Voilà ce qui arrive quand d’aigu, on veut devenir grave. On bascule sans contrôle. La crise n’est pas trop aiguë, ce n’est pas trop grave, mais il faut faire attention à ne pas tomber plus bas, au risque de devenir atone.
Est-ce la révolte malhabile de l’accent, ou le numéro de rue, ou bien une combinaison des deux facteurs qui donne au « i » phalique des idées lubriques au point de vouloir se tourner tête-bêche ? Heureusement pour la lecture et la pureté des mœurs alphabétiques, il n’y est pas encore arrivé.
Quant aux monomaniaques qui voient le mal partout surtout là où il n’y est pas, et qui clament haut et fort, à tort et à travers : « C’est la faute de l’IA, c’est l’IA, c’est l’IA » ; on ne peut que viruler une répartie avec éloquence : « Non, c’est pas l’IA, c’est la fatalité, et la loi de la pesanteur. »
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