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L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
(vidéos)

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Chronologique

Des barbares...
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.

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Le roi, la reine et le petit prince sont venus chez moi pour me serrer la pince… mais j’étais parti pour attendre le train et me carapater ailleurs parce que les visites de rois, de reines et de petits princes, avec ou sans renard, avec ou sans moutons à dessiner, j’en ai plein le burnous. C’est tellement répétitif que je suis à deux doigts de disjoncter. Ils reviendront demain, mais comme je serai parti, ils reviendront après-demain. Enfin, ils reviendront s’ils le veulent, moi, je m’en fiche un peu, c’est pas parce qu’ils ont une haute position dans la société que je dois être à leur service, à leur botte… Non mais !
Bon… là je sens les rails vibrer et le grondement du train qui arrive. J’ai envie de le prendre, mais pas en pleine poitrine, je vais bouger un peu en dehors du cadre de la photo. L’ennui, dans ce genre de situation, c’est qu’il est plus difficile de s’extraire du cadre d’une prise de vue fixe que d’une prise de vue cinématographique ou vidéographique, qui offrent la possibilité (grâce au mouvement) de s’éclipser avec fluidité. Les prises de vue fixe sont gluantes, elles vous empèguent tout le corps et rendent tous les mouvements difficiles. C’est pas une sinécure d’être sur une photo comme celle-là… et voilà le bruit du train qui se rapproche… Ne restez pas là à regarder bêtement, je sais que vous attendez d’être barbouillés de mon sang… mais ça n’arrivera pas. J’ai suffisamment d’énergie encore pour me sortir de ce mauvais pas sans une égratignure…

Une imprimerie se cache dans cette image photographique. Saurez-vous trouver le moyen qu’elle a utilisé pour se cacher ? La bonne réponse est parmi celles proposées.
A — Elle a creusé un trou dans le sol pour s’y blottir et ainsi éviter les reproches du voisinage au sujet de la pollution olfactive des solvants qu’elle utilise. Ce qui n’évite pas, hélas, les vibrations ressenties dans le quartier lorsque les presses sont en mouvement.
B — Elle s’est élevée dans les airs comme un drône, à l’aide de puissantes hélices dont le mouvement est entretenu par des moteurs thermiques dont le bruit est rendu imperceptible au sol en raison de l’altitude de son vol stationnaire. L’ennui réside dans sa grande consommation d’énergie fossile et dans le fait qu’elle doive se signaler aux avions, hélicoptères et autres ULM par un permanent signal rouge clignotant.
C — Elle s’est invisibilisée grâce à un procédé breveté tenu secret, dont la nature ne pourra être révélée au grand public que dans de nombreuses années car sa technologie est la propriété d’une grande multinationale bardée d’avocats. La pollution sonore olfactive et vibratoire est toujours présente mais comme les locaux sont invisibles, les autorités compétentes n’ont pas pu établir un constat de visu…
D — Elle s’est délocalisée en Chine où elle a trouvé un accueil chaleureux et une clientèle ravie et émerveillée par ses compétences hors du commun. Elle n’a plus vraiment besoin du marché européen, ce qui pénalise sa clientèle locale résiduelle qui voit ses devis de fabrication augmenter, malgré la diminution des taux horaires de la main-d’œuvre, en raison du coût prohibitif du port.

Sans commentaire.
un vrai roudoudou
Les enfants sont merveilleux et leur observation, ou celle de leur production, est toujours d’un enseignement profitable.

La photo du jour d’aujourd’hui date de quelques mois et, en l’ayant de nouveau sous les yeux, elle a généré le même sourire attendri que la première fois, le jour ou je l’ai prise pour tenter d’immortaliser le moment de la découverte.
Bien sûr, il y a les grandes lettres dont les contours — un peu fantasques, un peu ronds — ont été dessinés sans repentir, sans rature, sans hésitation et coloriés sans déborder (beau travail !). Il y a le A en forme de gâteau. Il y a les petits cookies qui ressemblent à des pommes d’arrosoir vues de face… Mais il y a surtout le second A — initialement oublié et ajouté in extremis, à la va vite ! — qui transformait les DÉLICIEUX GÂTEAUX en DÉLICIEUX GÂTEUX…
Ô Merveille ! On comprend le sourire goguenard du smiley...
Encore un billet un peu fumiste…


L’industrie phonographique nous avait fait connaître les microsillons qui reviennent à la mode depuis quelques mois (rengaine : les modes ne durent qu'un certain temps — très court en général —, et passent, et reviennent quand elles pensent qu’elles ont été oubliées). L’industrie agricultueuse nous fait connaître les macrosillons, agréablement graphiques, ma foi !
Ces macrosillons font penser à la surface du procédé Héliophore Dufay (voir →ici), l'effet miroir en moins. On se prend à rêver de l'observation vue du ciel de tels sillons recouverts d'un produit réfléchissant. Des champs qui changent de couleur quand on les survole...
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