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La publicité, cette maladie vénérienne de la société de consommation mondiale, envahit tout, tous les supports, tous les lieux. On la retrouve dans les revues, dans les livres, dans les jeux vidéos, dans les films, au cinéma, à la télévision, sur internet, dans des panneaux sur les murs, partout. Elle pollue, elle dégrade tout avec ses slogans-microbes ou ses slogans-virus, la littérature, la musique, les arts plastiques. Elle s’impose, même aux esprits les plus rebelles à grands coups de répétitions visuelles et de répétitions sonores, en attendant qu’elle trouve un moyen de nous imposer des répétitions olfactives (il y eut des tentatives dans les revues au cours des années 1970), des répétitions tactiles ou gustatives, afin de nous cerner, de nous enfermer totalement, dans son univers carcéral, afin que nul remède à son infection ne puisse plus nous être accessible.
Elle a un avantage, elle est légale. Elle est légale puisqu’elle paye, et qu’avec son argent ainsi dépensé, elle va en gagner beaucoup plus en asservissant les cerveaux contaminés par la répétition. Elle fait ainsi marcher l’économie pour le plus grand bien de ceux qui en profitent.
Peu nombreux sont les cerveaux qui résistent à cette infection qui se comporte comme une drogue. Parmi eux, certains cerveaux d’artistes. Des artistes qui, en toute illégalité, décident de recouvrir les affiches publicitaires par des œuvres d’art. En toute illégalité, parce qu’ils ne payent pas pour faire cela, parce qu’ils ne demandent pas non plus à être payés pour montrer ce qu’ils font. En toute illégalité, parce qu’ils offrent du gratuit et du beau, du moins de leur beau à eux. En toute illégalité parce qu’ils ne font pas marcher l’économie. Peut-être est-ce là ce qui les rend dangereux car, sans l’avoir cherché, ils propose un remède qui pourrait nous guerir de la pandémie publicitaire. Peut-être.
Mais ces tentatives sont rares. Et elle ne sont pas visibles longtemps. En voici trois.



La publicité reprend vite ses droits. L’asservissement est une priorité internationale.

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