Un poète entre les lignes, qui ne mâche pas ses néoligismes et s’en prend à la langue, tentative de forger la sienne propre. Textes en forme d’exhortation à la structure immuable : verbe infinitif et action à entreprendre. Serait-ce le mode d’emploi qu’il s’est donné pour y parvenir ? Mais alors où range-t-il les phrases qu’il écrit suivant son procédé ? Est-ce un hasard si ces lignes-programmes sont calligraphiées sur des rideaux de fer ? Le lecteur est devant, et lui derrière, caché derrière ses mots.
On n’a pas réussi à déchiffrer les [?] verticaux qu’il faut arpenter sur la première ligne horizontale (on en est désolé) ; on a beaucoup apprécié le clin d’œil de la troisième ligne.
L’ennui, maintenant qu’à la suite de notre regard notre attention est accrochée, c’est qu’on reste un peu sur sa faim. Où est le reste qu’on pressent et qu’on ne voit pas venir ?
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