Page en cours de chargement
Alexandre de Tours
& Charles d'Écoman
156 pages,
format 15,2 x 22,8 cm.
Impression numérique.
Collectif
352 pages,
format 15,2 x 22,8 cm.
Impression numérique.
CLS
l'amer
16 pages,
format 10,6 x 12,6 cm.
100 exemplaires.
(cliquer sur les images
pour en savoir plus)
Auteurs
Chronologique
Des barbares...
Fourneau
Fornax
Casses
Divertissements
Fin-de-Siècle
Fourneau et Fornax
Impressions
Typographie
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
6713972 visiteurs
24 visiteurs en ligne
si pas de nouveau sur ce site
Il ne se passe plus grand chose sur le site de Fornax s'entend-on répéter à l'envi. Dire qu'il fut un temps où les billets pleuvaient à la vitesse de un par jour, ou peu s'en faut (ici s'égrènent les notes en accords mineurs et nostalgiques de la ritournelle du « Ah ! ce qu'il était chouette le bon vieux temps »...) Bon. Soit. Peut-être...
Mais il y a de nombreuses autres choses à faire dans la vie que de s'occuper de Fornax. Lui créer un petit frère, par exemple. Ce n'est pas une bonne idée ? Si ?... De toute façon, il est trop tard pour atermoyer. C'est fait. Il s'appelle www.cls-typo.fr, le petit frère. Voilà. On a le droit de s'y rendre pour savoir ce qu'il raconte...
Voilà quelques mois que rien de neuf n'avait été publié sur ce site. Désintérêt ? Que nenni ! Envahissure de la vie, un peu ; écriture d'un livre historico-technique avec Jacques André, beaucoup ; déménagement de l'atelier parisien pour un hébergement provisoire suivi de d'aménagement du nouveau lieu et de restauration du matériel endommagé par trois ans d'inactivité forcée et d'humidité envahissante, passionnément !
Le livre historico-technique avec Jacques André, on y reviendra quand on aura plus de temps. En attendant, on vous offre un complément d'icelui sous la forme de notre traditionnelle carte de vœux. La trente-cinquième, déjà... allez, promis, on va faire une fête à tout casser, et on vous invitera tous pour la sortie de la centième !
Cette année, on n'est pas en avance, c'est vrai. Mais on ne vous a pas concocté une bricole. On a fait dans l'histoire technique avec un « I » majuscule. Et on a résolu un problème sur lequel quelques aînés, et pas des moindres, s'étaient cassé les dents. Bonne lecture, donc (comme d'habitude, il suffit de cliquer sur la couverture pour accéder au livre).
De notre Préfet maritime préféré : Signé Fornax, l'article !
La bibliothèque de l'école Estienne (qui n'est pas une simple bibliothèque d'école mais bien une bibliothèque de la ville de Paris, ouverte à tous, et riche d'un fonds typographique hors du commun) vient de fermer ses portes vendredi 31 mai 2013 avec un mois d'avance par rapport aux années précédentes. Quand elle réouvrira, à la rentrée scolaire prochaine, ce ne sera plus Anouk Seng qui vous y accueillera mais une personne nouvellement nommée à son poste de bibliothécaire.
Il aura fallu vingt ans, presque jour pour jour, à Anouk Seng pour établir le catalogue complet de ce fonds, à peine ébauché à son arrivée. Utilisable en interne, ce catalogue informatisé est difficilement transposable afin d'offrir un accès Internet pour la bonne raison qu'il a été saisi sous DOS à l'aide d'un gestionnaire de bases de données propriétaire dont le développeur est une société disparue. Anouk a pu constater, hélas, qu'entre le catalogue typographié (par les élèves) de 1891 dont on n'a que les placards (a-t-il été imprimé?) et son propre catalogue quelques disparitions pouvaient être constatées : les deux volumes du manuel de typographie de Fournier le Jeune, par exemple, ainsi que la totalité des manuscrits et revues professionnelles de la collection d'Alkan aîné, offerte à l'école par ses héritiers. J'ai pu personnellement constater la disparition du Mirivis des naturgies, grand ouvrage de bibliophilie entièrement en lithographie, constitué de poèmes d'André Martel et d'illustrations de Jean Dubuffet, que j'avais vu en 1972 pour les premières portes ouvertes de l'école. Mais il reste, qu'on se rassure, encore bon nombre de trésors dans cette bibliothèque : quelques incunables, une belle collection d'impression des Estienne du XVIe siècle (nom de l'école oblige) et une quantité ébouriffante de manuels de typographie (et autres manuels techniques) et de spécimens de caractères. Je me souviens y avoir vu l'été dernier, grâce à Anouk, une impressionnante impression de Christophe Plantin, un ouvrage complet resté en feuilles d'impression non pliées. Je ne pensais pas cela trouvable.
La bibliothèque d'Estienne ne contient toutefois pas que des livres ; elle dispose de quelques objets rarissimes, reliquat (et reliques) d'un projet de musée de l'imprimerie au sein de l'école imaginé dans ses toutes premières années (les dernières du XIXe siècle). Voici l'un de ces objets, une pure et émouvante merveille : un moule à arçon fabriqué par Guillaume II Le Bé en 1604. Je puis me tromper, mais à ma connaissance, c'est le plus vieux moule à arçon au monde qu'on ait encore conservé. J'ai eu le droit de le toucher et de le photographier sous toutes les coutures (16 photos, ici). Les voici :
Le nom de Guillaume II Le Bé soit béni, en plus d'être le successeur de son père, Guillaume Ier (élève et gendre de Claude Garamont), il fut également dans son Mémoire sur l'imprimerie, le biographe du dit Garamont.
Bien sûr qu'un éditeur est un être fondamentalement sérieux, pointilleux, à la limite de l'horripilant. Aussi, pour se reposer les yeux scrutateurs et attentifs, l'attention exacerbée et les nerfs au carbure de tungstène, et pour reposer son entourage par la même occasion et dans le même mouvement souple du poignet, il lui arrive parfois d'ôter sa casquette de la tête et de la ranger au fond du tiroir supérieur droit de son bureau éditorial.
Il lui arrive alors parfois (bis repetita volontaire), machinalement, sans y prêter attention et à l'insu de sa main droite, que sa main gauche, dans le tiroir supérieur gauche du même bureau, se saisisse d'une autre casquette, d'auteur cette fois-ci, pour encaper à nouveau sa tête nue qui cesse ainsi et illico de l'être.
C'est ce que l'on peut penser qu'il est arrivé à Pierre Laurendeau – sage responsable des éditions Deleatur qui s'ensommeillèrent voici quelques années pour ne laisser vibrionner qu'une seule de ses collections (mais laquelle, palsambleu !)
L'ouvrage narre avec force détails pertinents et une érudition sans faille, cinq (voire sept) enquêtes de l'inspecteur Fornax dans les milieux du livre et de l'imprimerie. Pour allécher le chaland, citons la prière d'insérer :
Pourquoi a-t-on siphonné les trois cents litres d’encre prévus pour l’impression du futur Goncourt ?
Qui a tué Claudius Garamond, le célèbre fondeur de caractères, et qu’en est-il des « arabes du Roi » disparus ?
Quelle idée d’organiser des concerts sur des parois ou des sommets inaccessibles, surtout quand les interprètes meurent les uns après les autres !
Qui sont les Aleximores, ces mystérieux repriseurs de la trame temporelle ?
Et pourquoi Fornax se mettrait-il à trucider des libraires en série, en signant ses crimes avec le sang de ses victimes ?
Euh, qu'il me soit permis d'ajouter que ce remarquable ouvrage est doté d'une préface et d'une postface (oui, les deux), signées par votre serviteur et qu'en cliquant sur la couverture ci-dessus, on parvient à la page du site de
Tératologie livresque
Typo rurale
Typo des rues
Typo des bois
Proverbes
Pratique éditoriale
Pratique typographique
Post-concours
Nouvelles internes
Nouvelles externes
Mes maîtres
Lieux de convivialité
La photo du jour...
Contes et nouvelles
Concours
Bibliophilie
Art
Amis
Alphabet
![]() |
Mai 2022 | ![]() |
||||
L | M | M | J | V | S | D |
01 | ||||||
02 | 03 | 04 | 05 | 06 | 07 | 08 |
09 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 |
16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 |
23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 |
30 | 31 |
Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – 37 bis, rue de Montreuil 75011 Paris – France