Bien qu'ils cachent la plage et ses chaleurs estivales, sur les pavés l'amour. Et le passant pressé qui parcourt tête basse, pas de charge, la rue, prend la peine malgré tout – après le court moment d'étonnement qui suit la lecture des mots rouges d'émotion – de s'interroger sur le « aussi » de cet amour qui ne va pas tarder à être foulé aux pieds par les bottes de l'indifférence, les escarpins de l'insouciance, les mocassins de l'inconstance. Il prend alors la peine d'un détour pour ne pas faire le premier pas qui conduira à sa destruction. Avant que les agents de la voirie en ôtent, impassibles, méticuleux, toute trace.
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