avec ses nouveautés :

Petit Semainier mortifère.
Aphorismes de Yves Letort, linogravures de Marion Pradier. 50 exemplaires sur vergé Lana.

L'Absinthe grenadine.
Poème de Paul-Napoléon Roinard. Collection Fornax vert n° 11.

Vertige et épilepsie absinthiques chez les animaux.
Compte rendu d'expériences scientifiques par Valentin Magnan. Collection Fornax vert n° 10.

Altérations & falsifications de l'absinthe.
Étude par Ernest Baudrimont. Collection Fornax vert n° 9.

Système cotillon.
Cosmogonie. 50 exemplaires sur boules de cotillon déboulées.

Conte typographique.
par Christian Soulignac.

et ses ouvrages récents :

La Bête.
Livre origami par Soulignac. 90 exemplaires.

Des nouvelles des arbres.
Proses poétiques par Gérard Bialestowski. Ouvrage illustré par les bois de 15 graveurs. 50 exemplaires.

Rappel

Christian Laucou est partie prenante dans l'aventure de Des Barbares. Il est l'auteur de toutes les maquettes d'ouvrages et est l'éditeur de la moitié des titres (l'autre moitié étant due à Eric Dussert).

Ont été publiés à ce jour :

Un roman dans la planète Mars.
Space opera philosophique et féministe par André Laurie. Présentation, notes et bibliographie par Christian Soulignac.

L'Alambic.
Collection complète. Présentation et index nominum par Eric Dussert.

Ce petit champignon est hilare parce qu'il vient de lire la nouvelle placée juste sous lui. Le rêve de sa vie, en effet, a toujours été de vivre dans un alambic placé en orbite autour de la planète Mars...

Des Barbares, oui. Parce qu'il ne faut pas s'encombrer des bonnes manières et faire ce qu'on a envie de faire sans se préoccuper des modes, des surmodes, des sousmodes, des hypermodes, des inframodes, des gigamodes, des femtomodes, des contremodes, des amodes, des épimodes, des métamodes, des paramodes, des catamodes, des patamodes, des cacamodes... Et marcher sur les pieds des belles dames et des beaux messieurs s'ils gênent sur le chemin. Et surtout proposer en Barbare, honnêtement et brut de décoffrage, un bon travail de Barbare.

Pour l'instant, ils sont deux, les Barbares. Par ordre alphabétique : Éric Dussert et Christian Laucou. Tous les deux éditeurs. Le premier plutôt orienté 20^e et 21^e siècles, le second plutôt orienté 19^e et 21^e siècles. Trois siècles de compétences, pas si mal...

Tout ça nous conduit au quoi. Des livres, évidemment. Qu'ils estiment bons sans demander l'avis de Tartempion ou de Machin. Sans faire de sondage ni de référendum. Mais avant de les présenter, parlons du « logo », de la « marque » de l'éditeur qui va si bien avec son nom. La femme décapitée. Son dessin vient du manuscrit d'une traduction inédite des Mille et une nuits. Les femmes qui ont précédé Shéhérazade dans la chambre de Chariar ne savaient pas raconter des histoires... elles en ont payé le prix ! Gardons la tête sur les épaules pour présenter les premières histoires. Elles seront toujours proposées par paires : l'une issue de la volonté de Dussert, l'autre de celle de Laucou. Pas de jaloux ainsi. Et celui des livres pour tout tirage, pas celui des couvertures à soi. La périodicité ?... Quand une paire est prête. Mais qu'on se rassure, une petite réserve se crée...

Au premier de ces messieurs...

Il est proposé par Christian Laucou.
André Laurie, ou Paschal Grousset pour l'état civil, fut loin d'être un homme ordinaire. Écrivain, bien sûr, et collaborateur de Jules Verne pour trois des titres de ce dernier, mais aussi Communard, opposant à Napoléon III (cela va sans dire), exilé à Cayenne, évadé, spécialiste de la culture brittanique, propagateur de la culture sportive, député de gauche...

   

Un roman dans la planète Mars présenté ici est à la fois un roman de science-fiction (un des premiers du genre space opera), un ouvrage de réflexion sur les sociétés et un manifeste féministe. Il paraît ici pour la première fois après une pré-publication en 1895 dans la Revue illustrée. Notes, postface et bibliographie de Christian Soulignac.

148 pages, format 15 x 23 cm. 17,50 euros

Au deuxième de ces messieurs...

Il est proposé par Éric Dussert célébrissime dans l'univers entier (y compris la planète Mars) grâce à son Alamblog.

On parle de l'Alamblog, eh bien, en voici le papa ! Un papa qui existait sur papier avant que de son pénis-cornue extra-strong il n'ensemençât de liqueur de quinte-essence la matrice du Web et qu'il ne mourût – tout comme monsieur Mante-Religieuse – de son formidable accouplement. Les femmes et les hommes de goût auront, bien sûr, reconnu L'Alambic dans cette description. L'étrange et unique Alambic, générateur d'inabonnés, de bonne humeur, de grincements de dents, de rires, de pleurs, de révoltes, de hourras, de hourvaris, de monômes, d'éclaircissements... et d'attentes interminables, seulâbres devant la boîte aux lettres, du prochain numéro. A la fois vénéneuse et bénéfique, la littérature distillée par cet Alambic était une drogue des pires imaginées par l'esprit humain. Elle revient, sans édulcorant. Elle perd, au passage, sa viridité mais pas sa verdeur. On a là du noir sur blanc, bien cru, bien saignant.

Et, dans sa grande mansuétude, le Dussert nous sert en dessert un index complet des noms cités. Même les Nom-de-Dieu, les Bigre et les Bougre, ajouterait un Brassens s'il n'était mort depuis vingt ans.

56 pages, format 21 x 29,7 cm. 20,00 euros.

Si l'on souscrit avant le 21 juin 2007, on bénéficiera de prix préférentiels :

Un roman dans la planète Mars, 15 euros, franco de port pour la France.

L'Alambic, 17 euros, franco de port pour la France.

Les deux ouvrages, 30 euros, franco de port pour la France.

La souscription prendra fin avec l'ouverture du Marché de la Poésie où Des Barbares... partageront le stand de Fornax éditeur.

Une production Des Barbares...
Christian Laucou
37 bis rue de Montreuil
75011 Paris, France

Ce serait faire injure à nos visiteurs de feindre de croire qu'ils ne connaissent pas l'Encyclopédie. Les volumes de planches furent réimprimées de nombreuses fois et l'on peut encore en trouver certains dans les solderies qui se respectent. Ces réimpressions furent faites à partir de l'édition in-folio (Tout le monde sait cela également, l'Encyclopédie connut deux formats : in-folio et in-quarto). Le plan de la casse ci-dessus vient d'un exemplaire de l'in-folio.

Le second plan de casse provient d'un exemplaire de l'édition in-quarto. Nous pouvons constater qu'ils ne diffèrent pas... à une exception – notable ! – près. Le point d'interrogation de l'in-folio est remplacé, dans l'in-quarto, par un point d'ironie. On se plaira dès lors à penser qu'Alcanter de Brahm, parfait contemporain de H. G. Wells, aura emprunté la machine à remonter le temps pour imposer ses lumières ironiques aux typographes du 18^e siècle. Ce que c'est, tout de même, que la volonté de gloire !