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Fourneau and Fornax
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et intemporel
des noms de rues insolites
(voire stupides)
Le concours des noms de rues est clos et se tranforme en post-concours pour laisser le loisir à tout un chacun de continuer à nous envoyer ses trouvailles. Envoi par courriel à l'adresse du webmestre du site [lien dans l'encadré Fornax - Infos] en accompagnant la photo d'un petit commentaire précisant au moins le nom de la ville (ou du village), le département (France) ou le pays (étranger) et le nom de l'expéditeur afin qu'il soit nommément crédité... Merci d'avance.
dans l'ordre d'arrivée des photos.
CC commente : Derrière la belle petite église romane. Ce qui me trouble et m'inquiète, c'est le portail solidement cadenassé : saint Pierre s'est-il absenté faute de clients ?
CC commente : On lit, dans le Journal de Jules Renard, à la date du 2 juillet 1907 :
« Tannay, vieille ville de vignerons. Des caves magnifiques et mystérieuses, de vieilles maisons avec des fenêtres en ogive, et une rue qui ouvre sur un horizon de toute beauté. Des rues bien lavées par les pluies qui dégringolent. Ils récoltent leur vin et le boivent eux-mêmes. Quinze feuillettes par an ne font pas peur à un honnête père de famille. »
On ne sait si les habitants du village boivent toujours autant, mais les Caves Tannaysiennes proposent quelques bouteilles sympathiques (pinot noir, melon de Bourgogne, chardonnay) et le propriétaire peut vous entretenir des poètes lyonnais (j'entends de la Renaissance), ce qui ne gâte rien.
JA ajoute : Je ne sais pas d'ailleurs si les noms de pont sont admis comme noms de rues... En tout cas, celui-ci montre qu'en Italie, ou en tout cas à Rome, on donne des noms de fontes aux ponts en pierre.
CS commente : Aucune des personnes interrogées dans le village n'a su expliquer à l'auteur des photos le pourquoi de cette rue infernale.
JA commente : C'est ty (en breton : maison) pas beau ce « ruette » que mes dicos disent inusités depuis Victor Hugo !
PL commente : Guillestre, chef-lieu de canton des Hautes-Alpes (44 habitants au kilomètre-carré, altitude 867 mètres), à l'entrée du Queyras, sur les bords du Guil impétueux.
JA commente : Sans accent à MARCHÉ on pourrait croire à quelque manif... (bordelaise).
JA commente : J'espère que tu n'as pas pour nouvelle adresse l'une de ces deux « rues » jointes.
JA commente : ... et encore moins celle-ci.
ML commente : Le Littré ne dit rien de ces mystérieux « ignons », ainsi nommés par plusieurs panneaux.
Comme la route adjacente est dite « route des plantations », qui sont des pinèdes, peut-être s'agit-il de « pignons », victimes d'un malencontreux lapsus cadastral ? Pure hypothèse !
Dans ma jeune enfance la route, où je passais souvent avec mes frères et sœurs, n'était, sur le terrain, agrémentée d'aucun nom.
C'est qu'on ne voulait pas nous dire combien nous étions mignons !
ML commente : Le typographe qui habitait l'impasse venait de déménager.
CLS commente : Le rapprochement est effectivement d'un intérêt certain.
JA commente : 2 prises dans le Marais pour ton album (à moins que tu ne fasses un jeu des 7 erreurs).
CLS ajoute : En effet, Jacques André met l'accent sur un point capital.
CS commente : Certes, une célèbre pucelle ayant eu affaire avec la religion (avec Dieu plutôt qu'avec l'Ordre de François d'Assise) est née non loin de là, en Lorraine, à Domrémy. Le glissement des unes aux autres n'en reste pas moins étrange et amusant.
CS commente : Qu'on se rassure, il existe aussi une rue des Soubirous-hauts (en bordure de la cathédrale), endroit propice, il est vrai, aux apparitions de la Vierge. On notera, dans l'ancienne appellation, l'emploi du « J » comme « I », qui prouve que l'inscription date d'une époque (XVIIIe siècle) où les deux graphies représentaient encore la même lettre.
CS commente : Un côté du chemin est bordé de maisons, l'autre par un bois. Au couchant, à bonne période, la vision est irréelle.
CS commente : Il y a partout des petits plaisantins...
PB commente : J'espère que vous en ferez bon usage.
CLS répond : On a essayé qu'il en soit ainsi.
CS commente : Pas de trottoir pour cette rue pleine de charmes mais des vignes, des WC et des toitures arrachées. Jusqu'où va se nicher le charme, hein ?...
CLS commente : De la part de Catherine Chauvel, notre correspondante spécialiste des rus, rues et ruelles de Sézanne...
CS commente : En avoir au singulier, c'est déjà pas mal... mais au pluriel !
CLS commente : Cet envoi photographique de l'ami Michel Lasserre (dont nous célébrons de mille mercis la mansuétude) ouvre en nous un petit espace de réflexion et (peut-être) devant nous un grand espace de découverte. Il s'agit, on l'aura deviné, de circonscrire, d'étudier, voire d'augmenter le recensement de la minuscule famille des déténymes. Quoi ! vous ne savez pas ce qu'est la famille des déténymes ? C'est, bien sûr, la famille constituée de duos de patronymes dont l'orthographe ne varie entre l'un et l'autre membre du duo que par la consonne finale: « d » pour l'un, « t » pour l'autre.
Cette famille compte – tout un chacun sait cela depuis l'âge de sept ans révolus (âge de raison) jusqu'à, au moins, celui de soixante-dix-sept (âge d'alzheimerisation) – les très célèbres, melonesques, moustachus et tintiniens Dupond-Dupont. Moins connus, sauf des typographes et typographistes, les Garamond-Garamont. Claude Garamond, graveur du XVIe siècle, créa un caractère: le Garamond. On le copia et l'imita dans les siècles qui suivirent avec des Garamont.
Récemment entrés dans la famille, la photo qui adorne ce billet en fait foi, les Mansard-Mansart. La police était le lien de famille tout naturel entre les Dupond-Dupont et les Garamond-Garamont. Mais quel peut bien être le lien entre les deux premiers duos et les Mansard-Mansart ? François Mansart qui n'était pas typograveur et encore moins policier, qui n'inventa pas non plus la mansarde, en tant qu'architecte de grande renommée devait être policé et fin lettré... peut-être est-ce suffisant pour tisser un début de lien ? Oui ? peut-être...
Quant à la famille des détényme, il serait souhaitable qu'elle ne se cantonne pas à ces trois duos-ci, histoire de faire parler d'elle encore un peu dans un avenir point trop éloigné...
CS commente : Le temps est bleu comme la Terre, et changeant. De quoi simplifier la vie aux fabricants de robes pour princesses qui se grattent la tête dans Peau d'Âne.
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George Auriol
sur l'ultime création
de M. Pullmann
20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
... for those who are too lazy to seek.
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