On n’est pas toujours dans l’atelier à nous salir le bout des doigts avec des bouts de plomb pour composer des textes ou à nous salir les mains avec de l’encre quand on les imprime. Il nous arrive d’avoir les mains propres et d’être dans un autre lieu que l’atelier. Aux Archives nationales sur le site de Pierrefitte, par exemple, pour effectuer quelques recherches dont on pourra peut-être donner des échos dans quelques temps.
La signalisation des Archives nationales est réalisée dans un caractère qui est proche de celui que j’avais imaginé dans les années 1970 (le Quadrangle) alors que j’usais mes fonds de culotte sur les bancs et les chaises de l’école Estienne afin d’acquérir les rudiments de ce qui allait devenir l’un de mes métiers. J’ai déjà raconté ça quelque part sur ce site. On accède au quelque part en cliquant sur la photo du Quadrangle noir, là, juste dessous.
Comme quoi les idées sont indépendantes des bipèdes... elle flottent au-dessus d’eux en rigolant entre elles. Et quand elles en ont envie, elles foncent sur le bipède de leur choix pour envahir ses boyaux de la tête. Et tout nous dit qu’elles ne font pas cela qu’une fois, elles répètent l’opération suivant leur bon vouloir autant de fois que ça les amuse. Sinon deux (ou plus) bipèdes ne pourraient jamais avoir des idées semblables ou identiques.
Je n’ai pas de conseil à donner mais faudrait quand même qu’un jour un sociologue ou un scientifique de haut niveau se rende dans le pays des idées pour les étudier de près et en tirer des enseignements sur leurs mœurs et leurs coutumes. Ça pourrait servir.
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