Sentence to think about :   N'étant plus dans l'imprime jeunesse, il m'arrive d'être dans la déprime vieillesse.   Soulignac
The last one...

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

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Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

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26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

 __________

Pierre Pinelli
Molitor

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24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

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The gloss book

Marie-Rose de France
Dits

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36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

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A memory  -  by cls

La Bouquinerie de Fernand Lecerf
à Boissy-le-repos
souvenir d’un lieu magique

Aujourd’hui, c’est dimanche et pour moi, le dimanche, aux beaux jours, c’est brocante. Ah ! Brocante. Pourquoi donc ? Pour chiner, bien sûr, mais pas que, lorsqu’on a déjà sous la main, comme moi, tout ce que l’on souhaite avoir, que chercher de plus qui ne soit superflu ou pour tout le moins d’un intérêt très secondaire, ou même encore qui relève de l’inutile.

Quand on chine comme moi depuis plus de soixante ans, initié encore tout enfant par des chineuses familiales, et qu’on a tout ce que l’on souhaite et même du superflu, je viens de le dire, on chine éventuellement pour découvrir un objet que l’on a jamais vu auparavant, dont on ne sait rien, ni la nature, ni le fonctionnement ; on n’a aucune envie de l’acheter, mais on a celle de savoir à quoi il sert, ou de savoir à quoi il a servi, entre les mains de qui il est passé, et si l’on apprend cela de la part du vendeur (s’il est aimable), on repart de son stand tout content d’avoir engrangé, dans le petit coin de la cervelle qui sert à stocker les informations brocantiques, des informations nouvelles, des informations qui complètent celles qu’on a déjà acquises. Il est rare pour moi d’être confronté à un tel objet, j’en ai tant vu dans tant de brocantes, chez tant de brocanteurs, chez tant d’antiquaires... Voilà pourquoi après tant d’années et tant de brocantes, c’est encore un plaisir, à chaque fois renouvelé, de partir pour une nouvelle brocante, au cas où elle soit celle qui...

Il arrive aussi que l’on passe devant un bel objet, rare ou peu courant, en bon état, dont on apprécie la facture mais dont on n’a absolument pas besoin. Alors on l’évalue, et on discute avec le vendeur pour savoir s’il en connaît la valeur ou l’intérêt, et en partant du stand on leur souhaite — au vendeur et à son objet — de trouver l’acquéreur idéal, celui à qui cela fera un plaisir réel, authentique, celui pour qui l’achat sera une nécessité essentielle. Pour des raisons qui lui sont propres et qu’il gardera pour lui.

On part aussi pour une brocante, comme c’est aussi mon cas, pour établir un constat. Le constat de ce qu’une partie de la bipédité a acquis, ou hérité d’une manière ou d’une autre, et dont elle ne veut plus. Qu’elle n’a pas le courage de jeter, ou qu’elle pense, sentiment fondé ou non, pouvoir s’en débarrasser de manière lucrative. Étal de pauvres objets relégués, désavoués, déprisés mais pourtant symboles non pas individuellement mais collectivement de notre société trop productive d’inessentiel. Parfois, devant cette profusion d’inutilité matérielle, on a presque — presque seulement — envie de se retrouver dans la peau d’un sādhu, ces mendiants indiens qui ont tout rejeté, qui ne possèdent rien, et qui mendient leur nourriture dans le creux de leurs mains ou, éventuellement, dans le sommet d’un crâne humain qu’ils ont trouvé dans le Gange et qui leur sert de bol.

*
*   *

La brocante d’aujourd’hui m’a conduit dans le village de Boissy-le-Repos. À chaque fois que je passe par ce village, je ne peux pas m’empêcher de penser à un lieu qui n’existe plus, hélas, et qui pour moi était en endroit extraordinaire. La Bouquinerie de Fernand Lecerf. Retour dans le passé. Souvenir.

Ceux qui me connaissent un peu, de près, de loin, ou même par voie numérique peu importe, savent que le livre de manière générale ne m’est pas indifférent. Et aussi, bien sûr, les librairies d’ancien et les bouquineries. Le livre a toujours fait partie de mon existence, du plus loin que je me souvienne, même avant d’avoir appris à lire pour la première fois.
— Pour la première fois ?
— Oui. Au cours préparatoire, on apprend à déchiffrer une écriture, à la lire de plus en plus couramment. Ce n’est que beaucoup plus tard qu’on apprend à bien comprendre ce qu’on lit et parfois, selon l’expression consacrée, imagée mais un peu bête si on la prend au premier degré (niveau cours préparatoire), à « lire entre les lignes », à comprendre ce qui peut être implicite mais pas explicite dans un texte.

Dans les années 1980, j’étais pris d’une frénésie de faire et j’enchaînais, si je puis dire, la fabrication de mes petits livres les uns après les autres sans m’arrêter ou presque. Presque, car je m’étais créé un rite. Dès que j’avais terminé de coudre, ou d’assembler si j’avais décidé de ne pas coudre, le dernier exemplaire d’un tirage, j’alignais tous les petits livres sur ma table de travail et je les regardais comme ça, moi plus ou moins immobile, eux bien alignés, pendant dix minutes ou un quart d’heure en me disant intérieurement quelque chose du genre « Tu te rends compte, mon vieux, c’est toi qui a fait ça, tout seul, sans l’aide de personne... ». Après cette contemplation méditative et relativement narcissique, je me mettais au volant de ma voiture, une 4L bleue à l’époque, et je prenais la route pour aller découvrir un village de la région que je ne connaissais pas encore. Une vacance d’une demi-journée, voire d’une journée entière.

C’est ainsi que j’ai découvert le village de Boissy-le-Repos. Et, à ma grande surprise, que j’ai découvert la Bouquinerie de Fernand Lecerf. Je ne m’y attendais vraiment pas. « Quoi ? Une bouquinerie dans un aussi petit village où il ne passe presque jamais personne ? » C’était une gageure, une folie, une improbabilité.

À peine la porte franchie, je sus que j’étais dans un endroit unique. Dans un endroit magique. Un endroit dont la découverte devait se mériter. Aucune publicité autour de cette bouquinerie. Aucune publication à ma connaissance n’annonçait son existence. Seul le bouche à oreille devait fonctionner, et mes oreilles n’avaient rencontré aucune bouche qui savait. Le hasard seul m’avait fait découvrir le lieu. Merci, camarade Hasard, à charge de revanche !

Plus d’une fois, par la suite, je suis retourné à la Bouquinerie. Et j’ai discuté avec Fernand. C’est ainsi que j’ai appris de sa bouche qui savait (et pour cause) qu’il avait été libraire à Paris, puis libraire itinérant dans la Marne et alentours, de marché en marché puis, lassé de l’itinérance, qu’il avait ouvert sa Bouquinerie à Boissy où il habitait. Au fil des années, j’ai vu la Bouquinerie devenir bouquinerie-buvette, avec tables sur la mini-place devant la bouquinerie, puis bouquinerie-buvette-brocante. Avec toujours Fernand, sa gentillesse et son humour.

À quelques rares exceptions près je suis toujours venu seul à la Bouquinerie. La découverte de ce lieu qui me plaisait tant devait se mériter. Jean Le Mauve fut la première personne à qui j’ai fait découvrir le lieu, et je ne me suis pas trompé en l’y amenant, il fut enchanté. Puis ce fut le tour de Jean-Hugues Malineau. Puis celui d’Éric Dussert. Je n’ai pas le souvenir d’y avoir conduit qui que ce soit d’autre à l’exception de la dame qui partage aujourd’hui mon existence.

Le 26 février 2005, c’était un samedi, je vins à la Bouquinerie et j’ai pensé à faire quelques photos. J’en faisais tous les jours, cette année-là. Ce sont les seules photos-souvenir que je possède du lieu et de Fernand. Sept en tout, dont certaines sont mal prises, mais qu’importe, elles sont un témoignage de ce qui a été et qui n’est plus depuis que Fernand a rejoint le paradis des libraires.

BouquinerieFL-00.jpg

Fernand devant la Bouquinerie.

BouquinerieFL-01.jpg

Les rayonnages à la pierre philosophale et au livre dévoré.

BouquinerieFL-02.jpg

La même, au cas où la première aurait été ratée.
Le livre dévoré fait allusion à une campagne publicitaire des années 1950 en faveur de la lecture, avec Gérard Philippe.

DevorezLivres.jpg

Photo empruntée sur Pinterest.

BouquinerieFL-03.jpg

Vue plus générale avec miel et consommations sur la dernière étagère. Et les petits mots de Fernand un peu partout.

BouquinerieFL-04.jpg

Enfilade de rayonnages.

BouquinerieFL-05.jpg

Fernand, un livre à la main, dans sa librairie magique.

BouquinerieFL-06.jpg

Fernand et sa compagne à qui j’ai demandé l’autorisation aujourd’hui de faire ce billet souvenir.

Published on 10/08/2025 @ 18:55  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Hatching  -  by cls

Couleurs conventionnelles

Dans nom billet d’hier, j’ai parlé d’un caractère fantaisie en relief avec des ombres portées azurées. Pourquoi azurées ? L’azur est bleu et rien n’est bleu dans ce caractère. On n’y voit que du noir, du blanc à l’intérieur, et des hachures. Alors ? Explications :

Dans une impression en noir, et en noir seul, on ne peut pas faire figurer les couleurs comme nos yeux les perçoivent. On n’a que du noir à notre disposition. On est alors obligé de procéder à un subterfuge, une convention. On donne à certaines trames, à certaines hachures, une signification précise et invariable. Cette convention est employée en héraldique, la science des blasons, et elle a un peu déteint sur la typographie qui lui a piqué un fragment de sa convention et de ses termes.

Je suis allé farfouiller dans ma petite bibliothèque héraldique (une demi-douzaine de titres) et j’ai trouvé ce que je cherchais dans la Grammaire héraldique de H. Gourdon de Genouillac (Paris, Dentu, 1877, nouvelle édition), les hachures de convention pour les couleurs. Je les ai scannées, j'avais la flemme de les dessiner. Voilà comment ça se présente, un peu arrangé par mes soins, pour faire correspondre la couleur transcrite selon la convention et la couleur réelle.

Blason-ArgentH
Argent (rien)

Blason-ArgentH
Argent (blanc)

Blason-OrH
Or (pointillé)

Blason-OrC
Or (jaune)

Blason-AzurH
Azur (hachures horizontales)

Blason-AzurC
Azur (bleu)

Blason-GueulesH
Gueules (hachures verticales)

Blason-GueulesC
Gueules (rouge)

Blason-SinopleH
Sinople (hachures obliques gauche-droite)

Blason-SinopleC
Sinople (vert)

Blason-PourpreH
Pourpre (hachures obliques droite-gauche)

Blason-PourpreC
Pourpre (violet)

Blason-SableH
Sable (hachures croisées verticales et horizontales)

Blason-SableC
Sable (noir)

On s’aperçoit donc que les hachures conventionnelles pour le bleu (azur) sont horizontales. C’est pour cela que j’ai parlé dans mon billet d’hier « d’ombres portées azurées ». De même, les filets fantaisie constitués de hachures parallèles à leur longueur sont appelés filets azurés. En revanche les filets portant des hachures perpendiculaires à leur longueur ne sont pas appelés des filets « gueulés » mais des filets moletés.

On va s’arrêter là. On parlera peut-être plus tard des filets en général et des vignettes de décor. Un vaste sujet qui mérite bien un billet à part entière.

Published on 09/08/2025 @ 10:06  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Keepsake  -  by cls

Typographie romantique

Tous les bipèdes (mâles ou femelles) qui ont un tant soit peu fréquenté les endroits où l’on enseigne l’art de la mise en page ou l’art du livre, ou encore (peut-être) celui de la typographie le savent : il est maladroit, peu recommandé, voire verboten ou strictly forbidden d’utiliser plus de deux caractères différents dans une présentation typographique. Les typographes romantiques n’ont pas dû fréquenter les mêmes écoles, les mêmes lieux d’apprentissage, les mêmes ateliers car ils nous offrent ici un merveilleux contre-exemple à cet enseignement. Voyons les choses de plus près...

Keepsake-00.jpg

Ce Keepsake a été publié en 1832 par Louis Janet (1788-1841), éditeur romantique s’il en fut, et imprimé pour lui par Jules Didot (1794–1871), inventeur des « caractères romantiques » ; les deux faisaient donc bien la paire, romantiquement parlant.

« Mais qu’est-ce qu’un keepsake ? » va se demander le lecteur inculte, le seul parmi tous les lecteurs de ce site — cultivés à domphe et heureux de l’être — à ne pas savoir ce qu’est ce type de livres. Alors pour lui, on va le dire, et le répéter pour les autres qui peuvent joyeusement sauter le passage suivant.

Le keepsake est une pratique typiquement romantique et un emprunt aux Anglais. D’où son nom emprunté aussi à nos voisins d’outre-Manche. Comme quoi, on l’a déjà dit — et ici répété — les mots anglais de notre vocabulaire ne datent pas d’hier. Mais l’emprunt est correct puisque l’acception française est la même que l’acception anglaise et que, flemmards de Français que nous sommes, nous n’avons pas pris la peine d’inventer un mot de chez nous pour dissimuler l’emprunt. Un keepsake (on supprime l’italique puisqu’on sait maintenant que c’est un mot naturalisé français) est un livre-souvenir, un livre-cadeau, que l’on peut offrir aux bipèdes que l’on estime, voire que l’on aime (on est romantique). Il est parfaitement réalisé, techniquement parlant, et imprimé sur du beau papier. Notre exemplaire a des taches de rousseur. Et alors ? C’est très romantique, les taches de rousseur. Qu’on ne vienne pas me dire qu’on n’a jamais été ému ni charmé par quelques taches de rousseur sur les joues d’une jolie femme rousse. Et cela, quel de soit le sexe qu’on a, ou la couleur, ou l’âge ; quelle que soit la religion, ou la vision politique, ou la façon de parler et de s’habiller... ou celle de manger avec ou sans les doigts... je n’y croirais pas ! Le keepsake est illustré de fines estampes — lithographies ou taille-douce sur acier — et est constitué d’un mélange de textes d’auteurs divers. Pour terminer, on a le droit — comme moi — de ne pas être d’accord avec Michel Melot quand il avance que : « Le keepsake, où l’image agréable, typique du romantisme suave et fleuri, sert la plupart du temps de prétexte à un texte souvent insignifiant, est en quelque sorte une déviation de l’idée du livre. » Le keepsake est un livre à part entière, et mélange n’est pas synonyme d’insignifiance. À ce titre, les anthologies et les ouvrages à plusieurs auteurs, les Anas ne seraient pas des livres mais des déviations par des chemins de traverse parce que la route du livre authentique est trop encombrée ?

Voyons maintenant cette page de titre. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle est composite. Pas moins de six caractères différents, et huit corps. Sans compter la marque de Janin qui est à mettre à part. Elle ressort plus de l’image, à l’instar des marques d’imprimeurs des 15e et 16e siècles, que de la typographie à proprement parler. Page de titre composite, certes, mais elle a son unité malgré les apparences : toutes ces fontes proviennent de la fonderie de Jules Didot, l’imprimeur du keepsake (pour en savoir plus sur Jules Didot et son père Pierre, ainsi que sur tous les autres Didot de cette époque, voir le texte merveilleusement bien documenté de Jacques André dans l’Histoire de l’écriture typographique, le XIXe siècle français, p. 92-135). Pour s’assurer de cette unité de catalogue, on pourra aussi consulter la planche no 25 des Spécimens de caractères de Firmin et Jules Didot, réunis par André Jammes et publiés aux Éditions des Cendres en 2002.

Keepsake-01.jpg

Aucun des caractères de cette page de titre n’a de nom à lui, comme on en attribue à nos caractères contemporains, ou aux versions contemporaines des caractères anciens qui n’avaient pas de nom, mais on peut leur attribuer un nom de famille, ou de sous-famille. Rien que pour embêter les tenants maniaques et irréductibles de la classification Vox-Atypi, on va utiliser ici la classification Thibaudeau.

Avec ce « NOUVEAU », nous avons affaire à une classique Italienne, optant pour le parti-pris surprenant (et moche, opinion toute personnelle) d’inverser les valeurs classiques des pleins et des déliés (Thibaudeau, La Lettre d’imprimerie, t. 2, p. 432-434).

Keepsake-02.jpg

Ce « KEEPSAKE », caractère fantaisie s’il en est, est un Didot éclairé, en relief, avec projection azurée des ombres. Tout un programme !

Keepsake-03.jpg

Nous avons affaire, avec ce « FRANÇAIS », à un Égyptienne noire ombrée de blanc. Ombre portée à gauche pour cette ligne, ombre portée à droite pour la précédente... la page de titre de ce livre est si tellement éblouissante qu’on ne sait plus d’où vient le soleil.

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Un « Souvenir » en Gothique pour ne pas oublier que les premiers livres typographiés en occident l’ont été dans cette famille de caractères.

Keepsake-05.jpg

Une Égyptienne toute simple, et un peu grasse pour cette ligne. Rien à dire de plus.

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Deux corps d’un Didot on ne peut plus classique, puisque gravé et fondu par un Didot.

Keepsake-07.jpg

Ce que confirme la signature de l’imprimeur située au dos de la page de faux-titre. Les caractères de cette page de titre seront repris alternativement pour les différents titres intérieurs. Un autre caractère, non présent sur cette page de titre, sera utilisé pour les titres intérieurs : une curieuse Égyptienne en romain, au A penché vers la gauche comme pour une italique.

Ne reste plus qu’à se poser une dernière question. Est-ce en voyant ce que les imprimeurs romantiques faisaient de la mise en page typographique que la règle des « deux caractères, pas plus » est née ?

Published on 08/08/2025 @ 15:17  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
No entry  -  by cls

La clef des champs ?

Interdit.jpg

La clef va-t-elle trouver la serrure ? Supposons qu’elle y arrive. Que va-t-il se passer ? Le panneau va-t-il se dissoudre dans l’air comme fond neige au soleil ? Et ensuite ? Les hautes maisons alentour vont-elles disparaître au profit d’une petite cabane en bordure de forêt ? L’air devienra-t-il respirable ? Les bipèdes deviendront-ils souriants ? Redeviendront-ils calmes et intelligents ? S’inviteront-ils les uns les autres pour partager ce qu’ils ont ? La vie redeviendra-t-elle simple et belle ?

Mais la vie a-t-elle seulement été simple et belle ?

Published on 07/08/2025 @ 11:34  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Wrought iron  -  by cls

Initiales

Sur la route pour revenir d’une visite aux amis Antoine et Cécile qui impriment le Démocrate de l’Aisne, dernier hebdomadaire en France à être imprimé en typo plomb pure et dure, je passe devant un bâtiment en brique rouge qui attire mon attention...

Trois lettres de soutien de mur en fer forgé. Mes initiales, et celle de Fornax. Une occasion à ne pas rater de prendre quelques photos.

CLF-1.jpg

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CLF-3.jpg

Quand j’aurai le temps, un jour, faudra que je fasse quelque chose d’un peu plus complet sur les lettres en fer forgé de mur ou de cheminée. J’accumule la documentation sur le sujet depuis 2005. J’en ai fait ma carte de vœux de 2009, mais il y aurait encore beaucoup à dire sur le sujet.

Published on 06/08/2025 @ 10:55  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
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