Sentence to think about :  La fourmi a-t-elle le respect ou même seulement la conscience de l'homme dont elle fait son festin ?  Soulignac
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Welcome to Fornax

Fornax éditeur

est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.

 
L'atelier de Bannes
L'atelier de Bannes

L'atelier de Bannes.

 

 Fornax n'édite que de la littérature – illustrée ou non d'estampes – suivant les goûts et humeurs de Christian Laucou qui préside à ses destinées. Ceux-ci le portent (sans exclusive) vers la littérature contemporaine et celle qu'il appelle « de l'entre deux guerres » (comprendre entre 1870 et 1914).

 Christian Laucou, typographe traditionnel au plomb et imprimeur, conçoit tous les livres de Fornax et en imprime la quasi totalité. Il est aussi imprimeur à façon en typographie et pédagogue. On trouvera toutes les informations au sujet de ces deux activités sur son site professionnel : cls-typo.

 Plumitif discret, il lui arrive aussi de commettre de la littérature ; il prend alors le nom de Christian Soulignac ou signe CLS afin de séparer l'activité littéraire de l'activité éditoriale. Il tient plus ou moins régulièrement un blog orienté typographie, principalement la « typo des rues ». On en trouve les derniers billets ci-dessous.

The 2 last notes
Treasure  -  by cls

Qu’il m’a dit...

Tresor.jpg

Tu vas voir, c’est simple, qu’il m’a dit. Ah bon ? tu crois, que je lui ai répondu, dubitatif. Oui, qu’il m’a dit, si tu suis bien mes instruction, tu peux pas te tromper et tu trouves le trésor. C’est aussi simple que dans les livres, qu’il a ajouté. Ah bon ? que j’ai répété en l’écoutant et en le regardant gesticuler. Oui, qu’il m’a dit, tu suis le chemin que je viens de t’indiquer en comptant bien tes pas et en suivant l’orientation sur ta boussole et tu arrives devant le mur. Bon, j’ai compris, que je lui ai répondu pour lui prouver que j’avais compris. Bien, qu’il m’a dit. Ensuite, quand tu es devant le mur, il faut que tu repères une grosse pierre à la hauteur des yeux et tu appuies sur l’anfractuosité orange. Et alors ? que je lui demande, interrogateur. Alors, qu’il m’a dit, tu fais apparaître les inscriptions qui étaient cachées dans la pierre. Et les inscriptions, c’est comme une carte, qu’il ajoute. Et alors ? que je lui demande encore. Bah, tu suis la carte jusqu’à la croix, qu’il me répond, et tu trouves le trésor. C’est simple, non ? qu’il ajoute encore. Oui, que je lui réponds, c’est simple.

Mais c’est quelle croix ?

Qu’il m’a dit...

Tresor.jpg

Tu vas voir, c’est simple, qu’il m’a dit. Ah bon ? tu crois, que je lui ai répondu, dubitatif. Oui, qu’il m’a dit, si tu suis bien mes instruction, tu peux pas te tromper et tu trouves le trésor. C’est aussi simple que dans les livres, qu’il a ajouté. Ah bon ? que j’ai répété en l’écoutant et en le regardant gesticuler. Oui, qu’il m’a dit, tu suis le chemin que je viens de t’indiquer en comptant bien tes pas et en suivant l’orientation sur ta boussole et tu arrives devant le mur. Bon, j’ai compris, que je lui ai répondu pour lui prouver que j’avais compris. Bien, qu’il m’a dit. Ensuite, quand tu es devant le mur, il faut que tu repères une grosse pierre à la hauteur des yeux et tu appuies sur l’anfractuosité orange. Et alors ? que je lui demande, interrogateur. Alors, qu’il m’a dit, tu fais apparaître les inscriptions qui étaient cachées dans la pierre. Et les inscriptions, c’est comme une carte, qu’il ajoute. Et alors ? que je lui demande encore. Bah, tu suis la carte jusqu’à la croix, qu’il me répond, et tu trouves le trésor. C’est simple, non ? qu’il ajoute encore. Oui, que je lui réponds, c’est simple.

Mais c’est quelle croix ?

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Published on 09/12/2025 @ 20:56  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
Black and white  -  by cls

De l’humain
& de ses couleurs

Noir&Blanc.jpg

Sans aucun doute, il faut trouver une symbolique derrière ce bas relief collé sur un mur, au su et à la vue de tout un chacun, dans la catégorie des bipèdes issus d’une tribu plutôt citadine. Une symbolique en noir et blanc sous un écrasant soleil de plomb (Une fois de plus, le soleil est de plomb pour justifier sa présence sur ce blog. Enfin, c’est lui qui a décidé d’être de plomb. On l’aurait accepté ici, même s’il avait été d’un autre métal beaucoup moins lourd, du zinc, ou de l’aluminium, par exemple.)

Quand on l’a pris en photo pour garder son souvenir par devers nous, on ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi on avait décidé de prendre la photo. On l’a prise, un point c’est tout. C’est après, en la revoyant, qu’on a commencé à se poser des questions. Pas sur l’auteur, il est anonyme. Et après tout, l’auteur, on s’en moque un peu de savoir qui il est. C’est ce qu’il représente et la façon qu’il a eu de le représenter qui importe. En quelques mots, ce qui nous importe c’est ce qu’il veut dire, ce qu’il veut nous transmettre, ce qu’il veut que nous comprenions nous autres pauvres bipèdes incultes, pauvres passants qui passent, la tête vide et le pas altier… Enfin, altier, altier, ça dépend… Si on est chargé comme un baudet par des achats compulsifs, ou si on est un vieillard pré-sénile, cacochyme et bradykinésique, ou si on s’est fait une entorse et qu’on avance avec des béquilles, ou plus banalement encore si l’on est rond comme une queue de pelle, la démarche n’est plus trop altière. Mais toutefois on passe… (oui : passons, passons…) et on regarde en passant.

Bien que notre monde soit en couleurs (nous les percevons, ces satanées couleurs, mais est-ce bien sûr que nous les percevions toutes ?), l’œuvre est de noir et de blanc. Exclusivement. En dehors du soleil doré dont on a déjà parlé, et sur lequel on ne va pas revenir. Une lune blanche de laquelle tombe un humain noir, une lune noire de laquelle tombe un humain blanc, chacun des deux humains tombant en direction de l’autre jusqu’à ce que les extrémités de leurs membres supérieurs se touchent. Il doit y avoir une symbolique de réunion derrière tout cela, qui est confirmée par un autre duo d’humains, un noir et un blanc, unis par leurs bras formant le signe conventionnel de l’infini, chacun juché sur un signe infini de couleur contraire à la sienne. Plus deux duos de minuscules hominidés noirs et blancs qui dansent ensemble.

Maintenant que la description est close, essayons de comprendre. Ou du moins de dire ce que nous avons cru comprendre. Humain noir équivaut à humain blanc et ils tombent de la lune pour danser ensemble dans un temps infini jusqu’à la fin des temps. C’est sûrement une allégorie pour dire qu’il vaut mieux croupionner et gigoter ensemble plutôt que se foutre sur la gueule, quelle que soit la couleur de notre extérieur. Chose qui reste valable, même si notre monde abolit la couleur pour se voir en noir et blanc, sans aucune nuance. C’est beau. C’est juste. C’est idéaliste. Mais est-ce réaliste ?

De l’humain
& de ses couleurs

Noir&Blanc.jpg

Sans aucun doute, il faut trouver une symbolique derrière ce bas relief collé sur un mur, au su et à la vue de tout un chacun, dans la catégorie des bipèdes issus d’une tribu plutôt citadine. Une symbolique en noir et blanc sous un écrasant soleil de plomb (Une fois de plus, le soleil est de plomb pour justifier sa présence sur ce blog. Enfin, c’est lui qui a décidé d’être de plomb. On l’aurait accepté ici, même s’il avait été d’un autre métal beaucoup moins lourd, du zinc, ou de l’aluminium, par exemple.)

Quand on l’a pris en photo pour garder son souvenir par devers nous, on ne s’est pas posé la question de savoir pourquoi on avait décidé de prendre la photo. On l’a prise, un point c’est tout. C’est après, en la revoyant, qu’on a commencé à se poser des questions. Pas sur l’auteur, il est anonyme. Et après tout, l’auteur, on s’en moque un peu de savoir qui il est. C’est ce qu’il représente et la façon qu’il a eu de le représenter qui importe. En quelques mots, ce qui nous importe c’est ce qu’il veut dire, ce qu’il veut nous transmettre, ce qu’il veut que nous comprenions nous autres pauvres bipèdes incultes, pauvres passants qui passent, la tête vide et le pas altier… Enfin, altier, altier, ça dépend… Si on est chargé comme un baudet par des achats compulsifs, ou si on est un vieillard pré-sénile, cacochyme et bradykinésique, ou si on s’est fait une entorse et qu’on avance avec des béquilles, ou plus banalement encore si l’on est rond comme une queue de pelle, la démarche n’est plus trop altière. Mais toutefois on passe… (oui : passons, passons…) et on regarde en passant.

Bien que notre monde soit en couleurs (nous les percevons, ces satanées couleurs, mais est-ce bien sûr que nous les percevions toutes ?), l’œuvre est de noir et de blanc. Exclusivement. En dehors du soleil doré dont on a déjà parlé, et sur lequel on ne va pas revenir. Une lune blanche de laquelle tombe un humain noir, une lune noire de laquelle tombe un humain blanc, chacun des deux humains tombant en direction de l’autre jusqu’à ce que les extrémités de leurs membres supérieurs se touchent. Il doit y avoir une symbolique de réunion derrière tout cela, qui est confirmée par un autre duo d’humains, un noir et un blanc, unis par leurs bras formant le signe conventionnel de l’infini, chacun juché sur un signe infini de couleur contraire à la sienne. Plus deux duos de minuscules hominidés noirs et blancs qui dansent ensemble.

Maintenant que la description est close, essayons de comprendre. Ou du moins de dire ce que nous avons cru comprendre. Humain noir équivaut à humain blanc et ils tombent de la lune pour danser ensemble dans un temps infini jusqu’à la fin des temps. C’est sûrement une allégorie pour dire qu’il vaut mieux croupionner et gigoter ensemble plutôt que se foutre sur la gueule, quelle que soit la couleur de notre extérieur. Chose qui reste valable, même si notre monde abolit la couleur pour se voir en noir et blanc, sans aucune nuance. C’est beau. C’est juste. C’est idéaliste. Mais est-ce réaliste ?

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Published on 08/12/2025 @ 22:58  - none comment - none comment - View ? Add yours ?   Preview   Print...   Top
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10 pages,
format 8,5 x 8,5 cm.
tirage à environ 30 exemplaires en typographie au plomb.
H. C.

 __________

Thomas Braun
La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

The gloss book

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

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