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George Auriol
sur l'ultime création
de M. Pullmann
20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
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... for those who are too lazy to seek.
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Les coupoirs, biseautiers et rabots servent à découper, biseauter et rectifier les filets de plomb, éventuellement les interlignes. On s'en serait un peu douté à l'énoncé de leur nom. Qu'est-ce qu'un filet, maintenant ? Un élément imprimant typographique fondu à la même hauteur que les caractères (hauteur typographique ou hauteur d'œil : 23,56 mm) qui laisse comme trace sur le papier un trait d'épaisseur et de forme variable (simple, double, cadre, pointillé, tireté, ondé, moleté, etc.) et qui est présenté sous la forme d'une lame d'environ un mètre de long à découper suivant les besoins pour créer des séparations, des tableaux, des encadrement ou des ornements.
Ce coupoir-ci est un coupoir simple (et un peu cassé, hélas, mais sans gêne pour son fonctionnement). Il n'accomplit qu'une seule tâche: il coupe à une longueur déterminée. Le réglage de la longueur s'effectue à l'aide de la partie mobile surmontée d'une vis de blocage. Les divisions sur la longueur de l'outil sont bien sûr en ciceros (ou douzes). Le réglage de longueur étant effectué, la partie mobile de l'outil sur la droite est relevée pour glisser dessous le filet (ou l'interligne) à découper. Il est placé à plat contre l'angle du fond et contre la butée mobile. La partie mobile est alors descendue d'un coup sec et le filet est coupé par les deux lames du coupoir qui agissent à la manière de celles d'une cisaille ou d'une paire de ciseaux.
Un coupoir biseautier. La partie coupoir est sur le devant et fonctionne de la même façon qu'avec le coupoir simple. La partie biseautier est constituée de toute la partie arrière. Le coin mobile sur le marbre permet le réglage d'un angle entre le filet et la lame rectificatrice (arrondie en haut et bloquée par une vis). Le filet est placé verticalement contre un côté du coin et placé contre la lame rectificatrice qui est levée et abaissée, usant l'épaisseur du filet jusqu'à l'obtention de l'angle voulu. Biseautés dans leur épaisseur, les filets peuvent ainsi être assemblés entre eux (biseautage à 45° par exemple pour créer un angle droit) sans que ce soit perceptible (ou fort peu) à l'impression.
Un rabot. Il rectifie les filets et les biseaute éventuellement. Le coin, comme avec le biseautier, sert à régler l'angle de rectification. La roue, que l'on anime à l'aide de la manivelle, est porteuse d'une lame qui vient retirer un petit copeau au filet à chaque tour.
Cet envoi photographique de l'ami Michel Lasserre (dont nous célébrons de mille mercis la mansuétude) ouvre en nous un petit espace de réflexion et (peut-être) devant nous un grand espace de découverte. Il s'agit, on l'aura deviné, de circonscrire, d'étudier, voire d'augmenter le recensement de la minuscule famille des déténymes. Quoi ! vous ne savez pas ce qu'est la famille des déténymes ? C'est, bien sûr, la famille constituée de duos de patronymes dont l'orthographe ne varie entre l'un et l'autre membre du duo que par la consonne finale: « d » pour l'un, « t » pour l'autre.
Cette famille compte – tout un chacun sait cela depuis l'âge de sept ans révolus (âge de raison) jusqu'à, au moins, celui de soixante-dix-sept (âge d'alzheimerisation) – les très célèbres, melonesques, moustachus et tintiniens Dupond-Dupont. Moins connus, sauf des typographes et typographistes, les Garamond-Garamont. Claude Garamond, graveur du XVIe siècle, créa un caractère: le Garamond. On le copia et l'imita dans les siècles qui suivirent avec des Garamont.
Récemment entrés dans la famille, la photo qui adorne ce billet en fait foi, les Mansard-Mansart. La police était le lien de famille tout naturel entre les Dupond-Dupont et les Garamond-Garamont. Mais quel peut bien être le lien entre les deux premiers duos et les Mansard-Mansart ? François Mansart qui n'était pas typograveur et encore moins policier, qui n'inventa pas non plus la mansarde, en tant qu'architecte de grande renommée devait être policé et fin lettré... peut-être est-ce suffisant pour tisser un début de lien ? Oui ? peut-être...
Quant à la famille des détényme, il serait souhaitable qu'elle ne se cantonne pas à ces trois duos-ci, histoire de faire parler d'elle encore un peu dans un avenir point trop éloigné...
Une petite devinette, oui. Dans quel périodique sont parus ces trois dessins de Gébé, Reiser et Wolinski en 1967 ?
Réponse dans quelques jours. On a le droit de proposer la sienne ici en attendant.
Elle nous vient tout droit du XIXe siècle. Elle est petite, élancée et ne rechigne pas à la tâche. Presse d'atelier d'artiste prenant peu de place au sol, elle est idéale pour des tirages courts en taille-douce (gravure sur cuivre) de plaques au format modeste.
C'est son anniversaire aujourd'hui : elle est arrivée dans la vie de l'atelier (alors parisien) voici dix ans jour pour jour, portée en triomphe par quatre paires de bras musclés. Comme elle est noire, on l'a baptisée Black Tuesday. Elle imprime sans coup férir des plaques de 9-11 pouces...
Lorsque la composition du texte est terminée, que les composteurs pleins et successifs ont fini par fabriquer une plus ou moins longue colonne de texte qu'on a lié, l'homme étant ce qu'il est dans son imperfection native se doit de vérifier que le texte est exempt de faute(s). C'est là le travail de la presse à épreuves en placard ou à épreuves de relecture. Imprimer sur un mauvais papier, simplement, rapidement mais avec suffisamment de netteté pour que la lecture soit sûre, le texte à corriger. Un peu d'encre, un rouleau pour en enduire l'œil de la lettre, la feuille de papier posée (droite ou de travers peu importe) sur le pavé, un deuxième rouleau, presseur celui-là, qui passe sur le tout et le tour est joué, la lecture critique et attentive peut commencer...
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