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Alexandre de Tours
& Charles d'Écoman
156 pages,
format 15,2 x 22,8 cm.
Impression numérique.
Collectif
352 pages,
format 15,2 x 22,8 cm.
Impression numérique.
CLS
serait-il permis
16 pages,
format 10,5 x 7,4 cm.
100 exemplaires.
(cliquer sur les images
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Des barbares...
Fourneau
Fornax
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Fin-de-Siècle
Fourneau and Fornax
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... for those who are too lazy to seek.
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2020, c'est fini, c'est du passé. Partout autour de moi, j'ai ressenti comme un soulagement. Dans le monde entier 2020 aura été vécu comme une calamité. C'est vrai, certes, si l'on se place du côté des humains. Mais à bien y regarder, si l'on se place du côté des virus, 2020 aura été une année extraordinaire, formidable (au sens premier), absolument farabuleuse ! Tout est relatif. Tout a toujours été relatif, l'humain, égocentrique, a toujours eu tendance à l'oublier.
Je manquais d'idées, en cette fin de 2020, enfin, d'une idée originale pour la future carte de vœux. Les boyaux de ma tête tournaient à vide sur le sujet. Mais (il y a toujours un mais qui traîne quelque part) une conversation à bâtons rompus avec ma fille Anita a fini par m'en apporter une. Comme quoi, il est toujours utile de converser avec les gens, et d'avoir une fille qui s'appelle Anita. (Il y a beaucoup de toujours dans ces deux paragraphes.)
Aussitôt trouvée, l'idée est matérialisée. Version papier (100 exemplaires, intérieur numérique, couverture typo plomb) et version pdf. On la voit là, dessous. En espérant qu'elle vous mettra entre rire et grave réflexion. Ainsi a-t-elle été conçue...
Et, pour information, j'ai mis toutes mes cartes de vœux passées (pour les cartes à venir, attendre un peu) en téléchargement gratuit sur ce site. Qu'on se le dise...
Enfin, je répète mon exhortation de l'année dernière (je l'affirmais déjà dans ma carte de vœux de 1986), méfiez-vous : la vie continue !
J’aime – J’aime pas en édition limitée
par Catherine Chauvel
Quel est le principe de ce livre utile ? Il est très simple :
On aime ses amis. On n’aime pas les décevoir. Pourtant, il peut arriver qu’on les contrarie ou qu’on les mette dans l’embarras involontairement... en leur concoctant avec amour un plat qu’ils détestent ou qu’ils ne peuvent pas manger, ou en abordant un sujet qui les ennuie ou qui excite une mauvaise humeur dont ils s’étaient débarrassés avant d’entrer chez vous.
Ah ! si l’on avait su... Ah ! si l’on avait pu éviter... Ah ! si l’on s’était souvenu...
Ce livre est là pour aider les mémoires défaillantes ou trop pleines, pour aider les amitiés à durer.
L’utilisation de ce « Livre des amis » est intuitive, et n’a pas besoin d’un mode d’emploi complexe. On le confie aux amis ou amies qui peuvent y inscrire, sur une double page, leurs affections et dégouts, sans pour autant qu’ils s’adonnent aux confidences embarrassantes. Aucune obligation pour eux de renseigner toutes les rubriques.
Ainsi, en s’y reportant pour se rafraîchir la mémoire, la prochaine fois qu’on verra l’ami ou l’amie, on évitera de lui faire le plat qui gêne ou d’avoir la conversation qui crispe. On ne peut pas toujours se souvenir de tout...
Cette nouvelle édition de J'aime – J'aime pas, à l'esthétique rafraîchie, est revêtue d'un cartonnage pleine toile réalisé à la main par Catherine Chauvel. Comme le montre la photo, les couleurs des toiles sont très diverses et les papiers des gardes à l'intérieur sont réalisés par elle pour s'accorder avec les couleurs de toile choisies.
J'aime – J'aime pas a obtenu le label 2020 Fabriqué à Paris décerné par la Mairie de Paris.
deux livres avec plein de pages dedans
un sur les typotes et un sur les typos
Le premier confinement n'a pas eu que des désagréments. Il a permis au bonhomme Soulignac de découvrir une revue professionnelle (typo) fin 19e siècle dont il a tiré la substance pour ses deux livres. Le premier des deux est consacré aux typotes (terme d'argot donné aux femmes chargées de la composition typographique plomb). La rédaction de la revue en question était exclusivement masculine (on est en droit de le regretter) et les trois textes repris et présentés dans ce livre ont donc été écrits par des hommes... avec leur fonctionnement cérébral masculin allié à une solide dose des poncifs sur les femmes en vigueur à l'époque. Il faut donc prendre ces textes comme des documents et ne pas les comparer négativement à nos façons de penser contemporaines. Ils montrent avant tout les conditions de travail en milieu ouvrier des femmes de ce temps.
Typotes 19e siècle, 156 p., 15 €
Typos 19e siècle est le pendant naturel des Typotes du même siècle, on s’en serait douté. Mais le tragique que l'on trouve dans les Typotes 19e siècle ne se retrouve pas dans cet ouvrage. Au contraire, l'humour, le farfelu, la bonne humeur, presque le non-sensique s'y affichent à sa place. La revue, intitulée La Sorte, dont sont tirés les trois textes qui constituent le volume a été imaginée pour faire rire. Et avec les bénéfices de ses ventes, cette revue venait (un peu) soulager les malheurs des professionnels du livre dans l'embarras. Des textes débridés, écrits par des typos pour des typos afin d'en soulager d'autres, bourrés volontairement d'incohérences, d'allusions au métier, d'argot professionnel, d'allusion aux événements de l'époque (1890-1909) et aux professionnels célèbres mais qui donnent un éclairage, eux aussi, comme ceux des Typotes 19e siècle, sur la vie des ateliers en ce tournant de siècle. Parmi les célébrités professionnelles, on trouve, entre autres, cachés sous des pseudonymes, Victor Breton (typographe émérite et premier professeur de typographie de l'école Estienne) et son ami Edmond Morin (typographe, historien du livre et fondateur de la bibliothèque des Arts graphiques).
Typos 19e siècle, 352 p., 24 €
Oui, un peu de poésie, pour élever notre âme au-dessus du bourbier insane qui nous entoure, pour respirer un air frais et printanier, pour hisser nos esprits vers les plus hauts sommets de la sensibilité humaine...
Il se pseudonommait Dague-au-nez, et on ne sait pas (ou pas encore, on cherche) comment il se nommait. Il vivait à la fin du 19e siècle et au début du 20e. Il aimait bien s'amuser avec les mots. Il était compositeur typo et probablement joyeux luron...
On vous offre deux de ses textes dont le premier serait appelé exercice oulipien de nos jours. Puissent-ils vous faire sourire.
Le Geai paré des plumes du Paon.
La Fontaine.
Dague-au-nez
Oui, dès l'instant que je vous vis,
Beauté féroce, vous me plûtes.
De l'amour qu'en vos yeux je pris,
Sur-le-champ vous vous aperçûtes ;
Mais de quel air froid vous reçûtes
Tous les soins que je vous rendis !
Combien de soupirs je rendis
De quelle cruauté vous fûtes,
Et quel profond dédain vous eûtes
Pour les vœux que je vous offris !
En vain je priai, je gémis ;
Dans votre dureté, vous sûtes
Mépriser tout ce que je fis...
Même, un jour, je vous écrivis
Un billet tendre que vous lûtes ;
Et je ne sais comme vous pûtes,
De sang-froid, voir ce que j'y mis.
Ah! fallait-il que je vous visse,
Fallait-il que vous me plussiez,
Qu’ingénument je vous le disse,
Qu'avec orgueil vous vous tussiez !
Fallait-il que je vous aimasse,
Que vous me désespérassiez.
Et qu'en vain je m’opiniâtrasse
Et que je vous idolâtrasse,
Pour que vous m'assassinassiez !
Dague-au-nez
Conseils valables en tous temps,
mais surtout cette année.
Ne pas avoir la rage de vivre, surtout quand on n’aime pas la clarinette et qu’on sait que le vaccin de Pasteur est inefficace contre cette maladie-là.
Ne pas croire en l’existence d’un grand horloger. C’est stupide, personne n’a jamais entendu un carillon sonner, venu de nulle part.
Ne pas marcher sur la queue du chat, il serait trop content de vous mordre après avoir miaulé. Et comme il aura la gueule pleine de sang, ça va dégueulasser le pantalon.
Ne pas marcher sur une mine si on a tendance à avoir des fourmis dans les jambes.
Ne pas écrire au Président qu’on va se tirer de France. Le faire discrètement et sans prévenir, surtout si on a toute son oseille sur soi. Et faire gaffe aux gendarmes.
Ne pas avoir des triplés, et surtout ne pas les appeler Noël, Joël et Citroën. Ils seraient traumatisés à vie.
Ne pas croire que si l’on a un franc cinquante, on aura forcément cent sous. Ça ne marche pas comme ça, la finance.
Ne pas avoir d’oncle bricoleur, ça évite de s’en prendre plein la tronche.
Ne pas jouer de la trompinette bonbon. C’est plein de sucre, ça colle aux dents et ça donne des caries.
Ne pas mettre son zobe dans des coinstots bizarres. Il y a toujours un dégueulasse qui l’a fait avant vous et qui ne s’est peut-être pas lavé.
Ne pas mettre un Vert dans l’embarras lors d’un meeting en lui parlant du plancton. Vous allez vous faire gentiment reconduire hors de la salle.
Ne pas s’amuser à renverser des passants en voiture avec une étrangère, même si elle est belle. Après, il faut toujours nettoyer le sang sur la carrosserie et aller chez le garagiste.
Ne pas penser que si l’on a un bon râteau, on aura forcément un bon château. Les Nations racontent parfois des conneries.
Ne pas apprécier les nymphéas, de Monet ou d’un autre. Les nénuphars c’est malsain, vérifiez auprès d’Ophélie.
Ne pas avoir un écu blanc quand on est chevalier. C’est aussi idiot que d’avoir une carte d’identité où il n’y a rien d’écrit.
Ne pas mourir. Les suaires ne sont plus ce qu’ils étaient, même à Turin. Et Dior, lui, est déjà mort.
Ne pas perdre son temps à célébrer des centenaires stupides…
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