Il est de notoriété publique qu'au cœur du printemps, avec les premières chaleurs et le début des vacances, la pratique de l'abandon des animaux domestique voit son nombre d'adeptes augmenter de façon exponentielle. La situation est semblable en automne, à l'arrivée des premiers froids, avec l'abandon des gants et des moufles. Mais l'opinion publique n'est que très rarement prise à témoin pour fustiger cette pratique qui n'est pas moins scandaleuse que l'autre. Le document que nous joignons à cet appel est d'ailleurs éloquent. Il nous montre une moufle éplorée qui baigne dans ses larmes, rendue aphone par des heures de cris et de gémissements ayant pour but de retrouver sa compagne de toujours. Ses cris restèrent vains et les humains qui la croisent maintenant qu'elle git prostrée, détournent le regard, gênés, et passent sans rien dire, sans rien faire. Pas une question, pas une consolation, pas un remord. C'est une moufle, pourtant, pas une SDF ni une clocharde. Elle mérite le respect...
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