Page loading
        
         
      
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
 
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
 
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
 
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
(videos)

 Authors
 Authors

 Chronological
 Chronological

 Des barbares...
 Des barbares...
... for those who are too lazy to seek.

 Biblioteratology
 Biblioteratology

 Entertainments
 Entertainments

 Fin-de-Siècle
 Fin-de-Siècle

 Fourneau and Fornax
 Fourneau and Fornax

 Printings
 Printings

 Typography
 Typography
11727372 visitors
321 visitors online
Several wordsmiths [3] - by cls
Le hasard... le hasard... finalement, il n’est pas si hasardeux que ça, le hasard. On dirait qu’il n’est qu’un mot supplémentaire et un peu flou pour décrire le déroulement logique, structuré et pour tout dire mathématique de la vie. Du moins pour les bipèdes qui ne font pas trop gaffe aux détails, car ceux qui sont paranos grave et qui prêtent une attention de malade à chaque détail qui leur passe devant les yeux, ou qui pénètre au creux de l’oreille, ou qui remonte par les trous des naseaux, ou qui s’insinuent autour de la langue, ou qui leur tombe sous la main, même le plus infime détail qu’on aurait tendance à vouloir traiter de détaillounet, même le plus insignifiant qu’on aurait tendance à insignifier du haut de notre superbe et qu’on aurait tendance à dépriser avec une moue caustique et un geste vague de la main droite... oui, les paranos grave le savent qu’il n’y a aucun détail à négliger, parce qu’il n’y a pas de hasard.
Donc, une brocante dominicale. Une autre. On ne va pas revenir là-dessus, on en a déjà copieusement parlé. Même deux brocantes, mais dans la deuxième, peau de balle, rien trouvé, alors que dans la première, petite, minable, à la limite du misérabilisme, collection hétéroclite d’objets qui, pour n’être pas totalement sans intérêt, étaient sans objet pour moi ; des objets sans objet, un curieux paradoxe de la puce occidentale contemporaine. Dans un cageot au sol, isolé, solitaire, sans doute malheureux, abandonné de guingois parmi d’autres objets volontairement ou involontairement hétéroclités (qui sait ?), un livre. Récent. Couverture sable à listel d’argent et titre d’or, reconnaissable entre toutes, même depuis la lune avec, toutefois, un télescope adapté, couverture de la Série Noire, les polars de chez Gaston initialement menés à la baguette et triés sur le volet par un Duhamel qui n’avait rien à voir avec celui du Mercure et de l’abbaye de Créteil.
Un euro, on prend, et on ne se rend pas tout de suite compte que l’absence de hasard était là, bien présente, tapie dans un coin à nous surveiller pour guider nos yeux et notre choix. Il n’y avait qu’un être sur Terre, peut-être même dans la galaxie, ou dans l’univers tout entier, qui devait s’intéresser à cet ouvrage en ce moment bien précis de l’histoire cosmique et de son histoire personnelle. Moi.
C’est fort de café, non ? ou de rhum, ou de whisky, ou de vodka, ou de tequila... on choisit l’excitant qu’on veut.
Une Série Noire. Bof. Courant. Sans intérêt. On passe. De quoi qu’il nous cause là ? Tout ça pour ça ? Pffff... allez on se tire... Non. STOP. On se tire pas. On attend la suite, les cliqueurs fous, les dingues du saut de page, les ravagés de l’info-minute. Pas n’importe laquelle, de Série Noire. Une pas vendue, une commémorative, une qui crée des liens étroits avec quelques billets passés ici, très récents, ou beaucoup plus anciens.
Allez, on pratique le bondage, on vous donne les liens, pour pas que vous restiez comme des couillons à pas comprendre ce qu’il dit, le vieux qui s’évertue à vous culturer avec ses billets si tant pleins de sagesse qu’on dirait des bons points distribués dans les primaires d’avant 68. À votre bon clic, m’sieurs-dames, pour la compréhension du présent... et du futur :
Maintenant qu’on a lié le présent avec le passé, voilà la bête :

Comme on le constate, c’est un livre à double entrée, c’est à dire qu’il n’a pas un devant et un derrière mais deux devants et pas de derrière (non, on ne fait pas de mauvaise plaisanterie au sujet de l’absence de derrière). Et comme on va le découvrir, on l’a deviné à l’examen du texte de la couverture, c’est aussi un livre multi-auteurs. Il a été imaginé pour fêter les 50 ans de la Série Noire, et il contient deux romans. Un pour chaque entrée. Chaque roman est composé de 19 chapitres, chacun écrit par un auteur différent de la Série Noire ou de la Noire de chez les fils de Gaston. Ça fait 38 auteurs en tout, mazette, c’est pas rien dans un seul bouquin.
Le technicien chiant du livre pourra faire remarquer que le volume possède une double numérotation des pages (évident) et que chaque numérotation commence à la première page de chacun des deux romans, comme ça se faisait dans l’ancien temps que les livres étaient imprimés avec des bouts de plomb. Donc, que pour savoir le nombre de pages total du bouquin, va falloir calculer : le nombre de pages de chaque romans plus les pages pas numérotées de chaque côté... pffff... une fois de plus. Petite précision, pas besoin de calculer, là, la date de publication du titre est 1995 puisque c’est un jubilé semi-séculaire d’une naissance en 1945, même que c’est écrit en tous chiffres sur la couverture, et même deux fois. Et pour ceux qu’auraient pas compris le titre du bouquin parce qu’ils ont l’esprit lent, les Noces d’or, c’est la fête pour les cinquante ans de mariage de bipèdes qui se sont trouvés et jamais quittés. Ici, à 38, c’est plus un mariage, c’est plutôt une orgie ou une partouze.
Les deux romans, maintenant, et on en aura fini avec tout ce bazar pas très net et pas trop pour les enfants de chœur (bien qu’on en parle, des enfants de chœur, dans l’un des deux romans, devinez lequel d’après le titre).
Le premier roman, Mise à feu est écrit successivement par : Jean-Patrick Manchette, Jacques Mondoloni, Pascale Fonteneau, Marc Vilard, Michèle Courbou, Maurice G. Dantec, Konop, Alain Demouzon, Gérard Lecas, Alexandre Dumal, Olivier Thiébaut, Philippe Isard, Jeau-Hugues Oppel, Hervé Le Corre, M. A. Pellerin, Éva David, José-Louis Bocquet, Jean-Pierre Bastid et Thierry Jonquet.
Et le second roman, Dies Irae, par : Patrick Raynal (qui signe la même préface pour les deux romans), Alain Dubrieu, Alix de Saint-André, Serge Quadruppani, Hervé Prudon, Frank Pavloff, Jean-Claude Izzo, Alain Puiseux, Éliane K. Arav, Jacques Humbert, Lucio Mad, Frédéric Castaing, Pierre Léon, Nadine Monfils, Alain Gagnol, Alexandre Valletti, Laurent Fétis, Daniel Picouly, et Jean-Bernard Pouy.
On ne va pas résumer les romans ici, vous n’avez qu’à vous trouver le bouquin, après tout, si vous êtes amateurs de polar noir... On en a fini avec ce titre, mais pas encore avec les romans multi-auteurs. Patience, la suite va venir... un jour.
         
         Undergrowth typography
 Undergrowth typography
      
         
         Typographical practice
 Typographical practice
      
         
         Typo des rues
 Typo des rues
      
         
         The picture of the day...
 The picture of the day...
      
         
         Tales ans short stories
 Tales ans short stories
      
         
         Streets typography
 Streets typography
      
         
         Rural typo
 Rural typo
      
         
         Proverbs
 Proverbs
      
         
         Printings
 Printings
      
         
         Printing
 Printing
      
         
         Post-competition
 Post-competition
      
         
         Places of conviviality
 Places of conviviality
      
         
         My masters
 My masters
      
         
         Internal news
 Internal news
      
         
         Friends
 Friends
      
         
         Fourneau-Fornax
 Fourneau-Fornax
      
         
         External news
 External news
      
         
         Editorial practice
 Editorial practice
      
         
         Competition
 Competition
      
         
         Bookish teratology
 Bookish teratology
      
         
         Book
 Book
      
         
         Book-collecting
 Book-collecting
      
         
         Bibliophilie
 Bibliophilie
      
 Several wordsmiths [3]
 Several wordsmiths [3]
         
         Art
 Art
      
         
         Alphabet
 Alphabet
      
Fornax éditeur  18, route de Coizard, F51230 Bannes – France