L’automne est là et avec lui l’ouverture de la chasse... C’est ce moment pertinent qu’a choisi l'Atelier du Gué pour ressortir ce court chef-d'œuvre de la littérature beatnik fluide, introuvable depuis des lustres en librairie : Diarrhée au Mexique de Bienvenu Merino.
Nous retrouvons-là un classique du 20e siècle, ensoleillé, aux fragrances légères, loin des pesanteurs filmiques et cochonnes de Scènes de chasse en Bavière.
Un collecteur dont on ne saurait se passer, précédé d'un chié texte de l'universel Éric Dussert : Scandale du beatnik ; un must pour toute bdc* qui se respecte !
* lire (bien évidemment) : « bibliothèque de chiottes » et non pas « bas de casse ».
Par temps de crise, on n'est pas trop regardant. On prend n'importe quel petit boulot qui se présente.
À ce sujet on a interrogé un quidam dans la rue.
– Bonjour, que faites-vous ?
– Je suis chien de garde des arbres et des pigeons morts.
– Et ça paie bien ?
– C'est un travail à temps partiel, ça assure la bouffe...
– Merci d'avoir répondu à mes questions...
– Pas de quouah !
Au soir du 6 juin 2006 (6-6-6), Christian Soulignac avait convié ses amis et relations – ainsi que leurs amis et relations (et leurs amis et relations [etc.]) – à venir voir La Bête naître sous ses mains expertes et leurs yeux ébahis.
Elle apparut donc progressivement alors que l'air se brouillait et s'électrisait dans les sonorités assourdissantes de l'Apocalypse de Jean composée par Pierre Henry.
L'air était si vibrant que les photos étaient toutes floues, ou presque. Lors, la plupart des convives, après avoir contemplé cette Bête pendant quelques secondes fuirent son odeur pestilentielle d'encre fraîche en direction de celle, suave et rafraîchissante, d'un touraine rouge.
Maintenant, si vous voulez voir La Bête de près...
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