Sentence to think about :   Écrire la bêtise est toujours un exercice éprouvant.   Soulignac
The last one...

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

 __________

Pierre Pinelli
Molitor

frnx-280-mini.jpg

24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

Last posts

Bibliotératology

Chez les relieurs [3]

Printings

Ben-day

—♦—

The CLS’s workshop
(videos)

CLS-bois

The gloss book

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

General catalog
The gloss books
Typo and around
Free


Some pages of this site:

Greetings cards

Food poetry

Singular pairs

Swallows of Bannes

Laucou at the radio


... for those who are too lazy to seek.

Visits

 11083499 visitors

 93 visitors online

Calendar
Fornax Blog (& archives)
All the posts
Code  -  by cls

Message, ou non message ?

OeuvreCodee.jpg

Une œuvre d’art en noir et blanc, sur papier et sur un mur. Une question se pose à son sujet : Est-elle purement graphique et ludique ou bien porte-t-elle un sens qu’il faut découvrir ? Certaines répétitions de motifs pourraient laisser penser à une écriture et à un texte caché... mais ne serait-ce pas un leurre imaginé par l’artiste pour que le spectateur ait le désir de chercher sans rien trouver d’autre que la contemplation longue, répétée et attentive de l’œuvre. Une manière pour l’artiste de capturer le spectateur sans qu’il s’en rende compte.

Chercher, même sans rien trouver, n’est-ce pas progresser ?

Published on 15/07/2025 @ 08:17  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Urban conviviality [20]  -  by cls

Bagnoles qui puent

Bien que provisoirement en dehors de ma région d’évolution habituelle, j’ai fini par trouver à me rendre à une brocante pas trop loin de mon endroit de séjour. Découvrir une nouvelle petite ville ou un nouveau village est l’un des plaisirs premiers de l’opération. La brocante est secondaire, surtout lorsqu’on ne cherche rien de particulier ou même rien du tout.

Paysage de pré- ou de post-moisson pendant tout le chemin. Villages endormis d’un sommeil dominical. Une surprise — désagréable — en arrivant à la brocante. Un sas et une queue pour y entrer.

BrocanteBillet.jpg

Il faut payer pour chiner ! En plus de soixante ans de brocante et de chine, c’est la première fois que ça m’arrive. Payer pour avoir le droit d’acheter des trucs tout pourris, ou pas trop pourris, ou pas pourris du tout mais d’occase, sans aucune garantie, sans aucun brevet, pas même SGDG. C’est fort de café, de thé ou de maté ! Par la barbe de Gutenberg, j’étais outré !

— Ah, parce qu’il faut payer... j’ai jamais vu ça !

Un dans la queue devant moi me regarde de travers.

— C’est à cause du défilé des voitures anciennes.
— Mais moi, je m’en fous des voitures anciennes, je viens pour la brocante.

Je sors de la file en rouméguant « Puisque c’est comme ça, moi, j’y vais pas ! » Et je téléphone à ma pouse, que ça la bassine, elle, les brocantes, qu’elle préfère se balader dans le village ou dans la campagne environnante.

— Tu as tort, tu devrais y aller quand même... tu te prives de ton petit plaisir de chiner...

Je reroumègue et je me remets dans la file... et je sors 1 euro de ma poche. C’est pas le prix, c’est le principe. J’imagine la généralisation de la chose.

— Bonjour, Monsieur le Primeur, je voudrais un kilo de tomates, s’il vous plaît...
— Vous avez payé le droit d’entrer dans le magasin ? Non ? Faites la queue comme tout le monde, c’est 1 euro pour avoir le droit d’acheter mes légumes...

Cochonnerie de société de consommation jusqu’à la satiété et même au-delà ! Société de cons, dernière sommation !

J’entre dans le parc — un chouette parc avec de chouettes arbres tout autour — et les bagnoles dites anciennes se barrent au moment où j’arrive en empuantissant l’air pur du parc avec leurs gaz d’échappements putrides, toxiques et visqueux. Un comble. Je paye à cause de bagnoles dont je me fous comme de ma première bambinette, elle se barrent quand j’arrive et elles pourrissent l’air qui serait resté pur sans elles. Finalement, j’ai payé une entrée à une manifestation qui aurait dû être gratuite simplement pour me faire intoxiquer les poumons.

Et, bien sûr, j’ai rien trouvé dans cette brocante... C’est tant mieux, car je n’avais pas envie d’acheter quoi que ce soit. Mais mon plaisir de chiner pour ne rien trouver avait été gâché grave !

Published on 14/07/2025 @ 11:09  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Decentralization  -  by cls

Chaleur humaine

ParisCampagne1.jpg

ParisCampagne2.jpg

Il fait chaud, ou il a fait chaud, ou il fera chaud. La chaleur dans les villes est difficilement supportable. Déjà, lorsque la ville est bien trop peuplée, même quand la température est acceptable, faut-il supporter la présence des bipèdes adjacents avec leurs humeurs, leurs odeurs, leur froideur, leur raideur, leurs heurts et leurs malheurs ; la promiscuité est source souvent de bisbilles avec les chamailleurs. La chaleur va décupler le phénomène jusqu’à l’intolérable.

Heureusement Paris est intelligente et prévisionneuse. Paris, capitale de la France, des sens interdits et du tourisme international, a décidé de lutter contre ce fléau. Suivant les préceptes du grand urbaniste et philosophe Alphonse Allais, elle se décentralise à la campagne. Les touriste pourront enfin avoir de l’espace pour circuler, pourront respirer un air plus pur et se faire caresser sensuellement par une brise rafraîchissante. Enfin !...

Les autres grandes villes commencent à songer à l’imiter. Mais a-t-on demandé leur avis aux provincieux qui étaient bien tranquilles chez eux avant cette décision unilatérale ?

Published on 13/07/2025 @ 08:28  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Painted storefront  -  by cls

J’en fais tout un fromage !

On aime ou on n’aime pas le fromage. Le lait pourri et ses différents goûts, c’est une affaire de goût, ou de tolérance. Nos sociétés contemporaines sont de plus en plus intolérantes, que ce soit au lactose ou au comportement d’autrui. Faut s’y faire.

Personnellement, le comportement d’autrui, à partir du moment où l’Autrui ne vient pas m’écraser les arpions, ou ceux des bipèdes que j’estime, je le tolère, du bout des lèvres, du bout de la pensée, du bout de la tolérance, du moins en théorie, parce qu’en pratique... je ne comprends pas toujours l’autruité ni son comportement.

En tout cas, le fromage, j’aime. Sans restriction, sans détour, sans contrainte. C’est un amour quasi platonique mais gourmand. Enfin... j’ai parfois du mal à tolérer ses odeurs de négligé, de çui qui s’est pas lavé depuis un mois ou plus. Mais puisqu’on aime, on tolère. On se bouche un peu le nez, ou bien on s’habitue. Le bipède s’habitue à tout, même au pire.

Fromager1.jpg

Elle est de guingois, cette fromagerie, c’est ce qui attire l’œil en premier, elle penche comme un bateau à la dérive pendant une tempête. Et puis on s’approche, parce qu’on aime le fromage et les belles devantures (on ne se refait pas, à l’âge qu’on a), et on constate, avant d’entrer dans la fromagerie avec la bave qui coule des babines, qu’elle est joliment chouette, la devanture. Joliment peinte, joliment exécutée, et même plus : exécutée à la perfection.

Fromager2.jpg

Fromager3.jpg

Alors on entre, on achète des fromages (on est là pour ça) au sympathique fromager et on lui dit ô combien on a apprécié la devanture. Alors il nous donne la carte de la peinteuse en lettres qui a réalisé ce petit chef-d’œuvre. Son atelier est l’Atelier Gilbert, et elle s’appelle Manon Faillenet. Peintres et peinteuses en lettres, typotes et typos sont des cousins-cousines. On est heureux ici de saluer une cousine qui a un fier et affirmé talent. On s’en est pris plein les yeux. Et le fromage acheté était délicat et brebiesque. Que demander de plus quand on flotte dans la félicité...

Fromager4.jpg

Published on 12/07/2025 @ 10:20  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Typofeminism  -  by cls

Pour les mecs...

Allez, la période n’est pas trop propice mais pendant quelques secondes, on peut gravifier le propos, ça ne dure pas longtemps, ça ne prête pas à conséquence et, dès la lecture terminée, on peut en revenir à nos futilités estivales. Ouf !

Faudrait1.jpg

Exilé pour quelques jours de ma région qui fait des bulles avec du vin et de mon atelier PbSbSn trop lourd pour faire des bulles, je me suis octroyé une visite impromptue dans une librairie redonnaise au joli nom : Libellune. À peine entré, j’y ai repéré un ouvrage dont je me suis emparé vivement car j’avais rencontré son auteuse dans un passé proche, invitée comme moi à causer de son travail devant un auditoire peu nombreux, mais choisi. J’avais, à cette occasion, très beaucoup apprécié son typographico-féminisme.

Faudrait2.jpg

Parler avec humour d’un sujet grave est un exercice périgiglieux. Faire rire son lectorat pour le faire réfléchir sans qu’il s’en rende compte, ça l’est encore plus. Conquérir ici le public féminin est facile, ou alors, c’est à desespérer de tout ; conquérir, et pousser dans ses derniers retranchements un public masculin, c’est une autre paire de manches. Elle y arrive, la bougresse, et elle s’amuse avec la typo par dessus le marché, ce qui ne peut que que réjouir un vieux typo qui se complait dans les mêmes contrées. Trouver une consœur... non, reprenons, trouver une sœur pas con en la matière, c’est un vrai bonheur (la question du genre, importante dans le reste de son travail, n’a, sur ce point, aucune importance, seul le jeu compte, et son intelligence, c’est tout comme pareil avec un frère pas con, pas de différence dans le fonctionnement des viscères cérébrales). Je ne dévoile rien de ce qui se passe à l’intérieur de l’ouvrage, ça serait pas rigolo, faut laisser la surprise, mais la couverture et le clin d’œil de sa maquette laisse augurer de ce qu’il s’y passe...

Le but de ce blog n’a jamais été de faire de la pub pour un bouquin, qu’il soit une production personnelle de chez Fornax, ou de chez un autre éditeur. Je ne fais ici que rétrocéder, à qui le veut bien, le plaisir que j’ai eu à la lecture du dit livre. C’est tout, bandes de bipèdes avachis sur vos plages, badigeonnés de crème solaire ou abrités sous vos parasols en train de vous taper une glace fraise-pistache ou un soda à la fleur de coco des îles.

Au sujet de l’inscription murale, il n’y a rien à ajouter, elle met l’accent sur un point sensible, on ne peut lui reprocher qu’une seule chose : ne pas en mettre, d’accent, sur les capitales.

Published on 11/07/2025 @ 11:59  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Categories

Unfold Close Undergrowth typography

Unfold Close Typographical practice

Unfold Close Typo des rues

Unfold Close The picture of the day...

Unfold Close Tales ans short stories

Unfold Close Streets typography

Unfold Close Rural typo

Unfold Close Proverbs

Unfold Close Printing

Unfold Close Post-competition

Unfold Close Places of conviviality

Unfold Close My masters

Unfold Close Internal news

Unfold Close Friends

Unfold Close Fourneau-Fornax

Unfold Close External news

Unfold Close Editorial practice

Unfold Close Competition

Unfold Close Bookish teratology

Unfold Close Book-collecting

Unfold Close Bibliophilie

Unfold Close Art

Unfold Close Alphabet

last posts
15/07/2025 @ 08:17
Code ...
14/07/2025 @ 11:09
Urban conviviality [20] ...
13/07/2025 @ 08:28
Decentralization ...
12/07/2025 @ 10:20
Painted storefront ...
11/07/2025 @ 11:59
Typofeminism ...
Last comments
Archives
06-2025 July 2025 08-2025
S M T W T F S
    01 02 03 04 05
06 07 08 09 10 11 12
13 14 15 16 17 18 19
20 21 22 23 24 25 26
27 28 29 30 31    


Fornax éditeur – 18, route de Coizard, F51230 Bannes –– France