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L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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... for those who are too lazy to seek.

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« On n’arrête pas le progrès : sa marche est irrésistible », affirmait A. Buisson en 1848 dans une publication de l’Association démocratique des amis de la Constitution. Ce n’est pas faux. La preuve en est apportée une fois de plus par la très savante revue en langue anglaise International Journal of Printing Technology (IJPRT) dans l’un de ses derniers numéros.

L’on y apprend qu’après de nombreuses années de recherches a enfin été mise au point une petite machine à imprimer les dates sur les œufs lors de leur ponte. La machine est fixée sur le bas du dos de la poule sans la gêner outre mesure. Elle se met en marche automatiquement dès que la poule commence la ponte et imprime, suivant le réglage qu’on lui a donné, la date dans un corps plus ou moins gros. Pour les besoins de l’image, le plus gros corps a été choisi.
La conception de cette machine est due à une collaboration internationale. Les poules d’essais ont été fournies par l’Irlande, la technologie de la machine à imprimer a été conçue en Chine et les fontes originales ont été dessinées par un studio graphique américain basé à New-York.

Un fragment d’une fresque sur un mur de la ville de Montmirail. Petit cadeau amical pour Rabbit-Turtle qui se reconnaîtra, j’en suis sûr.

Nous sommes à Montargis et un peintre en lettres s’en est donné à cœur joie voici quelques décennies sur cette façade. Plus près de nous, et dans le même style, l'exécution de lettres a été complétée par une enseigne en lettres découpées.
Bien sûr, si l’on n’aime ni la typographie, ni les loisirs, ni la chasse, ni les sports, ni la pêche, on peut ne pas apprécier.

Tu vas voir, c’est simple, qu’il m’a dit. Ah bon ? tu crois, que je lui ai répondu, dubitatif. Oui, qu’il m’a dit, si tu suis bien mes instruction, tu peux pas te tromper et tu trouves le trésor. C’est aussi simple que dans les livres, qu’il a ajouté. Ah bon ? que j’ai répété en l’écoutant et en le regardant gesticuler. Oui, qu’il m’a dit, tu suis le chemin que je viens de t’indiquer en comptant bien tes pas et en suivant l’orientation sur ta boussole et tu arrives devant le mur. Bon, j’ai compris, que je lui ai répondu pour lui prouver que j’avais compris. Bien, qu’il m’a dit. Ensuite, quand tu es devant le mur, il faut que tu repères une grosse pierre à la hauteur des yeux et tu appuies sur l’anfractuosité orange. Et alors ? que je lui demande, interrogateur. Alors, qu’il m’a dit, tu fais apparaître les inscriptions qui étaient cachées dans la pierre. Et les inscriptions, c’est comme une carte, qu’il ajoute. Et alors ? que je lui demande encore. Bah, tu suis la carte jusqu’à la croix, qu’il me répond, et tu trouves le trésor. C’est simple, non ? qu’il ajoute encore. Oui, que je lui réponds, c’est simple.
Mais c’est quelle croix ?
& de ses couleurs

Sans aucun doute, il faut trouver une symbolique derrière ce bas relief collé sur un mur, au su et à la vue de tout un chacun, dans la catégorie des bipèdes issus d’une tribu plutôt citadine. Une symbolique en noir et blanc sous un écrasant soleil de plomb (Une fois de plus, le soleil est de plomb pour justifier sa présence sur ce blog. Enfin, c’est lui qui a décidé d’être de plomb. On l’aurait accepté ici, même s’il avait été d’un autre métal beaucoup moins lourd, du zinc, ou de l’aluminium, par exemple.)
Quand on l’a pris en photo pour garder son souvenir par devers nous, on ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi on avait décidé de prendre la photo. On l’a prise, un point c’est tout. C’est après, en la revoyant, qu’on a commencé à se poser des questions. Pas sur l’auteur, il est anonyme. Et après tout, l’auteur, on s’en moque un peu de savoir qui il est. C’est ce qu’il représente et la façon qu’il a eu de le représenter qui importe. En quelques mots, ce qui nous importe c’est ce qu’il veut dire, ce qu’il veut nous transmettre, ce qu’il veut que nous comprenions nous autres pauvres bipèdes incultes, pauvres passants qui passent, la tête vide et le pas altier… Enfin, altier, altier, ça dépend… Si on est chargé comme un baudet par des achats compulsifs, ou si on est un vieillard pré-sénile, cacochyme et bradykinésique, ou si on s’est fait une entorse et qu’on avance avec des béquilles, ou plus banalement encore si l’on est rond comme une queue de pelle, la démarche n’est plus trop altière. Mais toutefois on passe… (oui : passons, passons…) et on regarde en passant.
Bien que notre monde soit en couleurs (nous les percevons, ces satanées couleurs, mais est-ce bien sûr que nous les percevions toutes ?), l’œuvre est de noir et de blanc. Exclusivement. En dehors du soleil doré dont on a déjà parlé, et sur lequel on ne va pas revenir. Une lune blanche de laquelle tombe un humain noir, une lune noire de laquelle tombe un humain blanc, chacun des deux humains tombant en direction de l’autre jusqu’à ce que les extrémités de leurs membres supérieurs se touchent. Il doit y avoir une symbolique de réunion derrière tout cela, qui est confirmée par un autre duo d’humains, un noir et un blanc, unis par leurs bras formant le signe conventionnel de l’infini, chacun juché sur un signe infini de couleur contraire à la sienne. Plus deux duos de minuscules hominidés noirs et blancs qui dansent ensemble.
Maintenant que la description est close, essayons de comprendre. Ou du moins de dire ce que nous avons cru comprendre. Humain noir équivaut à humain blanc et ils tombent de la lune pour danser ensemble dans un temps infini jusqu’à la fin des temps. C’est sûrement une allégorie pour dire qu’il vaut mieux croupionner et gigoter ensemble plutôt que se foutre sur la gueule, quelle que soit la couleur de notre extérieur. Chose qui reste valable, même si notre monde abolit la couleur pour se voir en noir et blanc, sans aucune nuance. C’est beau. C’est juste. C’est idéaliste. Mais est-ce réaliste ?
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