En passant :  Dans les rangs des fesseurs, il n'y a que les « con » et les « pro ».  Soulignac
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Fornax éditeur

est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.

 
L'atelier de Bannes
L'atelier de Bannes

L'atelier de Bannes.

 

 Fornax n'édite que de la littérature – illustrée ou non d'estampes – suivant les goûts et humeurs de Christian Laucou qui préside à ses destinées. Ceux-ci le portent (sans exclusive) vers la littérature contemporaine et celle qu'il appelle « de l'entre deux guerres » (comprendre entre 1870 et 1914).

 Christian Laucou, typographe traditionnel au plomb et imprimeur, conçoit tous les livres de Fornax et en imprime la quasi totalité. Il est aussi imprimeur à façon en typographie et pédagogue. On trouvera toutes les informations au sujet de ces deux activités sur son site professionnel : cls-typo.

 Plumitif discret, il lui arrive aussi de commettre de la littérature ; il prend alors le nom de Christian Soulignac ou signe CLS afin de séparer l'activité littéraire de l'activité éditoriale. Il tient plus ou moins régulièrement un blog orienté typographie, principalement la « typo des rues ». On en trouve les derniers billets ci-dessous.

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En vitrine  -  par cls

Bien visible

Hic.jpg

Le HIC ? Il était ici, en vitrine ; il n'a pas été très difficile à trouver. Mais maintenant il y a un hic, il nous faut dénicher le NUNC, et ça...

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Le HIC ? Il était ici, en vitrine ; il n'a pas été très difficile à trouver. Mais maintenant il y a un hic, il nous faut dénicher le NUNC, et ça...

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Publié le 15/05/2025 @ 10:17  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Plaque de rue  -  par cls

Plaque abrégée

Bien sûr, nous sommes à Paris, ce petit village d'Île de France assez peuplé, au cœur de son dix-neuvième arrondissement. Déambulation piétonne. Malgré la diminution des véhicules automobiles dans les rues, l'œil reste aux aguets pour traverser la chaussée. Il est mobile et s'oriente en tous sens pour déceler l'éventuel danger lors de la traversée. Un fois atteint le trottoir d’en face, il se calme et se pose quelques secondes sur une plaque de rue. La déambulation devrait continuer mais l’œil est celui d'un typographe et le regard s'arrête sur la plaque.

7eArt.jpg

La lecture se fait de gauche à droite et de haut en bas, comme il est d'habitude de la faire dans des contrées comme celles-ci, usant de langues romanes. Au début, tout va bien. 19e Arrt. Il n’y a pas beaucoup de place dans la partie supérieure, il faut abréger l'information. L’adjectif ordinal est en chiffres dits arabes suivis d'un e supérieur. Tout va bien, tout est correct. Il ne reste que peu de place pour le mot arrondissement, il faut encore abréger. Là encore l'abréviation est effectuée dans les règles de l'art. Le début est gardé « Arr », le milieu est supprimé (ondissemen), la lettre finale est conservée et mise en lettre supérieure « t ». C'est parfait. On pourrait, il est vrai, contester le « A » majuscule de « Arr » alors qu'on a affaire ici à un nom commun qui ne prend pas la majuscule, mais on glisse, on reste magnanime.

L’œil descend pour lire le nom de la voie, entièrement en capitales pour une lecture plus aisée. Bien. COURS DU 7ÈME ART. Patatras ! Catastrophe ! Misère de misère ! Que vient faire-là ce 7ÈME fautif ? Abomination ! Sacrilège ! Le cerveau, court-circuité, fait appel aux grands orthotypographes du passé pour redémarrer : « À moi, Hornschuch, Grevisse, Lacroux et les anonymes romands ! ». L’œil du typographe tourne de l’œil. Le cœur s’arrête de battre un instant avant de repartir, lentement, plaintif, à la fois hésitant et courroucé. Le bras affaibli tente de barrer, d’éliminer ces « ÈM » impies, incongrus, imbéciles et inutiles, mais il retombe, las, impuissant, privé de toute énergie, même de celle du désespoir.

Alors la déambulation reprend, à pas lents, le dos courbé, les épaules chargées du poids de la faute vue et non corrigée.

Plaque abrégée

Bien sûr, nous sommes à Paris, ce petit village d'Île de France assez peuplé, au cœur de son dix-neuvième arrondissement. Déambulation piétonne. Malgré la diminution des véhicules automobiles dans les rues, l'œil reste aux aguets pour traverser la chaussée. Il est mobile et s'oriente en tous sens pour déceler l'éventuel danger lors de la traversée. Un fois atteint le trottoir d’en face, il se calme et se pose quelques secondes sur une plaque de rue. La déambulation devrait continuer mais l’œil est celui d'un typographe et le regard s'arrête sur la plaque.

7eArt.jpg

La lecture se fait de gauche à droite et de haut en bas, comme il est d'habitude de la faire dans des contrées comme celles-ci, usant de langues romanes. Au début, tout va bien. 19e Arrt. Il n’y a pas beaucoup de place dans la partie supérieure, il faut abréger l'information. L’adjectif ordinal est en chiffres dits arabes suivis d'un e supérieur. Tout va bien, tout est correct. Il ne reste que peu de place pour le mot arrondissement, il faut encore abréger. Là encore l'abréviation est effectuée dans les règles de l'art. Le début est gardé « Arr », le milieu est supprimé (ondissemen), la lettre finale est conservée et mise en lettre supérieure « t ». C'est parfait. On pourrait, il est vrai, contester le « A » majuscule de « Arr » alors qu'on a affaire ici à un nom commun qui ne prend pas la majuscule, mais on glisse, on reste magnanime.

L’œil descend pour lire le nom de la voie, entièrement en capitales pour une lecture plus aisée. Bien. COURS DU 7ÈME ART. Patatras ! Catastrophe ! Misère de misère ! Que vient faire-là ce 7ÈME fautif ? Abomination ! Sacrilège ! Le cerveau, court-circuité, fait appel aux grands orthotypographes du passé pour redémarrer : « À moi, Hornschuch, Grevisse, Lacroux et les anonymes romands ! ». L’œil du typographe tourne de l’œil. Le cœur s’arrête de battre un instant avant de repartir, lentement, plaintif, à la fois hésitant et courroucé. Le bras affaibli tente de barrer, d’éliminer ces « ÈM » impies, incongrus, imbéciles et inutiles, mais il retombe, las, impuissant, privé de toute énergie, même de celle du désespoir.

Alors la déambulation reprend, à pas lents, le dos courbé, les épaules chargées du poids de la faute vue et non corrigée.

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Publié le 14/05/2025 @ 10:32  - 1 commentaire - 1 commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
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(cliquer sur l'image
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