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George Auriol
sur l'ultime création
de M. Pullmann
20 pages,
format 11,2 x 13 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
Auteurs
Chronologique
Des barbares...
Casses
Divertissements
Fin-de-Siècle
Fourneau et Fornax
Impressions
Typographie
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Quarante ans ? Oui, quarante. Voilà quarante ans passés que les Éditions du Fourneau, maintenant Fornax éditeur, ont publié officiellement leur premier livre. Le crime fut commis en février 1977. Un livre dont on a un peu honte maintenant mais cela n'empêche pas qu'on fête sa sortie. Comment ? En publiant deux nouveaux livres, bien sûr.
Le premier des deux est une réelle antiquité retrouvée voici peu dans les archives de l'éditeur... et publiée (mais avec quelques réticences) grâce à l'insistance constante de quelqu'un qui lui est très proche. Les aventures, si l'on peut dire, décalées d'un petit personnage dessiné : Quasimodo le Simplet.
Inutile d'en dire plus. Il suffit de lire ce qui est inscrit sur la quatrième de couverture pour se faire une petite idée (vraie ou fausse, peu importe) du contenu.
Le second est de réalisation beaucoup plus récente à partir d'une idée qui trottait dans la tête de son auteur depuis un nombre certain de mois. Il s'agit d'un travail outypopien (de OuTypopo, ouvroir de typographie potentielle, créé en 2000) autour de la ponctuation. Ce petit compendium présente 32 nouveaux signes de ponctuation, en donne la forme graphique, en explique succinctement l'emploi et en donne un exemple pour chacun.
La couverture.
La quatrième de couverture.
L'avant propos.
Une page du compendium : le point névralgique.
Pour les curieux de la chose, voici la liste complète des points présentés : point d'accord, point de désaccord, point d'appui, point d'arrêt, point de chute, point commun, point de convergence, point de divergence, point de côté (gauche et droit), point critique, point de croix (de croissant, d'étoile, etc.), point culminant, point de détail, point essentiel, point d'étonnement, points de fuite, point de fusion, point G, point d'honneur, point d'impact, point d'inflammation, point du jour, point litigieux, point de mire, point mort, point névralgique, point de non-retour, point de rassemblement, point de rebroussement, point sensible, point stratégique, points de suspicion, point de suture, point de vue.
Il y en a plus que 32 ? Nous n'allons quand même pas nous en plaindre...
L’amour est rose. Bon. L’amour est une sucrerie. Bon. La typographie de cet amour est élégante. Bon. L’apostrophe est une vraie apostrophe. Bon. Mais pourquoi le second D majuscule ? Ne serait-ce pas l’amour qui est capital ? À moins que le propriétaire de la boutique ne s’appelle Dédé, dans ce cas, alors...
Nous sommes dans les années 1980. À Paris. Dans le Marais. Rue des Francs-Bourgeois. Une cour intérieure bien cachée par un portail qui la sépare de la rue. Au fond de la cour, une verrière et sous la verrière, une énorme presse typographique. Derrière la verrière, une imprimerie fermée depuis des années. Une imprimerie polyglotte. Des amis m’avaient donné les coordonnées de la propriétaire. Médecin, fille du patron de l’imprimerie, elle avait gardé le lieu intact par piété filiale... jusqu’à l’ordre d’expulsion irrémédiable. Une femme adorable, triste d’être obligée de se séparer de cet encombrant trésor qu’elle avait essayé de préserver jusque là. J’étais venu, moi, pour acheter ce que je pouvais, ce qui restait après le passage des copains. Avant l’anéantissement de ce petit lieu de mémoire. Je repartis avec quelques casses et une agrafeuse à cheval 1930. Parmi ces casses, deux de Block. Une de Block gras corps 48 et une de Block étroit corps 28 et 72, seulement les capitales.
2017. Réappropriation de l’atelier parisien de Fornax après six ans de travaux suivis deux ans d’inactivité forcée. Une gentille stagiaire, Marianne, est venue le temps d’une semaine égayer l’atelier. Que faire, et lui faire faire ? On va réhabiliter une casse qui en avait bien besoin. La casse de Block corps 48. Outre la poussière historique des années 1930, pieusement gardée comme une relique, on y trouvait de la moisissure noire due à l’humidité de l’atelier avant travaux saupoudrée d’une épaisse couche de poussière de béton due à un ponçage sauvage du sol pendant les travaux.
État de la casse avant intervention. Elle est posée sur le rang. Cassetin par cassetin, les caractères sont extraits et placés sur un composteur en bois. Petit à petit, les doigts se noircissent.
Le composteur en bois porteur d’une rangée de caractères à nettoyer.
Marianne à l’œuvre. Armée d’une brosse à ongles, elle frotte un par un les caractères plongés dans un vieux bac à légumes de frigo rempli d’eau savonneuse. Les caractères en attente de bain sont sur le composteur, les caractères brossés se rincent l’œil dans le petit bac blanc posé dans l’évier.
Détail du brossage. Il faut, bien entendu, insister sur l’œil de la lettre.
Les caractères propres font du sous l’eau dans le bac de rinçage.
Vue générale du plan de travail provisoire de mademoiselle Marianne.
Après le bain, le brossage, le rinçage, les caractères se prélassent sur leur serviette de bain afin de se sécher près du radiateur.
Séchés et rutilants, ils sont rangés dans une casse provisoire. On aperçoit, dans le fond la casse d’origine qui n’a pas encore été vidée en totalité.
La casse d’origine vidée. Ne reste plus que la poussière 1930, les moisissures et la poussière de béton. Tant pis pour la précieuse poussière 1930, il va falloir tout décrasser.
Détail de quelques cassetins pour voir de plus près l’étendue des dégâts.
La casse es placée dans le bac de lavage afin de subir une douche à l’eau chaude.
La douche. L’eau sortit noire pendant un temps certain...
Détail de la douche. Celle-ci terminée, la casse fut mise à sécher toute une nuit posée contre un radiateur. Au matin suivant, il restait encore de la moisissure bien accrochée. Un second lavage fut effectué, à l’eau assez fortement acidulée à l’acide chlorhydrique. L’intérieur de chaque cassetin fut badigeonné au pinceau et les parois de la casse brossés à la brosse à formes. Séchage une nouvelle nuit, et remplissage avec le caractère propre.
La casse et son caractère dans un état de propreté acceptable. Coût de l’opération en temps : deux jours pour le nettoyage des caractères, deux jours pour celui de la casse. Cette série d’opérations est à répéter pour la quasi totalité des casses de l’atelier. Elles ont toutes subi peu ou prou l’invasion de la poussière de béton. Ainsi reste-t-il à nettoyer 187 casses de grand format (65 cm de large) et 13 casses de petit format (50 cm de large).
Nouvelle année, nouveaux vœux, nouvelle carte. Routine ? Sans doute, mais l'aube d'une nouvelle année provoque l'oubli des bilans désastreux et réveille en nous l'espoir du changement positif. Espérons, donc.
Nouvelle année, nouvelle présentation de ce site également. On y travaille depuis l'été dernier. Tout n'est pas encore fini, peaufiné, il reste encore des détails à arranger mais il faut bien se jeter à l'eau à un moment ou à un autre. Et le cap de la nouvelle année a paru un moment favorable.
Nouveaux billets dans ce blog... ne pas oublier de lire celui qui se trouve juste sous celui-ci, nouveau également.
... en relation avec le webmestre de ce site
« Ouais, se passe plus grand chose chez Fornax ! » entend-on murmurer dans les environs, et peut-être même plus loin encore. Certes, ce n'est pas totalement faux, mais ce n'est pas tout à fait vrai pour autant. Certes, le rythme s'est ralenti, mais il ne s'est pas arrêté. Certes, sur 2015, il vaut mieux passer, car il ne s'est rien passé, du moins chez Fornax (on est prié d'arrêter les ricanements qui fusent dans le fond). En 2016, en revanche, c'est tout différent. Deux publications en plus de la traditionnelle carte de vœux (pour la première fois sous forme de carte et non pas de petit livre). La première publication est totalement terminée, la deuxième — qui aurait dû être terminée en décembre dernier — est encore en cours d'impression. Un retard presque indépendant de l'insu de notre plein gré. Il est trop tôt pour gloser de la deuxième publication, mais on ne va pas se gêner pour parler de la première. Et pas plus tard que maintenant !
Raymond Callemin ? Allez, on explique pour les plus jeunes et pour ceux qui ont oublié leur histoire des faits divers. Raymond Callemin était plus connu dans les journaux sous le nom de Raymond la Science, il était l'un des membres influents de ceux qu'on a appelés la bande à Bonnot, qui a sévi au début du xxe siècle, entre 1911 et 1912. Callemin, au sein de la bande, a participé à une grande invention — du moins pour les truands – qui fait encore recette de nos jours : le braquage en automobile. Mais il était aussi typographe et c'est pour cela qu'on l'a publié. Il a écrit sa lettre à Arthur Mallet (un autre typographe) alors qu'il était en prison en attente de son procès. Il a été condamné, puis guillotiné le 21 avril 1913. Il avait 23 ans.
Aucune production en 2015 ? Pas totalement exact. L'année en a vu une chez Des barbares, petite structure éditoriale peu productive, co-dirigée avec Éric Dussert.
Un roman des années 1830 par Émile Bouchery (auteur trop peu connu, hélas), dans la veine des histoires du baron de Münchhausen. Avec une superbe postface d'une cinquantaine de pages plus que bien documentée par un Christian Soulignac en grande forme (qu'on se le dise).
Et pendant ce temps, Christian Laucou, il dormait ? Non, bien sûr. Il écrivait du technique. Bien sûr, pour beaucoup, c'est bien moins passionnant que la littérature ou l'histoire littéraire, mais ce n'est pas sans intérêt non plus... pour d'autres. Il a participé à l'Histoire de l'écriture typographique dont le cycle est désormais terminé. Un petit rappel au sujet du volume dont on a déjà un peu parlé ici, et l'annonce des deux suivants et derniers.
Participation dans ce volume : l'essentiel des apports autour de la technologie.
Participation dans ce volume : un chapitre, Les innovations techniques de 1900 à 1945.
Participation dans ce volume : deux pauses, Classification des caractères et catalogage des fontes et Jouons avec les lettres.
La sortie de ces deux derniers volumes a donné lieu à une journée d'étude le 7 décembre 2016 à l'École des chartes autour de la lettre d'imprimerie, à l'occasion de la sortie du coffret complet de l'Histoire de l'écriture typographique (à acheter d'urgence, si on s'intéresse à ce genre de choses).
Bon. Maintenant c'est tout ? Parce que... ça commence à faire long. Avec le CLS c'est toujours comme ça, c'est tout ou rien. Il garde le silence pendant des années et puis d'un seul coup, il bavarde à ne plus en finir...
Euh, on va dire que c'est fini. Ou presque. Plus rien de lui mais un peu sur lui, ou plutôt sur une image de lui. On l'a « personnagisé ». On vous avais parlé, voici un petit bout de temps, de Signé Fornax de Pierre Laurendeau, un recueil de nouvelles policières où l'on voyait évoluer Christian Laucou, Christian Soulignac et l'inspecteur Fornax, un policier qui n'intervient que dans des affaires où l'on trouve de la typographie. Une nouvelle nouvelle du même auteur avec le même inspecteur a vu le jour récemment, dans le recueil Anthologie, Naissance des Deux Crânes, titrée « Le Crâne typographique ». Voilà. On n'épilogue pas. On termine ici.
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