En passant :   Je pense, donc je ne veux suivre personne.   Soulignac
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Fornax éditeur

est un éditeur artisan établi en Champagne (dans le petit village de Bannes)
qui a aussi eu pendant 26 ans un atelier en Île de France (dans le petit village de Paris),
mais ne l'a plus.

 
L'atelier de Bannes
L'atelier de Bannes

L'atelier de Bannes.

 

 Fornax n'édite que de la littérature – illustrée ou non d'estampes – suivant les goûts et humeurs de Christian Laucou qui préside à ses destinées. Ceux-ci le portent (sans exclusive) vers la littérature contemporaine et celle qu'il appelle « de l'entre deux guerres » (comprendre entre 1870 et 1914).

 Christian Laucou, typographe traditionnel au plomb et imprimeur, conçoit tous les livres de Fornax et en imprime la quasi totalité. Il est aussi imprimeur à façon en typographie et pédagogue. On trouvera toutes les informations au sujet de ces deux activités sur son site professionnel : cls-typo.

 Plumitif discret, il lui arrive aussi de commettre de la littérature ; il prend alors le nom de Christian Soulignac ou signe CLS afin de séparer l'activité littéraire de l'activité éditoriale. Il tient plus ou moins régulièrement un blog orienté typographie, principalement la « typo des rues ». On en trouve les derniers billets ci-dessous.

Les 2 derniers billets
Folioscope  -  par cls

À feuilleter

Lire un livre de 80 à 100 pages en moins de 5 scondes, est-ce possible ? Bien sûr que oui !… quand il s’agit d’un folioscope, plus connu sous le nom de flip-book parce qu’on l’a dit et répété ici jusqu’à la nausée, c’est tellement plus chouette et plus chic pour un bipède français de s’exprimer en utilisant des termes anglais.

Pour mon unique lecteur qui ne sait rien de rien, je rappelle qu’un tel ouvrage est constitué d’une succession d’images (dessins ou photographies) à raison d’une par page qui varient légèrement de l’une à l’autre. En feuilletant du pouce rapidement l’ouvrage ainsi constitué, on crée l’illusion du mouvement. C’est sur ce principe fondé sur l’imperfection de l’œil humain qu’a été imaginé le cinématographe continué, technologiquement parlant, par la vidéo.

Voici quelques folioscopes édités en 1967 par la cinémathèque canadienne. Rappelons qu’au cours des années 1960 l’Office national du film canadien hébergea de grands créateurs de films d’animation, dont le plus connu est Norman McLaren qui expérimenta l’animation dans des directions novatrices : dessin et grattage direct sur la pellicule de l’image et du son, par exemple.

Flip.jpg

La collection complète des folioscopes de la Cinémathèque canadienne est constituée de 12 volumes :
Baccanal par Shamus Culhane
Le dompteur par Vladimir Lehky
The Room par Yoji Kuri
Félix par Otto Messmer
Gaminerie par Émile Cohl
Indidélité par Zdenek Miler
Man and his World par Kaj Pindal
Metamor-Flip par Peter Foldès
Nudnik par Gene Deitch
Le papillon par Jan Lenica
Première cigarette par Émile Cohl

À feuilleter

Lire un livre de 80 à 100 pages en moins de 5 scondes, est-ce possible ? Bien sûr que oui !… quand il s’agit d’un folioscope, plus connu sous le nom de flip-book parce qu’on l’a dit et répété ici jusqu’à la nausée, c’est tellement plus chouette et plus chic pour un bipède français de s’exprimer en utilisant des termes anglais.

Pour mon unique lecteur qui ne sait rien de rien, je rappelle qu’un tel ouvrage est constitué d’une succession d’images (dessins ou photographies) à raison d’une par page qui varient légèrement de l’une à l’autre. En feuilletant du pouce rapidement l’ouvrage ainsi constitué, on crée l’illusion du mouvement. C’est sur ce principe fondé sur l’imperfection de l’œil humain qu’a été imaginé le cinématographe continué, technologiquement parlant, par la vidéo.

Voici quelques folioscopes édités en 1967 par la cinémathèque canadienne. Rappelons qu’au cours des années 1960 l’Office national du film canadien hébergea de grands créateurs de films d’animation, dont le plus connu est Norman McLaren qui expérimenta l’animation dans des directions novatrices : dessin et grattage direct sur la pellicule de l’image et du son, par exemple.

Flip.jpg

La collection complète des folioscopes de la Cinémathèque canadienne est constituée de 12 volumes :
Baccanal par Shamus Culhane
Le dompteur par Vladimir Lehky
The Room par Yoji Kuri
Félix par Otto Messmer
Gaminerie par Émile Cohl
Indidélité par Zdenek Miler
Man and his World par Kaj Pindal
Metamor-Flip par Peter Foldès
Nudnik par Gene Deitch
Le papillon par Jan Lenica
Première cigarette par Émile Cohl

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Publié le 15/11/2025 @ 20:41  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
Machine à cintrer  -  par cls

Une nouvelle venue

On va vous faire part — Ô joie ! — de l’arrivée dans l’atelier d’une nouvelle machine. Pas une machine à imprimer, non. Une machine beaucoup plus petite qui va servir, de temps en temps, quand ce sera nécessaire, à la composition « fantaisie ». Une petite machine à cintrer les filets et les interlignes de plomb (la pièce de 50 centimes est là pour donner une idée des dimensions de la machine).

Cintreuse1.jpg

Tout le monde sait cela, du moins tous les nobles lecteurs des billets de ce blog, les filets et interlignes de plomb sont fragiles. Ce sont des petites lames qui impriment (les filets) ou qui créent du blanc entre les lignes de composition d’un texte (les interlignes). La plupart du temps, on utilise ces éléments de composition en les laissant droits, comme on les a fabriqués. Mais dans certains cas, lorsqu’on désire créer des compositions qui ne sont pas rectilignes, on a besoin de courber filets et interlignes. Lorsque les courbes désirées ne sont pas très prononcées, on peut tenter de les réaliser à la main. Mais attention à la casse. Contrairement au cuivre ou au fer, le plomb (enfin, l’alliage typographique plomb-antimoine-étain) n’est pas pliable à volonté. Passé une certaine courbure, il casse irrémédiablement. C’est pourquoi le bipède humain, si prompt à se créer de nouveaux outils quand le besoin s’en fait sentir (arc, flèche, épée, canon, mitraillette, bombe, drône incendiaire, etc.) s’est empressé de créer la machine à cintrer les filets.

Cintreuse2.jpg

Comment ça fonctionne, une telle machine ? Très simplement. On coince le filet de plomb entre deux forts filets de laiton courbés, et on l’oblige à se courber comme eux. Comme il est coincé entre les deux, il ne se casse pas, il se courbe. Simple et pas bête, hein ? Fallait toutefois y penser.

Cintreuse3.jpg

On voit ici l’un de ces filets de laiton courbés.

Cintreuse4.jpg

On fait avancer progressivement la lame de plomb entre les deux filets de laiton qui ont la courbure souhaitée, et on serre à l’aide de la vis à gros volant, que l’on voit bien sur la première photo, pour le forcer à se courber. Ici, pour l’exemple, c’est une interligne. Elle est déjà un peu ressortie, courbée.

Cintreuse5.jpg

Deux essais. On s’aperçoit que l’on n’est pas obligé d’obtenir des courbures régulières, mais qu’en changeant la lame de sens et en la coinçant entre des filets laiton de différentes courbures, on peut obtenir des résultats non circulaires.

La curiosité aidant, je suis allé farfouiller dans ma documentation technique pour trouver des traces de fabrication française d’une telle petite machine, et je n’ai rien trouvé. Mais dans un catalogue de 1892 de la fonderie américaine MacKellar, Smiths & Jordan…

Cintreuse6.jpg

Ma petite machine, achetée à un confrère des environs de Bordeaux, aurait-elle franchi l’Atlantique avant de venir se blottir dans mon atelier ?

Une nouvelle venue

On va vous faire part — Ô joie ! — de l’arrivée dans l’atelier d’une nouvelle machine. Pas une machine à imprimer, non. Une machine beaucoup plus petite qui va servir, de temps en temps, quand ce sera nécessaire, à la composition « fantaisie ». Une petite machine à cintrer les filets et les interlignes de plomb (la pièce de 50 centimes est là pour donner une idée des dimensions de la machine).

Cintreuse1.jpg

Tout le monde sait cela, du moins tous les nobles lecteurs des billets de ce blog, les filets et interlignes de plomb sont fragiles. Ce sont des petites lames qui impriment (les filets) ou qui créent du blanc entre les lignes de composition d’un texte (les interlignes). La plupart du temps, on utilise ces éléments de composition en les laissant droits, comme on les a fabriqués. Mais dans certains cas, lorsqu’on désire créer des compositions qui ne sont pas rectilignes, on a besoin de courber filets et interlignes. Lorsque les courbes désirées ne sont pas très prononcées, on peut tenter de les réaliser à la main. Mais attention à la casse. Contrairement au cuivre ou au fer, le plomb (enfin, l’alliage typographique plomb-antimoine-étain) n’est pas pliable à volonté. Passé une certaine courbure, il casse irrémédiablement. C’est pourquoi le bipède humain, si prompt à se créer de nouveaux outils quand le besoin s’en fait sentir (arc, flèche, épée, canon, mitraillette, bombe, drône incendiaire, etc.) s’est empressé de créer la machine à cintrer les filets.

Cintreuse2.jpg

Comment ça fonctionne, une telle machine ? Très simplement. On coince le filet de plomb entre deux forts filets de laiton courbés, et on l’oblige à se courber comme eux. Comme il est coincé entre les deux, il ne se casse pas, il se courbe. Simple et pas bête, hein ? Fallait toutefois y penser.

Cintreuse3.jpg

On voit ici l’un de ces filets de laiton courbés.

Cintreuse4.jpg

On fait avancer progressivement la lame de plomb entre les deux filets de laiton qui ont la courbure souhaitée, et on serre à l’aide de la vis à gros volant, que l’on voit bien sur la première photo, pour le forcer à se courber. Ici, pour l’exemple, c’est une interligne. Elle est déjà un peu ressortie, courbée.

Cintreuse5.jpg

Deux essais. On s’aperçoit que l’on n’est pas obligé d’obtenir des courbures régulières, mais qu’en changeant la lame de sens et en la coinçant entre des filets laiton de différentes courbures, on peut obtenir des résultats non circulaires.

La curiosité aidant, je suis allé farfouiller dans ma documentation technique pour trouver des traces de fabrication française d’une telle petite machine, et je n’ai rien trouvé. Mais dans un catalogue de 1892 de la fonderie américaine MacKellar, Smiths & Jordan…

Cintreuse6.jpg

Ma petite machine, achetée à un confrère des environs de Bordeaux, aurait-elle franchi l’Atlantique avant de venir se blottir dans mon atelier ?

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Publié le 14/11/2025 @ 23:09  - aucun commentaire - aucun commentaire - Voir? Ajouter le vôtre ?   Prévisualiser...   Imprimer...   Haut
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La Bénédiction
des fromages

frnx-287-mini.jpg

8 pages,
format 11,2 x 9 cm.
tirage à 131 exemplaires en typographie.
30 €

 __________

CLS
A pas feutrés

frnx-281-mini.jpg

Un volumen,
79 cm de long, 17,5 cm de haut.
tirage à 10 exemplaires en linogravure.
250 €

 __________

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

26 petits textes en proses poétique. Vignettes de CLS.
tirage à 120 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

 __________

Pierre Pinelli
Molitor

frnx-280-mini.jpg

24 pages,
format 15 x 20 cm.
tirage à 100 exemplaires en typographie au plomb.
60 €

Le livre commenté

Marie-Rose de France
Dits

frnx-283-mini.jpg

36 p., format 10 x 14 cm.
composé et imprimé en
typographie au plomb
Tirage à 120 exemplaires.
60 €

(cliquer sur l'image
pour en savoir plus)

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Gratuit


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