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est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.
L'atelier de Bannes.
(voir le billet précédent)
On n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Mais qu'on se rassure, on ne va pas passer le reste du printemps là-dessus, ni l’été, ni l’automne, ni l’hiver. On s’arrête à la fin de ce billet. S’amuser, ça va un temps, mais point trop n’en faut. On a autre chose à faire. Mais on n’empêche pas les bipèdes qui ont remplacé leurs globules rouges par des 1 et leurs globules blancs par des 0 de continuer... font ce qu’ils veulent, après tout.
On a essayé d’autres artistes, une huitaine. On a choisi des qui nous plaisaient. On rappelle que le thème est : Tintin et Milou devant le château de Moulinsart. Les résultats sont, là, juste en-dessous.
Tintin et Milou par Praxitèle, sculpture en marbre de Carrare.
Tintin et Milou par Jérôme Bosch, huile sur panneau de bois.
Tintin et Milou par Giuseppe Arcimboldo, huile sur toile en fibres de courges.
Tintin et Milou par le douanier Rousseau, huile peinte à l'aide d'une plume d'ibis rouge.
Tintin et Milou par Vincent Van Gogh, huile peinte au couteau à couper les oreilles.
Tintin et Milou par Pablo Picasso (période bleue), huile sur isorel de récupération.
Tintin et Milou par Amadeo Modigliani, huile échangée contre un litre de rouge.
Tintin et Milou par Fernando Botero, huile peinte après dix ans de régime de McDo.
(voir le billet précédent)
On n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Mais qu'on se rassure, on ne va pas passer le reste du printemps là-dessus, ni l’été, ni l’automne, ni l’hiver. On s’arrête à la fin de ce billet. S’amuser, ça va un temps, mais point trop n’en faut. On a autre chose à faire. Mais on n’empêche pas les bipèdes qui ont remplacé leurs globules rouges par des 1 et leurs globules blancs par des 0 de continuer... font ce qu’ils veulent, après tout.
On a essayé d’autres artistes, une huitaine. On a choisi des qui nous plaisaient. On rappelle que le thème est : Tintin et Milou devant le château de Moulinsart. Les résultats sont, là, juste en-dessous.
Tintin et Milou par Praxitèle, sculpture en marbre de Carrare.
Tintin et Milou par Jérôme Bosch, huile sur panneau de bois.
Tintin et Milou par Giuseppe Arcimboldo, huile sur toile en fibres de courges.
Tintin et Milou par le douanier Rousseau, huile peinte à l'aide d'une plume d'ibis rouge.
Tintin et Milou par Vincent Van Gogh, huile peinte au couteau à couper les oreilles.
Tintin et Milou par Pablo Picasso (période bleue), huile sur isorel de récupération.
Tintin et Milou par Amadeo Modigliani, huile échangée contre un litre de rouge.
Tintin et Milou par Fernando Botero, huile peinte après dix ans de régime de McDo.
Depuis quelques mois, le grand sujet à la mode, qui évite de parler des sujets qui fâchent comme la propension des bipèdes à vouloir massacrer ceux qu'ils estiment être un petit peu différents d'eux, ou la volonté d'accumuler plus de menue monnaie qu'en accumule le voisin estimé un petit peu différent d'eux pour se penser supérieur, plus grand, plus beau, plus magnifique, c'est l'existence nouvelle d'une « intelligence » non-bipède appelée « intelligence artificielle » ou « IA » pour faire plus court parce qu'il faut utiliser des abréviations dans le discours pour dire plus de « choses importantes » dans le même temps (parce que le temps est précieux), au risque de ne plus être compris par les plus communs des bipèdes qui tentent d'écouter pour comprendre.
À force d'entendre parler d'« IA », on s'est dit qu'on pourrait essayer de faire joujou avec l'une d'entre elles (parce qu'il n'y en a pas qu'une seule, y en a plein, tapies dans les recoins sombres des ordurateurs — les « IA », vous le saviez déjà, vivent dans les ordurateurs où elles se gavent d'électrons de un et de zéro — prêtes à vous sauter sur le paletot dès que vous vous approchez d'elles. On en a approché une récemment, seul mais avec prudence, et bing, bang, boum, elle nous est tombée dessus.
— Qu'est-ce tu veux toi ? qu'elle demande, l'air agressif.
— Heu, je voudrais bien que tu me peignes un tableau de Léonard de Vinci qui représente Tintin et Milou devant le château de Moulinsart, qu'on lui répond en bafouillant un peu parce qu'il a fallu lui parler en anglais.
— Et t'en veut qu'un, qu'elle répond, passe que je peux en faire plus...
— Bon, si tu veux, puisque tu le propose, tu m'en fais une vingtaine. Ça coûte pas plus cher.
Et elle en a fait dix-neuf, parce qu'elle ne sait pas bien compter.
Depuis quelques mois, le grand sujet à la mode, qui évite de parler des sujets qui fâchent comme la propension des bipèdes à vouloir massacrer ceux qu'ils estiment être un petit peu différents d'eux, ou la volonté d'accumuler plus de menue monnaie qu'en accumule le voisin estimé un petit peu différent d'eux pour se penser supérieur, plus grand, plus beau, plus magnifique, c'est l'existence nouvelle d'une « intelligence » non-bipède appelée « intelligence artificielle » ou « IA » pour faire plus court parce qu'il faut utiliser des abréviations dans le discours pour dire plus de « choses importantes » dans le même temps (parce que le temps est précieux), au risque de ne plus être compris par les plus communs des bipèdes qui tentent d'écouter pour comprendre.
À force d'entendre parler d'« IA », on s'est dit qu'on pourrait essayer de faire joujou avec l'une d'entre elles (parce qu'il n'y en a pas qu'une seule, y en a plein, tapies dans les recoins sombres des ordurateurs — les « IA », vous le saviez déjà, vivent dans les ordurateurs où elles se gavent d'électrons de un et de zéro — prêtes à vous sauter sur le paletot dès que vous vous approchez d'elles. On en a approché une récemment, seul mais avec prudence, et bing, bang, boum, elle nous est tombée dessus.
— Qu'est-ce tu veux toi ? qu'elle demande, l'air agressif.
— Heu, je voudrais bien que tu me peignes un tableau de Léonard de Vinci qui représente Tintin et Milou devant le château de Moulinsart, qu'on lui répond en bafouillant un peu parce qu'il a fallu lui parler en anglais.
— Et t'en veut qu'un, qu'elle répond, passe que je peux en faire plus...
— Bon, si tu veux, puisque tu le propose, tu m'en fais une vingtaine. Ça coûte pas plus cher.
Et elle en a fait dix-neuf, parce qu'elle ne sait pas bien compter.
Thomas Braun
des fromages
8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
CLS
Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
Marie-Rose de France
26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
Pierre Pinelli
24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
... pour ceux qui auraient la flemme de chercher.
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Fornax éditeur 18, route de Coizard, 51230 Bannes – France