En passant :   Conte express : Mon père était gay, ma mère était joyeuse. Ils ne se sont jamais rencontrés. Je ne sais pas vraiment pourquoi ni comment je suis né.   Soulignac
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George Auriol
Tuyau
sur l'ultime création
de M. Pullmann

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20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
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CLS
A pas feutrés

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Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

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26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

 __________

Pierre Pinelli
Molitor

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24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

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Marie-Rose de France
Dits

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36 p., format 10 x 14 cm.
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Les grandes villes

Ouais mon gars, s'en passe de drôles dans les grandes villes.

Jamais, j'avais bougé d'ici. Jamais. Alors, comme ça, l'âge avançant, je me suis dit qu'il fallait que je bouge un peu. Pas que j'étais si curieux que ça de voir ce qui se passe ailleurs. Je suis bien ici, moi. Mais quand même, je vois bien avec les autres qui ont bougé. Ils ont des choses à raconter à leur retour et ça fait passer le temps. Pas qu'on croie ce qu'ils racontent, c'est souvent des mensonges ou au moins des exagérations, mais on rigole bien.

Alors je me suis dit que ça pourrait être mon tour. Mais où c'est-y que je pouvais bien aller ? Une grande ville pour voir l'effet que ça fait d'avoir beaucoup de monde autour de soi. Ici, en dehors du 14 juillet, pour le bal qui fait venir tous les zozos des villages d'environ, c'est plutôt clairsemé. Alors où ? Autant faire les choses bien, autant que ça en vaille la peine. Allez, c'est dit, ça sera Paris. D'autant que c'est pas trop loin encore et que le billet ne sera pas trop cher. Le train. Parce que le car c'est pas mal, on voit bien le paysage pendant le voyage mais ça pue toujours dans les cars, et ça me fait vomir.

Dès qu'on descend du train à Paris, on voit qu'on est ailleurs. On se fait bousculer par les gens qui savent où ils vont et on se fait engueuler par eux parce qu'ils ont perdu du temps à vous bousculer. Dehors, il y a des troupeaux qui vont dans tous les sens. Et des rues et des boutiques.

Comme c'était la première fois et que j'avais pas de guide parce que ça coûte trop cher, je ne savais pas où aller. Alors j'ai marché et j'ai regardé. Mais ça n'a pas duré trop longtemps parce qu'il s'est mis à pleuvoir. Il y avait l'escalier du trou du Métro, je suis descendu. Dans le tunnel sous la terre au moins j'étais à l'abri. Pas que la pluie me fasse peur. Pas que j'aie jamais été trempé. Même que j'aimerais plutôt ça. Mais dans une ville qu'on connait pas, on veut pas passer pour un imbécile, au cas où on reviendrait.

Le train du Métro se déplace de gare en gare sous terre et pour qu'on ne soit pas perdu, il y a le nom, en gros, sur les murs de là où on est. Je lis : Porte des lilas. Justement, c'est la saison. Si je descendais pour voir. Et puis peut-être que la pluie a cessé ?

C'est quand j'allais sortir de la gare que ça s'est passé. Il m'a sauté dessus par derrière et il m'a fait des trous partout avec une machine. « Le poinçonneur ! le poinçonneur ! » qu'ils criaient tous en se carapatant apeurés. Pas un qui me serait venu en aide. Pas un...

Ça m'a contrarié, je suis rentré tout de suite ici. Ah, c'est sûr, maintenant, j'ai des choses à raconter. Mais faut aussi que j'achète un costume neuf.

Petits trous

Publié le 16/06/2009 @ 23:12   Tous les billets   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut


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