Page en cours de chargement
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
(vidéos)
Auteurs
Chronologique
Des barbares...
Casses
Divertissements
Fin-de-Siècle
Fourneau et Fornax
Impressions
Musées
Typographie
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
10907598 visiteurs
99 visiteurs en ligne
Voici des lustres et des lustres, et des candélabres, et des lumignons que j’ai trouvé Faute de mieux, dans une caisse de libraire d’occasion ; vous savez, ces caisses que les libraires mettent dehors, hors les murs de la librairie, qu’il pleuve, qu’il vente, qu’il neige ou qu’il fasse beau, avec une eau qui détrempe tout, ou un soleil qui racornit le papier, qui fait pâlir la couleur du cuir, qui fait éclater et roulotter le pelliculage des couvertures modernes... Pourquoi ? Pour attirer le chaland, pardi ! Ces pauvres livres à qui l’on fait subir ces avanies climatiques ne sont pas bien considérés par nos amis libraires. Vendus à vil prix, ils sont souvent considérés comme de la drouille, de ces livres sans intérêt marchand, sans lecteur potentiel dont il convient de se débarrasser le plus rapidement possible, afin de faire place aux livres-VIP, avec pedigree, quartiers de noblesse et tout le toutim. Parfois, dans ces caisses, on trouve son bonheur, et il est bon — quand on est fin bibliophile ou tout simplement amateur de curiosités — de jeter un coup d’œil dedans avant de franchir la porte de la librairie. On peut y trouver de bons titres dans de bonnes éditions, vendus à prix bradé parce que le libraire les avait depuis trop longtemps en boutique, à prix soutenu, et qu’il en avait assez de les y voir. Ainsi ai-je trouvé pour une somme ridicule, dans une librairie maintenant disparue de la rue Durantin, à Montmartre, les quatre volumes parfaitement reliés de l’Histoire de l’imprimerie par l’image de Marius Audin chez Jonquière. Au moment de payer, je questionne le libraire : « N’avez-vous pas l’impression de vous voler en me vendant ces livres à un tel prix ? », la réponse vint illico, agrémentée d’un sourire un peu ironique : « Monsieur, je ne me trompe jamais ! ». Ce n’est pas dans cette librairie que j’ai trouvé Faute de mieux. Je ne me souviens plus de la librairie, peut-être était-ce chez Heppe ou chez Javelle, je ne me souviens que de la caisse dehors. Auteur inconnu, mais nom de l’auteur rigolo, 1 franc (le prix est toujours sur la première page intérieure, au crayon à mine graphite). Une jolie édition sur bouffant IMPONDERABLE P.S.M, avec de jolies marges et une typo en Bodoni, bien imprimée. Rentré à tome, lecture de l’ouvrage, un recueil de contes précédemment parus, en 1908, dans le quotidien La Petite République. Auteur inconnu et au nom rigolo, mais à plume sensible et histoires légères. La lecture fut un plaisir.
Dès lors, cela va sans dire, par amusement autant que par souci d’équilibre, j’ai cherché un compagnon, une âme sœur, à offrir au livre de Tohu. Il me fallait, pour qu’ils puissent supporter les assauts de la poussière sur les rayonnages de ma bibliothèque, un livre de Bohu. Je l’ai cherché, cherché... en vain. J’ai fini par oublier. Et Tohu affronta seul la poussière, faute de mieux, sans compagnon.
En le retrouvant par hasard, hier matin, lors d’une recherche infructueuse, tout m’est revenu en mémoire, et avec ce retour de connections synaptiques, la culpabilité de n’avoir pas trouvé de compagnon de rayonnage à ce pauvre Tohu. Allez, faut bien qu’Internet serve à quelque chose de temps en temps : recherches intensives... et Εύρηκα !
Certes, l’ouvrage de Bohu n’est pas d’une gaieté folle. Mais il est destiné aux enfants de 7 à 9 ans, parce qu’il ne faut pas qu’ils s’imaginent, ces petits salopiauds qui ont le culot d’être plus jeunes que nous, que la vie est une éternelle partie de rigolade. L’auteur nous confie son credo : Nous savons beaucoup de choses sur la vie mais peu sur la mort. Alors qui est-elle ? Que veut-elle ? Pourquoi fait-elle si peur ? Tout est dit dans ce livre pour permettre aux enfants de faire face à l’un des plus grands mystères de la condition humaine.
Pour moi, tout va pour le mieux. J’ai tenu ma promesse de donner un compagnon à Tohu, et désormais, va y avoir du Tohu-Bohu dans la bibli, j’vous dis qu’ça !
Tératologie livresque
Typo rurale
Typo des rues
Typo des bois
Proverbes
Pratique éditoriale
Pratique typographique
Post-concours
Nouvelles internes
Nouvelles externes
Mes maîtres
Lieux de convivialité
La photo du jour...
Impression
Fourneau-Fornax
Contes et nouvelles
Concours
Bibliophilie
Art
Amis
Alphabet
Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France