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Fourneau and Fornax

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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
Encore une presse en bois pour ce quatrième jouet. Une presse à vis, comme la deuxième presse présentée, mais beaucoup plus grande qu’elle. Qu’on en juge : sa hauteur est de 34 cm hors vis, 48,5 cm vis serrée, 59,5 cm vis desserrée au maximum ; sa largeur est de 21,5 cm ; sa longueur de 42 cm. Elle peut imprimer des feuilles de papier de 11 x 15 cm, un format considérablement plus grand (heu, n’exagérons toutefois pas…) que celui possible sur les trois premières presses présentées, de l’ordre de 6 x 9 cm.

Elle est aussi la première, jusqu’à présent, à porter une étiquette en laiton qui indique sa marque et sa provenance : C’est une presse parisienne qui provient du Paradis des enfants, jeux et jouets, une boutique sise (mazette !) au coin du 156 rue de Rivoli et de la rue du Louvre, tenue par Perreau fils. Encore un jouet qui ne devait pas être prévu pour les enfants de pauvres. Mais il faut de tout pour faire un monde (comme dit l’adage), même des riches, hélas !

Un articulet du Journal des jeunes mères et de leurs bébés, daté du 1er octobre 1877 permet non seulement de dater cette presse, mais aussi de la nommer : la Mignonne. Merci Gallica.

Cette presse nous est parvenue dans un état moyen. Il nous a fallu la nettoyer et restaurer son tympan. N’ont été gardés que ses montants de bois. Le reste de ce tympan a été remplacé extérieurement par un papier marbré (pour faire joli) et intérieurement par une fine toile blanche (du drap).

Vue de dessus. Le tympan a été basculé grâce aux petites charnières. Il a été agrémenté de deux taquets supplémentaires de fabrication maison placés de part et d’autre du seul taquet d’origine. Cela pour plus de précision dans le positionnement de la feuille à imprimer. À gauche du tympan, découvert par son basculement à 180°, se trouve le marbre qui peut accueillir des caractères typographiques traditionnels. La composition (ici une petite linogravure) est serrée uniquement par deux vis en bois. Nous avons complété ce serrage par un serrage latéral que l’on distingue au-dessus de la linogravure, contre le châssis de bois du marbre. Le fond du marbre, initialement de bois seul, a été renforcé par une plaque d’acier.

Détail des taquets de fabrication maison en clinquant de laiton, collés à la va-comme-je-te-pousse sur le tympan pour les besoins de la photo (désolé !).

Une feuille de papier à imprimer ocre jaune est placée sur le tympan pour une simulation de l’impression. Pour empêcher son basculement lors du retour du tympan sur la composition censément encrée, elle est glissée sous une bande de papier blanc fixée au tympan.

Le tympan est rabattu. L’ensemble tympan-marbre peut être placé sous la platine de bois.

En tournant la vis, la platine descend pour presser le typan porteur de la feuille à imprimer contre la forme imprimante. Une fois la pression exercée, et donc l’impression réalisée, il reste à relever la platine avec la vis, à sortir le châssis-marbre, à faire basculer le tympan et à récupérer la feuille imprimée. Ne reste plus alors qu’à encrer à nouveau la forme d’impression et à placer une nouvelle feuille sur le tympan.

La Mignonne est munie d’un tiroir…

… pour y loger du petit matériel (qui ne nous est pas parvenu lors de son achat) : caractères, lingots et interlignes, serrages et clés de serrage, illustrations, etc.

Cette presse a servi (entre autres utilisations) en 1998 pour l’impression en public de la couverture du minuscule 4 bricoles, en plein air, dans le Jardin des Tuileries à Paris, lors d’une manifestation artisanale.
Les billets des trois premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
Encore une presse en bois pour ce quatrième jouet. Une presse à vis, comme la deuxième presse présentée, mais beaucoup plus grande qu’elle. Qu’on en juge : sa hauteur est de 34 cm hors vis, 48,5 cm vis serrée, 59,5 cm vis desserrée au maximum ; sa largeur est de 21,5 cm ; sa longueur de 42 cm. Elle peut imprimer des feuilles de papier de 11 x 15 cm, un format considérablement plus grand (heu, n’exagérons toutefois pas…) que celui possible sur les trois premières presses présentées, de l’ordre de 6 x 9 cm.

Elle est aussi la première, jusqu’à présent, à porter une étiquette en laiton qui indique sa marque et sa provenance : C’est une presse parisienne qui provient du Paradis des enfants, jeux et jouets, une boutique sise (mazette !) au coin du 156 rue de Rivoli et de la rue du Louvre, tenue par Perreau fils. Encore un jouet qui ne devait pas être prévu pour les enfants de pauvres. Mais il faut de tout pour faire un monde (comme dit l’adage), même des riches, hélas !

Un articulet du Journal des jeunes mères et de leurs bébés, daté du 1er octobre 1877 permet non seulement de dater cette presse, mais aussi de la nommer : la Mignonne. Merci Gallica.

Cette presse nous est parvenue dans un état moyen. Il nous a fallu la nettoyer et restaurer son tympan. N’ont été gardés que ses montants de bois. Le reste de ce tympan a été remplacé extérieurement par un papier marbré (pour faire joli) et intérieurement par une fine toile blanche (du drap).

Vue de dessus. Le tympan a été basculé grâce aux petites charnières. Il a été agrémenté de deux taquets supplémentaires de fabrication maison placés de part et d’autre du seul taquet d’origine. Cela pour plus de précision dans le positionnement de la feuille à imprimer. À gauche du tympan, découvert par son basculement à 180°, se trouve le marbre qui peut accueillir des caractères typographiques traditionnels. La composition (ici une petite linogravure) est serrée uniquement par deux vis en bois. Nous avons complété ce serrage par un serrage latéral que l’on distingue au-dessus de la linogravure, contre le châssis de bois du marbre. Le fond du marbre, initialement de bois seul, a été renforcé par une plaque d’acier.

Détail des taquets de fabrication maison en clinquant de laiton, collés à la va-comme-je-te-pousse sur le tympan pour les besoins de la photo (désolé !).

Une feuille de papier à imprimer ocre jaune est placée sur le tympan pour une simulation de l’impression. Pour empêcher son basculement lors du retour du tympan sur la composition censément encrée, elle est glissée sous une bande de papier blanc fixée au tympan.

Le tympan est rabattu. L’ensemble tympan-marbre peut être placé sous la platine de bois.

En tournant la vis, la platine descend pour presser le typan porteur de la feuille à imprimer contre la forme imprimante. Une fois la pression exercée, et donc l’impression réalisée, il reste à relever la platine avec la vis, à sortir le châssis-marbre, à faire basculer le tympan et à récupérer la feuille imprimée. Ne reste plus alors qu’à encrer à nouveau la forme d’impression et à placer une nouvelle feuille sur le tympan.

La Mignonne est munie d’un tiroir…

… pour y loger du petit matériel (qui ne nous est pas parvenu lors de son achat) : caractères, lingots et interlignes, serrages et clés de serrage, illustrations, etc.

Cette presse a servi (entre autres utilisations) en 1998 pour l’impression en public de la couverture du minuscule 4 bricoles, en plein air, dans le Jardin des Tuileries à Paris, lors d’une manifestation artisanale.
Les billets des trois premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
Petite presse à levier en bois.
La deuxième presse jouet présentée (voir billet d’hier →ici) est une presse pliante en bois. Elle date sans doute des années 1920. Elle se présente initialement sous la forme d’une boîte fermée d’un
Troisième presse jouet, aujourd’hui. Elle est en bois comme la précédente, et elle date approximativement des mêmes années, c’est à dire des années 1920. C’est une presse à levier. La platine y est fixée et vient se positionner exactement sur le marbre qui contient la composition. Elle mesure 11 cm de haut levier baissé, 33 cm de haut levier levé, 15 cm de large et 21 cm de long.

Le levier relevé laisse apparaître le marbre qui contient une composition plomb traditionnelle — Fornax — réalisée avec le plomb de l’atelier, car la presse a été achetée (voici fort longtemps) sans ses accessoires et sans aucun caractère. La composition a été réalisée de Banville de corps 24. On peut constater (hélas !) que les deux petits rouleaux encreurs sont en très mauvais état et ne sont plus à même de réaliser leur tâche correctement.

On place le papier à imprimer sur la platine.

Gros plan sur la composition.

Le marbre est mobile et peut passer sous les rouleaux pour encrer la composition. Des petits et longs ressorts latéraux permettent au marbre de revenir dans sa position initiale pour procéder à l’impression.

Le levier permet la pression du papier sur le caractère encré.

Autre angle.

Vue de derrière.

Le levier relevé montre l’impression (plutôt de mauvaise qualité ici, en raison d’un mauvais encrage de l’utilisateur : n’incriminons pas la presse !)

crochet et d’un piton dont sortent deux vis en bois sur l’un des petits côtés. Elle mesure 9 cm de haut, 12,5 cm de large et 24 cm de long.

La boîte, une fois ouverte, montre sur la gauche la petite réserve de caractères typographiques destinés à son utilisation, et la presse au repos sur la droite. Dans le fond, une petite balle d’imprimeur.

Les caractères vus de plus près. Ce sont de vrais caractères typographiques, à la hauteur en papier conventionnelle de 23,56 cm. On a affaire à un Garamond Monotype de corps 12, ou à un caractère qui lui ressemble fort.

Sur la partie droite se trouve la presse pliée, construite en chêne, à l’exception de la vis (en buis, en hêtre, difficile à dire) dont la partie supérieure est protégée d’un vernis rouge. Dans le fond, sous la vis de la presse, la petite balle. À l’extrême droite, on aperçoit un fragment des deux vis de pression en bois (probablement du hêtre).

La platine est levée, une feuille de papier à imprimer est posée sur elle ; la composition — le mot Fornax — est positionné sur le petit marbre, serrée par les deux vis de pression.

Il ne reste plus qu’à encrer la composition avec la petite balle.

La presse montée et en pression. La vis pousse sur la platine qui presse le papier contre les caractères encrés.

Gros plan sur la vis qui presse la platine.

Les billets des deux premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
La deuxième presse jouet présentée (voir billet d’hier →ici) est une presse pliante en bois. Elle date sans doute des années 1920. Elle se présente initialement sous la forme d’une boîte fermée d’un
Troisième presse jouet, aujourd’hui. Elle est en bois comme la précédente, et elle date approximativement des mêmes années, c’est à dire des années 1920. C’est une presse à levier. La platine y est fixée et vient se positionner exactement sur le marbre qui contient la composition. Elle mesure 11 cm de haut levier baissé, 33 cm de haut levier levé, 15 cm de large et 21 cm de long.

Le levier relevé laisse apparaître le marbre qui contient une composition plomb traditionnelle — Fornax — réalisée avec le plomb de l’atelier, car la presse a été achetée (voici fort longtemps) sans ses accessoires et sans aucun caractère. La composition a été réalisée de Banville de corps 24. On peut constater (hélas !) que les deux petits rouleaux encreurs sont en très mauvais état et ne sont plus à même de réaliser leur tâche correctement.

On place le papier à imprimer sur la platine.

Gros plan sur la composition.

Le marbre est mobile et peut passer sous les rouleaux pour encrer la composition. Des petits et longs ressorts latéraux permettent au marbre de revenir dans sa position initiale pour procéder à l’impression.

Le levier permet la pression du papier sur le caractère encré.

Autre angle.

Vue de derrière.

Le levier relevé montre l’impression (plutôt de mauvaise qualité ici, en raison d’un mauvais encrage de l’utilisateur : n’incriminons pas la presse !)

crochet et d’un piton dont sortent deux vis en bois sur l’un des petits côtés. Elle mesure 9 cm de haut, 12,5 cm de large et 24 cm de long.

La boîte, une fois ouverte, montre sur la gauche la petite réserve de caractères typographiques destinés à son utilisation, et la presse au repos sur la droite. Dans le fond, une petite balle d’imprimeur.

Les caractères vus de plus près. Ce sont de vrais caractères typographiques, à la hauteur en papier conventionnelle de 23,56 cm. On a affaire à un Garamond Monotype de corps 12, ou à un caractère qui lui ressemble fort.

Sur la partie droite se trouve la presse pliée, construite en chêne, à l’exception de la vis (en buis, en hêtre, difficile à dire) dont la partie supérieure est protégée d’un vernis rouge. Dans le fond, sous la vis de la presse, la petite balle. À l’extrême droite, on aperçoit un fragment des deux vis de pression en bois (probablement du hêtre).

La platine est levée, une feuille de papier à imprimer est posée sur elle ; la composition — le mot Fornax — est positionné sur le petit marbre, serrée par les deux vis de pression.

Il ne reste plus qu’à encrer la composition avec la petite balle.

La presse montée et en pression. La vis pousse sur la platine qui presse le papier contre les caractères encrés.

Gros plan sur la vis qui presse la platine.

Les billets des deux premières presses jouets :
Petite presse 1900.
Presse pliante en bois.
L’homme au coin
10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
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