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Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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Chronologique
Des barbares...
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Belles phrases [35] - par cls
Les Parisiens et fiers de l’être (pourtant, il n’y a pas de quoi) reconnaîtront la place de la Nation, surtout s’ils pratiquent le sport pédestre « Bastille-Nation » et retour en scandant des chansons.
L’inscription bleue du muret, disparue depuis la prise de vue, ne laisse pas d’être intrigante. En quoi peut-on se sentir poursuivi par la Lune ? Elle ne poursuit qu’une chose, sa circumnavigation autour de notre brave planète à laquelle nous faisons subir les pires avanies, mais passons. Admettons toutefois que la phrase bleue a raison (c’est difficile, mais on fait des efforts surbipédiques pour y arriver) ; admettons d’être poursuivis et poursuivons le raisonnement. Nous sommes poursuivis par la Lune, qui est un astre mort et inhabité, et qui n’a d’autre danger que son absence d’atmosphère. « Absence d’atmosphère », c’est ça ! La Lune nous poursuit pour nous piquer notre atmosphère qui pourtant a une drôle de gueule depuis qu’Arletty nous l’a révélé pressentant le réchauffement climatique. Si c’est ça qu’elle a dans la tête, la Lune, c’est pas bien. Elle veut peut-être nous piquer notre atmosphère pour qu’on lui fiche la paix (sans atmosphère, on sera tous mourus) parce qu’elle a pas envie qu’on lui marche sur l’épiderme et qu’on lui pique sa substance non-vitale pour en faire des choses inutiles comme des ordurateurs et des téléphoniseurs. Ça se comprend, ça se comprend. Et qu’est-ce qu’on fait, nous, les bipèdes terrestres poursuivis par la Lune ? On cavale vers le Soleil. Ça serait pas un peu stupide de notre part, ça, par exemple ? Plus on se rapproche du Soleil, plus on cuit...
Résumons. La Lune nous poursuit et nous courrons. Oui, nous courrons, avec deux r. Comme dans une chasse à courre. D’un seul coup, tout s’éclaire (puisque nous allons vers le Soleil). La Lune nous poursuit dans une chasse à courre dont nous sommes le gibier pour nous piquer notre atmosphère et elle nous pousse vers le Soleil, comme ça elle n’aura pas besoin de nous tuer puis de nous cuire pour nous bouffer puisque c’est le Soleil qui va s’en charger, de nous cuire. C’est lumineux comme le Soleil quand il n’est pas caché par des nuages.
Il y a toutefois un ennui, dans cette histoire. La Lune, elle ne veut s’en prendre qu’à nous, les bipèdes. C’est normal. Il n’y a que nous pour l’embêter à lui marcher dessus et à vouloir lui piquer des trucs. Mais en se défendant et en voulant nous piquer notre atmosphère en retour, elle pique l’atmosphère des autres espèces. Les autres espèces qui ne lui ont rien fait. Et qui vont être mourues aussi parce qu’elles partagent la même atmosphère (de plus en plus pourrie) que nous. Là, je suis persuadé que la Lune, elle veut pas ça. Elle veut pas que les autres espèces soient mourues. Elle n’a pas besoin de réfléchir trop longtemps pour se dire que sa première idée de nous poursuivre pour qu’on aille griller au Soleil, c’est pas une bonne idée. Pas pour nous, qui méritons d’être mourus, mais pour les autres espèces. Alors la Lune, qui est une bonne fille, et qui a de la jugeote, ne va pas nous piquer notre atmosphère. Elle se dit que nous sommes suffisamment stupides pour nous pourrir (avec deux r) nous même notre atmosphère et en mourir (avec un r). Une histoire qui ne manque pas d’r. Alors, elle continue à tourner autour de la Terre (avec deux r), avec un petit air dégagé.
Et la phrase bleue, qu’est-ce qu’on en fait ? Elle raconte rien que des menteries, alors, on l’efface.
Quelqu’un que j’ai pas entendu venir me tape sur l’épaule, par derrière.
— Eh, Duglandu ! T’as pas compris que la phrase bleue, c’était de la poésie ?
— De la poésie ? Alors, elle parle pas de la vraie Lune et du vrai Soleil ?
— C’est de la poésie !
— Bon. Si c’est de la poésie, il n’y a plus rien à dire... de la poésie... [soupir]
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au château de Frétay
Catherine Chauvel, relieure et Meilleur Ouvrier de France et Christian Laucou seront présents les 13 et 14 septembre 2025, au château de Frétay, à Savigny-sur-Braye dans le Loir-et-Cher si cher au chanteur Michel Delpech et à Christian Laucou qui y a passé une partie de son enfance. Ils y feront quelques démonstrations de leurs savoirs faire respectifs et y proposeront également leurs productions. Pour Catherine Chauvel : sa papeterie de luxe et quelques-uns de ses bijoux cuir et papier ; elle y montrera aussi quelques reliures personnelles. Christian Laucou proposera, lui, ses réalisations pour Fornax éditeur. Il donnera, en outre, le dimanche 14 septembre à 13 heures, une conférence audiovisuelle sur la Typo des rues.
Les informations sur l’ensemble des festivités du salon sont disponibles sur le site internet du salon. On y accède en cliquant sur l’image de l’affiche ci-dessus.
Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France