Fornax - Blog Fornax (& archives)

En passant : Qu'on le veuille ou non, on finit toujours par dire « oui » à la mort. Soulignac

Le site sera traduit dans la langue secondaire: en

CLS typo

LE SITE PROFESSIONNEL
DE CLS

Les petits derniers...

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €
__________

CLS
A pas feutrés

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €
__________

Marie-Rose de France
Dits

26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €
__________

Pierre Pinelli
Molitor

24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

Derniers billets

Bibliotératologie

Chez les relieurs [3]

Impressions

Ben-day

—♦—

L’atelier de CLS
(vidéos)

Le livre commenté

Marie-Rose de France
Dits

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

Catalogue général

Auteurs
- • Auteurs A-Z
- • Illustrateurs A-Z
- • Éditeur - CLS
Chronologique
- • 1977 (1-12)
- • 1978 (13-23)
- • 1979 (24-27)
- • 1980 (28-39)
- • 1981 (40-52)
- • 1982 (53-64)
- • 1983 (65-74)
- • 1984 (75-97)
- • 1985 (98-114)
- • 1986 (115-120)
- • 1987 (121-127)
- • 1988 (128-134)
- • 1989 (-)
- • 1990 (135)
- • 1991 (136-138)
- • 1992 (139-144)
- • 1993 (145-153)
- • 1994 (154-163)
- • 1995 (164-172)
- • 1996 (173-188)
- • 1997 (189-194)
- • 1998 (195-196)
- • 1999 (197-201)
- • 2000 (202-206)
- • 2001 (207-213)
- • 2002 (214-220)
- • 2003 (221-224)
- • 2004 (225-226)
- • 2005 (227-229)
- • 2006 (230-231)
- • 2007 (232-237)
- • 2008 (238)
- • 2009 (239-247)
- • 2010 (248)
- • 2011 (249-251)
- • 2012 (252-255)
- • 2013 (256)
- • 2014 (257)
- • 2015 (-)
- • 2016 (258-260)
- • 2017 (261-263)
- • 2018 (264-269)
- • 2019 (270-273)
- • 2020 (274-276)
- • 2021 (277)
- • 2022 (278-281)
- • 2023 (282-284)
- • 2024 (285)
- • 2025 (286-287)
Collections
- • Liste
- • Vente
Des barbares...
- • Introduction
- • André Laurie : Un roman dans la planète Mars
- • Éric Dussert : L'Alambic
- • André Laurie : Spiridon le muet
- • Colloque André Laurie 2009
- • Conan Doyle : Mission secrète
- • Marc Michel : Pohol
- • Émile Bouchery : Les Petits-Neveux de Gulliver
- • Typotes 19e siècle
- • Typos 19e siècle

Les livres commentés

Fourneau
- • 017 - Christian Laucou
- • 044 - Dominique Autié
- • 092 - Maurice Fourré
- • 117 - Baron Bulto
Fornax
- • 253 - Charles Henrion
- • 255 - Nicolas Cirier
- • 283 - Marie-Rose de France

Typo et alentours

Ateliers typo
- • Imprimerie d'Alsace-Lozère
- • L'Arbre et l'Impatiente
- • Format typographique
- • Atelier La Feugraie
- • La Maison de l'imprimerie
- • Atelier de Saint-Maur
- • Sergent-Fulbert
Bibliotératologie
- • 01. Chez les brocheurs [1]
- • 02. Chez les éditeurs[1]
- • 03. Chez les relieurs [1]
- • 04. Chez les relieurs [2]
- • 05. Chez les éditeurs [2]
- • 06. Chez les lecteurs [1]
- • 07. Chez les éditeurs [3]
- • 08. Chez les éditeurs [4]
- • 09. Chez les éditeurs [5]
- • 10. Chez les relieurs [3]
Casses
- • Chapitre 1
- • Chapitre 2
- • Chapitre 3
- • Chapitre 4
- • Interlude
Divertissements
- • Cartes de vœux
- • Couples singuliers
- • Noms de rues
- • Post-concours
- • Les Hirondelles de Bannes
- • Poésie alimentaire
Fin-de-Siècle
- • Au Balcon
- • Cœur féroce, cœur tendre
- • Curiosités rachildiennes
- • Une anecdote rachildienne
- • Retoqué de Saint-Réac
Fourneau et Fornax
- • L'atelier de CLS (vidéos)
- • Citations
- • Fornax vert
- • Géographie de Fornax
- • Landru
- • Laucou à la radio
- • Néo Noé
- • La Page de sable
- • De sycope
- • Le système Cotillon
- • Marques du Fourneau
Impressions
- • Ben-day
- • Chromolithographie
- • Chromotypographie
- • Infusion chromo-osmotique
- • Lakhanographie
- • Le Nardigraphe
- • Sablés imprimés
Musées
- • Maison de l’Imprimerie de Rebais
- • Musée de la typographie de Tours
Rencontres
- • Dominique Autié (1) Toril à Paris
- • Dominique Autié (2) la feuille Toril
- • François Caradec
- • Fernand Combet
- • Robert Giraud
- • Pierre Gripari
- • Jean Le Mauve
- • Jean-Hugues Malineau
- • Pierre Voisin
Typographie
- • Caractères
- • Les outils de l'atelier
- • Ponctuation
- • Typo des rues

Gratuit

Quelques pages de ce site à visiter pour se divertir ou se « cultiver » :

Cartes de vœux

Poésie alimentaire

Couples singuliers

Les Hirondelles
de Bannes

Laucou à la radio

... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.

Fornax - Infos

Nous contacter

Version texte

Visites

11036180 visiteurs

51 visiteurs en ligne

Calendrier

Blog Fornax (& archives)

Billets du 05/07/2025

Ces billets sont disponibles en format standard RSS pour publication sur votre site web:
http://fornax.fr/data/fr-blog.xml

Belles phrases [26] - par cls

Cliquez le pseudo pour montrer l'adresse

cls

(--------------)

Paradoxe ?

Vie&Mort.jpg

On ne peut pas s’empêcher de penser, nous les bipèdes dotés de la faculté de réflexion. C’est parce qu’on ne marche plus à quatre pattes. On pense tout un tas de trucs, tout le temps. Le plus souvent des trucs futiles comme « Ouais, le pain de la boulangerie du coin, il était meilleur du temps des parents du boulanger... » ou « Tiens, la voisine a changé de coiffure, ça lui va mieux. ». Ça ne veut pas dire pour autant qu’on est futile ; ça ne veut pas dire non plus que ce genre de réflexions soit utile. Penser à des choses futiles nous permet de vivre notre quotidien ordinaire, nous les bipèdes qui traintrainons notre existence dans le banal d’une relative insouciance. Mais il suffit parfois de regarder autour de soi, ou de s’informer de ce qui se passe ailleurs, dans un ailleurs éloigné mais pas toujours, pour moins futiler et pour gravifier nos pensées. Il y a des ailleurs calmes, les ailleurs destinations de vacances par exemple, qui sont faits pour refutiler nos réflexions. Il y a aussi beaucoup d’ailleurs qui ne le sont pas et qui débordent de malheur, de cris et de larmes. Ces ailleurs-là, d’un seul coup, quand nous y pensons, nous défutilisent instantanément et nous nous mettons, ne serait-ce qu’un court instant, à réflexionner grave. On réflexionne sur les choses du temps, sur la condition bipédique, sur le sens de la vie qui, pour chaque bipède (et toute autre espèce dotée de vie), est sur une ligne droite ou courbe qu’il ne peut pas quitter et qui le conduit pas à pas vers sa petite disparition intime et insignifiante, à sa mort. On pense souvent à sa mort quand on est confronté, de près ou de loin, à celle des autres. Ou alors on est un monstre. On a le droit de penser à sa mort, même quand on n’est pas confronté à celle des autres. Dans ce cas là, on est fataliste, ou pessimiste à tendance neurasthénique, ou pis encore.

Ils (ou elles, mais c’est plus improbable) se sont mis à deux pour nous imaginer la belle phrase réflexionnelle pour passants qui passent en futilant de la pensée. Le premier est un tragique implacable le second tempère le premier en nous rappelant ce qui est dit plus haut, que la vie est une géométrie en deux dimensions. Notre naissance est un point de départ ; notre mort, un point d’arrivée ; entre les deux, qui les relie, notre courbe de vie, brève ou longue, rectiligne ou biscornue. Cette ligne, il nous faut la parcourir posément ou à toute berzingue, mais faut la parcourir.

Bien sûr, il y a des bipèdes qui pensent qu’après avoir parcouru l’entièreté de sa ligne, on peut sortir du plan pour faire de la géométrie dans l’espace. C’est une autre question, plus vaste et plus controversée.