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George Auriol
sur l'ultime création
de M. Pullmann
20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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Chronological
Des barbares...
Entertainments
Fin-de-Siècle
Fourneau and Fornax
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Typography
... for those who are too lazy to seek.
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les réactions d'une des principales intéressées...
— Euh... qu'est-ce que tu fais, toi, quand tu as un moment de libre ?
— Moi ? Je nettoie des casses ou je restaure des presses...
— Ah bon ?...
— Oui. Mes casses sont presque toutes un peu poussiéreuses... la poussière du temps... mais aussi, voici quelques mois, pendant des travaux, un ponçage du sol un peu inconsidéré les a toutes recouvertes d'un voile gris de poussière de béton qui colle bien aux caractères et aux doigts. Alors, dès que j'ai un peu de temps, j'en nettoie une, histoire de pouvoir l'utiliser à nouveau. La dernière en date, c'est une casse d'un caractère rare : du Della Robbia de corps 28, fondu par G. Peignot & fils en 1911.
— Tu m'en diras tant !
— Te fous pas de moi. Tiens. Regarde. Avant et après...
— J'ai dû nettoyer les caractères un par un avec une brosse à ongles et de l'eau savonneuse. La casse une fois vidée, je l'ai décrassée au nettoyeur à haute pression. Après, il a fallu sécher tout cela, et distribuer à nouveau... Coût de l'opération en temps : trois jours.
— Ben dis donc !... Tu dois être rentier pour consacrer autant de temps à ça...
— Euh, pas vraiment, mais j'aime mon métier et mon matériel. Et le Della Robbia est un beau caractère.
— C'est bien. C'est bien... Bon, c'est pas tout ça, mais moi, faut que je me casse...
— Oui... mais avant, faut que je te dise... J'ai écrit un nouveau chapitre de mon feuilleton La Rentrée des casses. C'est sur les casses Freinet...
— Bien. Je le lirai si j'ai le temps... salut...
L'année nouvelle commence et tout un chacun se met en devoir de positiver, de sourire aux autres, de leur dire tout le bien qu'il leur souhaite... et surtout la santé ! Hypocrisie gravée dans le carare qui n'empêchera rien aux malversations de l'humanité dès que cette mauvaise période d'exaltation factice aura fait long feu. Mais on est raisonnable et il faut respecter les convenances. Je ne peux toutefois pas m'empêcher de penser que convenance commence par con et que dans 2020 on lit deux fois vain.
J'avais prévu en 2019 de délivrer mes contemporains de mes cartes de vœux. D'arrêter de consommer du papier de chiffon ou d'arbre et de l'encre, quelle qu'en soit la couleur. D'arrêter la pollution, quoi ! Qu'elle soit visuelle, tactile, postale... ou autre. Et aussi de faire des économies de timbres. Je t'en fiche, tiens ! Dès que ma volonté a eu le dos tourné, je me suis empressé d'avoir une idée et de la réaliser incontinent, vite fait sur le fourneau.
Dès que je l'ai eu réalisée, cette satanée carte, je me suis dit en ma Ford Mustang conduite intérieure : « Cette année, je ne la numérise pas ! », histoire de moins polluer. J'ai tenu jusqu'à la mi-janvier... et puis j'ai craqué. Même si on souhaite se réformer, on ne se refait pas, comme dit la belle-sœur de ma concierge. Alors la voilà, en pour de faux numérique.
En pour de vrai, elle fait 14 cm sur 15, elle est imprimée sur du vélin pur chiffon, composée en Garamond de corps 12 (aussi un caractère bois que je n'en connais pas le nom et qui n'en a peut-être même pas) et illustrée de 2 gravures sur bois réalisées de mes blanches mains sans me couper une seule fois. Pourtant c'est pénible de graver du contreplaqué : c'est trop mou et ça a de trop grosses fibres qui résistent à l'outil quand on veut qu'il tourne.
Voici quelques mois, on m'a filmocapturé des instants de ma vie professionnelle. Et on m'a fait dire des choses positives. Si, si ! On peut voir ce scandale ici : CLS dit des choses positives. Bon. Assez ri, assez pleuré, assez ronchonné.
Mais n'oubliez pas de vous méfier, comme je le disais dans ma carte de vœux de 1986 (et aussi l'année dernière) : la vie continue !
Les mots du livre ? Ah ! parce que ça parle, un livre ?... — Un peu que ça parle, mon bonhomme. Et foin des livres audio (qu'on ne déprise pas pour autant), les livres ordinaires, les livres courants, les livres old fashion, que d'aucuns diraient vintage de nos jours, les livres avec une couverture de papier fort et des pages de papier plus mince, les livres qu'on range sur les vraies étagères des vraies bibliothèques, tous ces livres nous parlent. Sans un son. Ils nous parlent à l'intérieur de nos têtes quand nous les lisons, et les mots lus s'y incrustent... plus ou moins longtemps, suivant le degré d'avancement de notre Alzeimer.
Mais là, il ne s'agit pas tout à fait de ça. Il s'agit des mots liés au livre, à sa fabrication, aux gens qui le font ou qui l'ont fait. — C'est du vocabulaire, quoi ! — Euh, oui et non... Oui, ce sont des mots et leurs définitions, et non, il n'y a pas que des mots ennuyeux, on en trouve beaucoup de rigolos ou de rares, et on a essayé de ne pas en donner des définitions austères comme dans les manuels techniques, on a essayé d'y mettre des clins d'œil et un peu d'humour... — Ah ! parce que tu... — Oui, je suis l'un des deux qui... — Oui, je vois, ce sont des mots à picorer, un peu comme les graines qu'on donne aux moineaux et aux pigeons... — Ou aux étourneaux, comme toi... oui. — Et tu crois que ça va marcher ? — Je l'espère, d'autant qu'il est drôlement beau, le livre, et original dans sa présentation.
Éric Dussert et Christian Laucou,
Les à-côtés plaisants du livre et de la typographie
Une série de 6 conférences de Christian Laucou, dans l'atelier de reliure de Catherine Chauvel.
Elles sont proposées au rythme de une par mois, le 3e mercredi à 19 h. D'une durée de une heure environ, suivies de questions-réponses et d'une petite collation. Il est demandé une participation de 15 euros par personne. Le lieu, limitant le nombre d'auditeurs à 30, en cas d'inscriptions supplémentaires, une seconde séance sera proposée à une date intermédiaire.
1.
Qu’on le veuille ou non, qu’on s’en rende compte ou pas, la typographie nous entoure à chaque moment de notre vie, sauf peut-être pendant notre sommeil, et encore… Dans la rue, elle est partout et nous y sommes tellement habitués que nous n’y prêtons plus attention. L’intervention ludique proposée ici sur la typographie des rues porte un regard attentif et amusé sur certains points de détail : les numéros de rues sur les immeubles, les enseignes, les marques au sol, etc. C’est une lente balade le nez en l’air et l’œil aux aguets, au fil des rues, avec un appareil photographique en guise de carnet de notes. Une conférence sérieuse mais qui ne se prend pas au sérieux.
2.
L’écriture a été inventée pour fixer ce que l’oral et la mémoire ne peuvent retenir indéfiniment. C’est là son principal et capital usage. Mais rien n’interdit, en marge de cette tâche, qu’on puisse s’amuser un peu. Avec la lettre elle-même, avec la phrase, avec le texte, avec la mise en page du texte. Cette conférence tente de brosser un rapide survol de mille ans de pratiques ludiques en la matière.
3.
et leurs suites éventuelles au 19e et au 20e siècle.
Complément et approfondissement de la 2e conférence autour de quelques auteurs du 18e siècle : Laurence Sterne (Tristram Shandy), Coqueley de Chaussepierre (Le Roué vertueux, Monsieur Cassandre), Louis-Antoine de Caraccioli (Le Livre à la mode, le Livre de quatre couleurs), Nicolas-Edme Restif de la Bretonne (La Famille vertueuse, Le pied de Fanchette, autres titres, passim). Les particularités de certains de ces livres nous entraîneront à parcourir le temps en direction de notre époque pour y relever des filiations ou des échos.
4.
achevés d’imprimer, ex-libris, vignettes de justification de tirage.
Le livre, avant tout, tire son intérêt, sa raison d’exister, dans le texte qu’il contient. Toutefois quelques éléments constitutifs du livre hors le texte principal peuvent retenir l’attention. Une attention amusée, parfois, ou celle plus sérieuse voire plus austère du bibliophile fervent avide de petits détails. Les achevés d’imprimer sont parfois l’objet de créations amusantes, les ex-libris offrent un domaine varié d’études artistiques et techniques, et les vignettes de justification de tirage, sous couvert d’un prétendu contrôle de l’auteur sur l’éditeur, offrent un décor prisé par certains de ces derniers aux livres qu’ils publient.
5.
Le conférencier se met ici un peu en scène, du moins en négatif. Il évoque et étudie, de manière partiale et partielle (heureusement !), certains des créateurs de livres du 20e siècle qui furent un peu ses modèles et les créateurs contemporains qu’il a pu côtoyer. Avec quelques exemples choisis de ces productions éditoriales, il parle du rapport entre le contenant et le contenu, un peu de la technique, de la forme et de la structure des ouvrages.
6.
Ici le conférencier met réellement en scène sa façon de voir et de concevoir le livre. Sans tout révéler de ce qui l’a conduit à créer ses livres (un peu à la manière de Raymond Roussel dont il reprend, pour sa conférence, un titre en le détournant un peu). Il évoque les idées directrices qui se sont cachées dans la réalisation de certains de ses livres les plus originaux. Un parcours dans le temps sur quatre décennies.
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Si vous êtes intéressé(e) par une ou plusieurs de ces conférences, veuillez nous le faire savoir en nous prévenant par simple courriel à l'adresse du conférencier : cls[at]fornax[point]fr, ou à celle de l'atelier de reliure qui l'accueille : mariecerise[at]free[point]fr, en nous précisant vos nom et prénom (les adresses mail sont parfois sibyllines), et les numéros des conférences qui vous intéressent. Merci...
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, F51230 Bannes – France