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Lire un livre de 80 à 100 pages en moins de 5 scondes, est-ce possible ? Bien sûr que oui !… quand il s’agit d’un folioscope, plus connu sous le nom de flip-book parce qu’on l’a dit et répété ici jusqu’à la nausée, c’est tellement plus chouette et plus chic pour un bipède français de s’exprimer en utilisant des termes anglais.
Pour mon unique lecteur qui ne sait rien de rien, je rappelle qu’un tel ouvrage est constitué d’une succession d’images (dessins ou photographies) à raison d’une par page qui varient légèrement de l’une à l’autre. En feuilletant du pouce rapidement l’ouvrage ainsi constitué, on crée l’illusion du mouvement. C’est sur ce principe fondé sur l’imperfection de l’œil humain qu’a été imaginé le cinématographe continué, technologiquement parlant, par la vidéo.
Voici quelques folioscopes édités en 1967 par la cinémathèque canadienne. Rappelons qu’au cours des années 1960 l’Office national du film canadien hébergea de grands créateurs de films d’animation, dont le plus connu est Norman McLaren qui expérimenta l’animation dans des directions novatrices : dessin et grattage direct sur la pellicule de l’image et du son, par exemple.

La collection complète des folioscopes de la Cinémathèque canadienne est constituée de 12 volumes :
Baccanal par Shamus Culhane
Le dompteur par Vladimir Lehky
The Room par Yoji Kuri
Félix par Otto Messmer
Gaminerie par Émile Cohl
Indidélité par Zdenek Miler
Man and his World par Kaj Pindal
Metamor-Flip par Peter Foldès
Nudnik par Gene Deitch
Le papillon par Jan Lenica
Première cigarette par Émile Cohl
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