Rencontre fortuite que celle d'aujourd'hui. On range sa bibliothèque, ou plutôt on la met en cartons parce qu'une bibliothèque en bon état de marche sur ses rayonnages époussetés chaque jour (Eh, ho ! on a le droit de mentir un petit peu de temps en temps...) ça fait désordre pendant des travaux de maçonnerie [pense-bête : ne pas oublier ici de mettre la cédille sous le « c »]. Et voilà qu'une feuille vole en tombant par terre. La dernière de couverture d'un vieux numéro de Paris-Match. On ramasse machinalement et on regarde ce qu'on a ramassé.
Il y a de l'humour poussif...
il y a de l'humour de mauvais goût...
il y a de l'humour qui ne tient pas la durée...
il y a de l'humour dont les traits sont mous ou vulgaires...
il y a de l'humour franchouillard...
il y a de l'humour sans humour...
... et il y a Chaval.
Ce dessin a plus de quarante ans et il n'a pas perdu une once de son efficacité, il n'a pas pris une ride. Il est des jours où l'on se met à haïr des jours : le 22 janvier 1968, par exemple.
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