rimés.
Le lendemain nous vit nous lever assez tard. Nous nous retrouvâmes un peu avant 11 h pour le petit déjeuner. Et à 11 h précises, tous les trois, sans nous concerter, sous l'ordre impérieux de nos intestins respectifs, nous nous précipitions vers les uniques toilettes de Bannes.
Quelques jours plus tard, de retour à Paris, Jean-Hugues me téléphonait. « J'ai mon bouquin sur les champignons en main. Les bolets que nous avons mangé y sont. Ils ne sont pas conseillés. Ils peuvent occasionner de légères diarrhées. » Nous nous sommes dit que si rien de plus grave ne pouvait nous arriver, nous recommencerions bien l'expérience tant ces bolets étaient bons. L'occasion, toutefois, ne se présenta pas.
Quant à savoir pourquoi cette photographie est un clin d'œil, cherchez un peu !
A new article in: Typo and around/Meetings on Dominique Autié. First part.
L'ami Yves Letort me fait suivre un message qui contient ceci :
Message de Philippe Haumont : « Ce blog consacré à mon père, l'éditeur Jacques Haumont n'est encore qu'une ébauche et sera complété et enrichi des nombreux documents, archives et discussions en ma possession. Votre avis et vos éventuelles remarques et contributions me seront très utiles pour répondre au mieux à la curiosité des amateurs de typographie, de beaux livres et de belles lettres. Merci d'avance, bien à vous ».
L'adresse de ce blog est limpide : www.jacqueshaumont.fr.
Que Yves soit remercié d'avoir pensé à m'informer d'une telle nouvelle ; que M. Philippe Haumont soit remercié d'avoir entrepris la rédaction d'un tel blog.
Cela me permet d'inaugurer une nouvelle rubrique ici : Mes maîtres. Quelques typographes-éditeurs furent à l'origine de mon désir de me lancer à mon tour dans cette aventure risquée, pécuniairement peu attractive, mais ô combien passionnante et riche de plaisirs. Jacques Haumont fut du nombre.
Tout de suite, à l'orée de son Discours sur l'art typographique, il pose ses bases : « La notion de beauté typographique est aujourd'hui singulièrement imprécise. On la confond trop souvent avec la richesse, parfois l'exentricité qui lui est, par nature, opposée. »
Il fut, quand j'observai ses livres, que je quittais ma posture de lecteur pour une minutieuse auscultation technique, mon professeur de sagesse. Je ne l'ai pas toujours écouté mais j'ai tenté de retenir ses leçons. Sans lui mon « instinct » farfelu n'aurait pas été bridé et j'aurais atteint plus souventes fois le mauvais goût. Il me fit découvrir la beauté des empagements à grandes marges qui donnent une ample respiration au texte. De vraies grandes marges, calculées en fonction du format, de la justification, du corps, pas ces ersatz aléatoires et idiots que sont les grands papiers.
À titre d'illustration, quatre titres de Jacques Haumont tirés de ma bibliothèque, quatre exemples parmi les plus de 300 qu'il a réalisés :
Jacques Haumont, Discours sur l'art typographique, Des presses de l'auteur, 1952, 500 ex. sur vélin de Rives.
Giambatista Bodoni, Réflexions sur la typographie, Des presses de Jacques Haumont, 1951, 325 ex., 25 sur vélin du Marais, 300 sur vélin blanc.
Vercors, Le Silence de la mer, De l'imprimerie de Jacques Haumont, 1945 990 ex. sur vélin pur chiffon Johannot.
Me Pierre Arétin, XVI sonnets luxurieux, Au cercle du livre précieux, 1958 1500 ex. sur vélin pur fil Johannot.
Allez, les curieux, on en saura plus en se rendant sur le blog Jacques Haumont !
Y'en a des qui trouvent que c'est bien d'avoir des amis dans la police, moi, tout typographe que je suis, je préfère avoir des amis dans l'é(ru)dition. Ça me permet de grossir à l'œil ma bibliothèque en pratiquant les échanges ; ça me permet aussi de lire les découvertes des potes.
Là, c'est l'Éric Dussert qui a encore distillé dans son Alambic en le chauffant au bois d'Arbre vengeur. Le distillat répand des fragrances un peu douteuses, ce qui explique le titre de ce billet ; mais il y a beaucoup à dire au-delà des fragrances...
Roman :
L'objet du délit, nanti de son marque-page. « C'est collector ! » comme disent les djeûnes.
Le thème, pour s'en débarrasser (je cite les mots de la 4e de couv, ils sont bien balancés, pourquoi paraphraser ?) :
Il s'est planté sur le marché de Tel-Aviv, un panneau autour du cou :
À VENDRE - PIOTRUŚ - VÊTEMENTS COMPRIS
Mme Zinn n'a pas hésité longtemps : malgré son triste état, l'homme fera parfaitement l'affaire. Il aura la tâche de s'enfermer dans les toilettes tout le jour pour empêcher ses locataires d'y entrer et les pousser ainsi vers la sortie.
Les chiottes, encore les chiottes... Y'en a qui sont vraiment restés au stade anal...
Oui, sans doute. Et tout le monde ou presque pense que tout ce qui entre : images, sons, nourritures, etc. est beau et bon et bien ; et que tout ce qui sort : pipi, caca, sueur, foutre, etc. est moche, mauvais et sale. Pourtant tout est bien à nous, c'est notre principale production, faut bien faire avec, même si ça dérange.
Humble ou grand, l'homme chie. Et il pue quand il chie. Et il pue quand il pète. Alexandre le Grand ? Il puait. De Gaulle ? Il puait. Jean XXIII ? Il puait. Napoléon ? Il puait. Hitler ? Il puait. Même au figuré. Gandhi ? Il puait. Mère Thérésa ? Elle puait. Salvador Dali ? Il puait. Et il étudiait ça avec délectation. Sarkozi ? Il pue. Lipski ? Il puait.
Et moi aussi je pue. Et je me dis que c'est un pis aller. Que c'est une bénédiction. Que c'est une trace de la vie. Parce qu'après la mort, on pue encore mais c'est pas du tout la même odeur...
Éric Dussert m'a donné hier soir son Piotruś de Léo Lipski. Il m'a dit que c'était un chef-d'œuvre. Je le crois. Pourquoi ne le croirais-je pas ? Je vais donc lire Piotruś. Je n'ai pas les moyens de passer à côté d'un chef-d'œuvre. La vie est trop courte. On est parfaitement en droit de faire comme moi. Euh, j'ai le ventre qui gargouille... faut que j'y aille. Et je prends le bouquin avec moi, bien entendu.
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