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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Il n’est pas rare, dans les rues, et même pas rare du tout, de trouver des affiches. Des affiches qui ont le droit de s’exhiber impudiquement devant l’œil d’un passant qui passe, blasé, habitué, indifférent le plus souvent. Elles ont le droit parce qu’elles payent pour être vues, persuadées qu’elles sont de leur utilité première, du bien fondé de leur présence et du bien-être qu’elles causent à l’économie. Persuadées aussi qu’elles ne s’adressent qu’à un public de voyeurs, heureux, bavant d’aise à l’idée de leur effeuillage, comme au strip-tease. Laissons les, ces pharisiennes qui aiment se mettre au devant de la scène, pour nous intéresser à leurs cousines, un peu border line comme on dit en bon français, qui aiment à traverser en dehors des clous, qui se montrent partout, surtout dans les endroits qui ne sont pas prévus pour les accueillir. Je veux parler, vous l’aurez compris si vous citadinez dans une agglomération qui agglomère beaucoup, des affiches sauvages. Plus petites que les vendues, elles n’hésitent pas à gueuler leur message à portée du regard, comme ça vite fait vite lu, le plus souvent dupliquée, bégayant leur message afin que nul ne passe a côté sans en être imprégné.
Bien sûr, comme elles ne payent pas l’octroi, elles sont rapidement repérées et traduites en justice. la sentence : la mort par arrachage, décollage, grattage...
Parfois, sous le cadavre privé de sens se découvre autre chose. Du vivant, de la joie, de la pétillance, comme ici cette espiègle jeune fille aux ronds tétins, à la bouche mutine et au regard égrillard qui s’affiche sans complexe.

Il n’est pas rare, dans les rues, et même pas rare du tout, de trouver des affiches. Des affiches qui ont le droit de s’exhiber impudiquement devant l’œil d’un passant qui passe, blasé, habitué, indifférent le plus souvent. Elles ont le droit parce qu’elles payent pour être vues, persuadées qu’elles sont de leur utilité première, du bien fondé de leur présence et du bien-être qu’elles causent à l’économie. Persuadées aussi qu’elles ne s’adressent qu’à un public de voyeurs, heureux, bavant d’aise à l’idée de leur effeuillage, comme au strip-tease. Laissons les, ces pharisiennes qui aiment se mettre au devant de la scène, pour nous intéresser à leurs cousines, un peu border line comme on dit en bon français, qui aiment à traverser en dehors des clous, qui se montrent partout, surtout dans les endroits qui ne sont pas prévus pour les accueillir. Je veux parler, vous l’aurez compris si vous citadinez dans une agglomération qui agglomère beaucoup, des affiches sauvages. Plus petites que les vendues, elles n’hésitent pas à gueuler leur message à portée du regard, comme ça vite fait vite lu, le plus souvent dupliquée, bégayant leur message afin que nul ne passe a côté sans en être imprégné.
Bien sûr, comme elles ne payent pas l’octroi, elles sont rapidement repérées et traduites en justice. la sentence : la mort par arrachage, décollage, grattage...
Parfois, sous le cadavre privé de sens se découvre autre chose. Du vivant, de la joie, de la pétillance, comme ici cette espiègle jeune fille aux ronds tétins, à la bouche mutine et au regard égrillard qui s’affiche sans complexe.

Lire un livre de 80 à 100 pages en moins de 5 scondes, est-ce possible ? Bien sûr que oui !… quand il s’agit d’un folioscope, plus connu sous le nom de flip-book parce qu’on l’a dit et répété ici jusqu’à la nausée, c’est tellement plus chouette et plus chic pour un bipède français de s’exprimer en utilisant des termes anglais.
Pour mon unique lecteur qui ne sait rien de rien, je rappelle qu’un tel ouvrage est constitué d’une succession d’images (dessins ou photographies) à raison d’une par page qui varient légèrement de l’une à l’autre. En feuilletant du pouce rapidement l’ouvrage ainsi constitué, on crée l’illusion du mouvement. C’est sur ce principe fondé sur l’imperfection de l’œil humain qu’a été imaginé le cinématographe continué, technologiquement parlant, par la vidéo.
Voici quelques folioscopes édités en 1967 par la cinémathèque canadienne. Rappelons qu’au cours des années 1960 l’Office national du film canadien hébergea de grands créateurs de films d’animation, dont le plus connu est Norman McLaren qui expérimenta l’animation dans des directions novatrices : dessin et grattage direct sur la pellicule de l’image et du son, par exemple.

La collection complète des folioscopes de la Cinémathèque canadienne est constituée de 12 volumes :
Baccanal par Shamus Culhane
Le dompteur par Vladimir Lehky
The Room par Yoji Kuri
Félix par Otto Messmer
Gaminerie par Émile Cohl
Indidélité par Zdenek Miler
Man and his World par Kaj Pindal
Metamor-Flip par Peter Foldès
Nudnik par Gene Deitch
Le papillon par Jan Lenica
Première cigarette par Émile Cohl
Lire un livre de 80 à 100 pages en moins de 5 scondes, est-ce possible ? Bien sûr que oui !… quand il s’agit d’un folioscope, plus connu sous le nom de flip-book parce qu’on l’a dit et répété ici jusqu’à la nausée, c’est tellement plus chouette et plus chic pour un bipède français de s’exprimer en utilisant des termes anglais.
Pour mon unique lecteur qui ne sait rien de rien, je rappelle qu’un tel ouvrage est constitué d’une succession d’images (dessins ou photographies) à raison d’une par page qui varient légèrement de l’une à l’autre. En feuilletant du pouce rapidement l’ouvrage ainsi constitué, on crée l’illusion du mouvement. C’est sur ce principe fondé sur l’imperfection de l’œil humain qu’a été imaginé le cinématographe continué, technologiquement parlant, par la vidéo.
Voici quelques folioscopes édités en 1967 par la cinémathèque canadienne. Rappelons qu’au cours des années 1960 l’Office national du film canadien hébergea de grands créateurs de films d’animation, dont le plus connu est Norman McLaren qui expérimenta l’animation dans des directions novatrices : dessin et grattage direct sur la pellicule de l’image et du son, par exemple.

La collection complète des folioscopes de la Cinémathèque canadienne est constituée de 12 volumes :
Baccanal par Shamus Culhane
Le dompteur par Vladimir Lehky
The Room par Yoji Kuri
Félix par Otto Messmer
Gaminerie par Émile Cohl
Indidélité par Zdenek Miler
Man and his World par Kaj Pindal
Metamor-Flip par Peter Foldès
Nudnik par Gene Deitch
Le papillon par Jan Lenica
Première cigarette par Émile Cohl
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, F51230 Bannes – France