Quand on parcourt les rues et qu’on porte attention aux inscriptions qui s’y trouvent (par exemple pour faire un billet de blog), on est un peu habitué aux enseignes, ou à la lecture d’inscriptions plus ou moins spontanées sur les murs. On ne s’étonne plus de grand chose. Mais parfois les inscriptions se nichent dans des endroits plus insolites, comme ici...
N’aurions-nous pas affaire ici à un rendez-vous ? Bien sûr, il est vrai que les temps changent et que d’une époque à l’autre les pratiques diffèrent. On se souvient d’un temps où les rendez-vous d’affaires se passaient dans les restaurants chics ; où les rendez-vous amicaux étaient donnés dans des cafés bruyants et pleins de vie ; où les rendez-vous amoureux étaient donnés dans des endroits discrets et bucoliques, propices aux baisers furtifs et aux caresses langoureuses.
Ici, rien de tel. Et si notre supposition de rendez-vous amoureux s’avère exacte, doit-on imaginer que le lieu de rendez-vous est l’intérieur de la boîte à ordures ? L’endroit est certes discret, une fois le couvercle refermé, mais il est loin d’être bucolique. Et nos deux amoureux — qu’importe leurs sexes respectifs — y seraient bien à l’étroit pour leurs baisers et leurs attouchements.
Nous somme au lendemain du jour où la photographie fut prise, et je ne pense pas avoir le courage d’aller vérifier la réalité de ce rendez-vous. D’autant que son heure n’est pas précisée.
Les temps changent, c’est inévitable... D’une époque à l’autre les pratiques diffèrent...
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