Ma fausse rousse d'hier et son photographe se sont consumés de honte pour avoir commis des actes aussi répréhensibles (marcher sur des livres pour l'une et prendre cet acte en photo pour l'autre). Oui, ils se sont volatilisés, sublimés dans un air ambiant qui n'en pouvait mais, mais qui finit par accepter de les disperser aux quatre coins de l'atmosphère1. Libérées du poids des humains qui les écrasaient, leurs chaussures – non volatilisables mais volatiles – se sont élevées dans les airs. Elles se seraient placées en orbite autour de notre globe si un providentiel fil de téléphone fixe ne les avait arrêtées dans leur course. Depuis, elles tentent mais vainement de joindre un correspondant qui les délivrerait. La ligne est toujours occupée...
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1. La question se pose : l'atmosphère a-t-elle des coins ? En a-t-elle seulement un ?
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